Un quart de siècle d’efforts en continu
Retour éclairant sur les bons coups de l'organisme Sauvons Notre Seine
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This article was published 03/10/2015 (3709 days ago), so information in it may no longer be current.
Le président de Sauvons Notre Seine, Denis Gautron, et un ancien président de l’organisme, Jean-Pierre Brunet, se souviennent des luttes menées depuis 25 ans pour améliorer la qualité de l’eau et des berges de la rivière Seine. Une série d’initiatives qui a rehaussé la qualité de vie des riverains et de tous les Winnipégois.
Le 13 octobre 1990, un groupe de résidents du chemin Egerton Saint-Boniface, en avait ras le bol du piètre état de la rivière Seine qui longe leurs arrière-cours. Il s’est donc mobilisé pour nettoyer les berges. Réunis sous le nom du Save Our Seine River Residents Committee, ces propriétaires avaient décidé de passer l’action collective.
Un quart de siècle plus tard, l’organisme qu’ils ont fondé — Save Our Seine / Sauvons Notre Seine — reste aux aguets pour améliorer la qualité de l’eau et des espaces verts qui longent cette rivière historique.
Quatrième président de l’organisme, Brunet était la barre de l’organisme lorsqu’il a été incorporé en 1994.
“La rivière Seine avait longtemps été négligée. En plus de la pollution industrielle, les gens traitaient la rivière comme un dépotoir. Au début, lors de nos activités de nettoyage, nos bénévoles trouvaient des frigos et des réservoirs eau chaude, des chariots d’épicerie, des vélos, etc. C’était vraiment déplorable. Mais les quatre premières années d’action nous avaient prouvés que des citoyens engagés pouvaient améliorer la situation. C’était plus qu’encourageant.”
âperonnée par SOS, la Ville de Winnipeg en est venue étudier les conditions le long de la rivière Seine. “La conseillère de Saint-Boniface Evelyne Reese avait obtenu 85 000 $ pour mettre sur pied le Seine River Task Force. L’étude avait permis d’évaluer le flot d’eau de la rivière, l’état de sa flore et de sa faune, ainsi que sa signification culturelle et historique. Avec les résultats de l’étude, SOS disposait des données nécessaires pour aller chercher des octrois.”
Entre-temps, SOS a participé des évènements de plus en plus médiatisés. “En 1998, une activité de nettoyage des berges et de plantation d’arbres a fait partie de la campagne nationale de reboisement Rooting for Canada. Des élèves de l’école Pointe-des-Chênes étaient venus en canot de Sainte-Anne pour nous aider. La Brigade de la Rivière-Rouge et le lieutenant-gouverneur du Manitoba l’époque, Yvon Dumont, étaient également de la partie. L’événement a généré beaucoup de publicité et a sensibilisé le public au piètre état de la rivière. On a continué avec des campagnes annuelles de nettoyage des berges et de reboisement. Ces efforts, en plus du Seine River Task Force, ont contribué une de nos belles victoires: la création du parc historique Lagimodière-Gaboury, Saint-Boniface.”
Gautron, le président actuel de Sauvons Notre Seine, estime que “cette victoire a servi de modèle pour un deuxième grand coup de SOS, la création du parc du Bois-des-Esprits, Saint-Vital.
“En 2001, on a convaincu la Ville de désigner zone protégée ce terrain de 117 acres. En 2004, cette section des berges de la Seine, qui est la plus grande zone boisée protégée Winnipeg, est devenu un parc municipal. SOS a fait des levées de fonds qui ont contribué la création de sentiers piétonniers.”
Selon Gautron, la décontamination, en 2009, des berges et du lit de la rivière tout près du site de l’ancienne fabrique de bardeaux IKO Saint-Boniface, reste “une victoire importante” de SOS.
Alarmé par l’état du sol, SOS a contacté la Ville et la Province. “Ça nous a pris dix ans pour les convaincre que le site était pollué, vraiment pollué. Finalement en 2009, sous la direction de Conservation Manitoba, Honeywell, le propriétaire d’IKO, a dépensé 30 millions $ pour nettoyer le sol. Un barrage a été temporairement érigé, et le sol pollué du lit a été enlevé.
“C’était vraiment un sentiment incroyable. Je suis très fier de ce travail. SOS a été créé pour que des résidents puissent passer l’action concrète. On fait toujours ça, bien sªr. Mais on a compris qu’on avait un r¥le important de lobbyistes jouer.
“L’organisme a assisté de multiples réunions communautaires et municipales au fil des années. Les développeurs immobiliers nous connaissent bien. Très souvent même ils n’agiront pas sans nous consulter. On n’a pas gagné toutes nos batailles, mais on a réussi transformer une rivière qui passait pour un égout un écosystème viable et valorisé.”
— de La Liberté pour le Winnipeg Free Press
daction@la-liberte.mb.ca