Galerie permanente Richer
Pierrette Sherwood a ouvert Richer la première boutique-galerie d'art permanente de la région.
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Hey there, time traveller!
This article was published 01/07/2012 (4871 days ago), so information in it may no longer be current.
La Franco-Manitobaine de 44 ans, Pierrette Sherwood, est artiste depuis l’¢ge de 11 ans.
Elle a ouvert, le 7 juin dernier, sa boutique Papillon Garden Creations Richer, adjacente une boutique de jardinage, afin d’exposer et de vendre des ìuvres d’art.
“C’est la toute première galerie d’art permanente dans la Municipalité rurale de Sainte-Anne,” affirme-t-elle.
Pierrette Sherwood a en effet appris que le propriétaire de la boutique qu’elle loue désormais voulait vendre pour prendre sa retraite. Elle lui a donc proposé de la louer et de s’y installer avec ses ìuvres, c¥té des serres de jardin.
Pour sa part, le propriétaire des lieux, James John Cleland, s’est vite laissé convaincre.
“La boutique de Pierrette Sherwood va pouvoir aider mon commerce et comme je suis proche de la retraite, c’est une bonne chose pour attirer les acheteurs,” assure-t-il. “C’est gagnant-gagnant.”
L’emplacement proche des serres était en effet idéal pour Pierrette Sherwood puisqu’elle se spécialise, depuis 2007, dans la création de sculptures métalliques de grande dimension pour le jardin.
Pierrette Sherwood aime travailler le métal qu’elle récupère lors d’encans, notamment les vieux outils.
“Je prends ce qui était fonctionnel et je le rends poétique et décoratif,” décrit-elle. “J’aime jouer avec les vieux objets, les mettre ensemble pour créer de nouvelles formes comme des oiseaux, des arbres, des citrouilles. áa m’inspire.”
La nature, la ferraille et l’amour de l’ancien coulent en effet dans les veines de l’artiste de Richer. ë Mon grand-père paternel était agriculteur, révèle-t-elle. Il avait de grands jardins de légumes et de fleurs que les gens s’arr�taient pour admirer. De plus, j’ai été élevée sur une ferme laitière. La ferraille et les outils agricoles font donc partie de ma vie.
“Du c¥té de ma mère,” poursuit-elle, “mon grand-père était un vrai collectionneur, passionné de vieilles choses. Son influence se retrouve aussi dans mon art. Je suis attirée par la vieille machinerie agricole, les vieux outils. Je veux connaÆtre leurs histoires. Ils détiennent une certaine nostalgie qui me rejoint et que je veux partager.”
Enfin, Pierrette Sherwood est inspirée par la nature quand elle sculpte, car “c’est ici que j’appartiens, Richer, dans la nature,” affirme-t-elle.
L’artiste de Richer n’a toutefois pas l’intention de réserver sa boutique-galerie pour ses propres ìuvres.
“J’expose et je vends déj des ìuvres d’autres artistes locaux, et je compte en avoir de plus en plus,” indique-t-elle. “áa va se développer au fur et mesure, mais toujours sur le thème de la récupération. Je veux garder le clin d’ìil au passé autant que possible. J’encourage aussi plut¥t les ìuvres d’art qui se pr�tent bien au jardin.”
L’artiste franco-manitobaine prévoit renouveler sa collection d’objets d’art vendre chaque semaine afin de faire revenir les clients.
Pour l’heure, Papillon Garden Creations restera ouvert jusqu’ mi-octobre, mais “on discute déj la possibilité d’ouvrir toute l’année,” révèle Pierrette Sherwood.
“Chaque communauté mérite d’avoir une vitrine qui met en valeur son art et son passé,” conclut-elle. “Je suis contente d’apporter cela Richer. áa ajoute ce qui existe déj et c’est bon pour le tourisme sur le chemin Dawson.”
presse2@la-liberte.mb.ca
A weekly column en franßais, celebrating Western Canada’s largest francophone community, one story at a time.