Comment le rêve d’une poignée d’amoureux est devenu réalité
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Hey there, time traveller!
This article was published 19/12/2015 (3632 days ago), so information in it may no longer be current.
Au début des années 1990, un petit groupe de passionnés se rencontrait pour chanter, prendre un verre et partager leur amour du chant choral de la Renaissance. Un premier concert fort réussi en 1996 a mis l’ensemble, désormais connu sous le nom de Camerata Nova, sur le chemin de la réussite artistique.
Andrew Balfour, le directeur artistique de Camerata Nova, garde de vifs souvenirs des toutes premières années de l’ensemble.
“Nous étions cinq, tous dans la fin de notre vingtaine. Ce que nous avions en commun, c’était l’expérience d’avoir chanté des ouvrages de la Renaissance dans des chorales d’églises locales. Enfant, j’étais membre de la chorale pour garçons de l’église anglicane All Saints, à Winnipeg. Le futur directeur musical de Camerata Nova, Ross Brownlee, a fait partie de la même chorale. On se côtoie depuis bien longtemps!
“Notre petit groupe de cinq chantait parce qu’il aimait cette forme d’expression. À ce point-là, nous avions tous complété nos études universitaires. La joie de faire partie des chorales universitaires nous manquait énormément. Alors on s’est mis a chanter la belle musique de la Renaissance — des motets, des madrigaux, de la musique religieuse des grands compositeurs de cette époque, comme Byrd, Dowland, Monteverdi et Palestrina.
“Au bout d’un certain temps, pour le fun, on a organisé un petit évènement public. À peu près 250 personnes sont venues! Cette réussite nous a obligés à repenser notre affaire. Voulions-nous continuer en tant qu’amateurs passionnés, ou voulions-nous nous professionnaliser davantage?”
On devine aisément la réponse. En 1996, Camerata Nova a tenu son premier concert officiel à l’église anglicane St. Martyrs, dans le quartier de Wolseley. “Les choristes faisaient tout le travail. Nous imprimions les programmes, organisions la publicité et préparions l’estrade.”
Au fil des années, d’autres choristes se sont joints à l’ensemble. En 1999, Camerata Nova s’est doté d’un conseil d’administration. “Ça nous a permis d’aller chercher des subventions, pour organiser plus de concerts et, en bout de ligne, de programmer des saisons entières.”
Ont suivi les albums Camerata Nova, Mystica, Nova Noël et Camerata Nova Live: Christmas in Early America. L’ensemble a également produit un DVD intitulé Wa Wa Tey Wak (Aurores boréales).
“Le DVD a été réalisé en 2006 à partir de notre performance au Festival de la musique contemporaine de l’Orchestre symphonique de Winnipeg. Wa Wa Tey Wak est mon oratorio autochtone, chanté en langue crie. L’événement s’est avéré un jalon important dans ma carrière de compositeur. Grâce à Camerata Nova, j’ai pu accéder à un nouveau palier musical et professionnel.”
De son côté, Ross Brownlee, le directeur musical de Camerata Nova, tire sa révérence après le prochain concert de Camerata Nova, la Messe de Noël de Praetorius. Il vibre toutefois au même diapason qu’Andrew Balfour.
“Grâce à Camerata Nova, j’ai pu présenter le volet instrumental de la musique ancienne au public winnipégois. J’en suis énormément reconnaissant. J’ai vécu à Montréal pendant une dizaine d’années, où j’ai côtoyé une brochette d’instrumentalistes talentueux, tous dévoués à prêcher l’évangile de la musique ancienne. Lorsque je suis rentré à Winnipeg, j’ai intégré Camerata Nova. En 2006, le conseil d’administration s’interrogeait sur la direction que devait prendre l’ensemble. Je lui ai proposé qu’on mette la Messe de Noël au programme.
“C’était un projet de taille. Un rêve ambitieux qui nous a pris trois ans à préparer. En 2009, on a fait découvrir cet ouvrage magistral aux Winnipégois. Fort de ce premier succès, on a ensuite présenté d’autres concerts, où l’ensemble était accompagné de musiciens jouant des instruments anciens.
“En 2013, on a réalisé un autre grand coup de cœur en présentant les Vêpres de 1610 de Monteverdi. Un deuxième triomphe, radiodiffusé sur les ondes de Radio-Canada. Une fois l’expérience terminée, j’en tremblais. Je ne pouvais pas croire que j’avais dirigé un tel ouvrage. Je n’en revenais pas.”
L’avenir de Camerata Nova? Ross Brownlee s’affiche “plus qu’optimiste.”
“Je quitte l’ensemble parce que les exigences d’enseigner la musique à temps plein au Westgate Mennonite Collegiate permettent difficilement la préparation demandée pour des grandes messes de Noël. Mais nous avons une excellente relève. Nous avons deux directeurs musicaux très forts, Mel Braun et Michael McKay. Et Victor Pankratz, l’ancien directeur artistique de la chorale Prairie Voices, se joindra à nous pour diriger plusieurs concerts.
“Il y aura un petit côté étrange de pouvoir assister à un concert de Camerata Nova, plutôt qu’être au bâton!”
redaction@la-liberte.mb.ca
— de La Liberté, pour le Winnipeg Free Press