Un jardin en hommage aux religieux et religieuses

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This article was published 07/11/2015 (3674 days ago), so information in it may no longer be current.

L’Archidiocèse de Saint-Boniface rendra un hommage aux religieuses et religieux qui ont contribué au développement de l’Ouest canadien, grâce à l’établissement d’un jardin patrimonial.

‘Dès leur arrivée, à partir de 1844, les congrégations de religieuses et les religieux ont enrichi la qualité de vie de la colonie de la Rivière Rouge,” a lancé l’archevêque de Saint-Boniface, Mgr Albert LeGatt, le 13 octobre dernier lors de la cérémonie de pelletée de terre pour le nouveau jardin patrimonial. Le projet verra le jour en 2016, et sera réalisé sur le terrain entourant l’archevêché, construit en 1864.

“Ces chrétiens engagés ont contribué au développement de tout l’Ouest. Notamment dans les domaines des soins de la santé, de l’éducation et du développement des paroisses. Le jardin patrimonial sera un endroit agréable où les gens pourront s’asseoir, se reposer, lire et réfléchir. Ils seront invités à penser aux valeurs humaines et religieuses qui ont bâti ce pays.”

Cette réflexion sera stimulée grâce à l’érection, au printemps 2016, d’un monument pour pérenniser l’hommage aux religieuses.

Daniel Lussier, le président de l’Association de la santé catholique du Manitoba, élabore: “Deux artistes manitobains, Gary Tessier et Madeleine Vrignon, prépareront le monument. Suivront des monuments et plaques dédiés à d’autres personnages, comme Lord Selkirk et les missionnaires catholiques, ainsi que la Compagnie du Nord-Ouest et la Compagnie de la Baie d’Hudson.”

De plus, le projet vise à installer des bancs et des plates-bandes de fleurs, ainsi que le réaménagement de la fontaine déjà installée devant l’ancienne entrée principale de l’archevêché. On se rappellera, que l’archevêché est un édifice patrimonial, puisqu’il remonte à l’époque de la Colonie de la Rivière-Rouge, la résidence datant de 1864 à l’époque de Mgr Taché, 2e évêque et 1er archevêque de Saint-Boniface.

Lorette Beaudry-Ferland, la présidente de la Corporation catholique de la santé du Manitoba, estime pour sa part que la création d’un jardin patrimonial à l’archevêché est un projet valable à un emplacement des plus naturels.

“Quand je pense qu’on rendra hommage aux religieuses dans un jardin situé à quelques pas à peine de l’endroit où les quatre premières Sœurs grises ont débarqué, en 1844, c’est très émouvant. Depuis leur arrivée et celle des pères Oblats en 1845, des milliers de religieuses et religieux ont contribué au développement de la province du Manitoba et de l’Ouest tout en entier, ainsi qu’au mieux-être de ses résidents.”

Edmond Paradis, le supérieur provincial des pères Oblats de Marie-Immaculée, se place aussi dans la perspective historique. “Au début, notre congrégation comptait 25 missionnaires. Ils ont travaillé d’arrache-pied, animés par l’esprit de notre fondateur, saint Eugène de Mazenod. Le jardin nous rappellera cette histoire, et le message évangélique porté par les religieux et les religieuses. Dorénavant, l’Église continuera d’incarner le royaume de Dieu grâce aux laïcs engagés qui sont les missionnaires d’aujourd’hui et de demain.”

 

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— de La Liberté pour le Winnipeg Free Press