La mission de l’Académie de hockey de Starbuck
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This article was published 16/01/2016 (3604 days ago), so information in it may no longer be current.
Lorsqu’ils auront terminé leurs quatre ans à l’Académie de hockey de Starbuck, Luca Fais, Owen Pickering et Joel Purdom auront cumulé plus de 400 heures de perfectionnement technique — sans compter les heures passées à jouer pour leurs équipes respectives. Portrait de trois jeunes athlètes “très sérieux.”
Établie en 1999, l’Académie de hockey de Starbuck est la première école manitobaine à obtenir une certification de Hockey Canada. Depuis, sa réputation parmi les filles et les garçons de la 5e à la 8e années n’a cessé de croître. En 1999, 43 jeunes s’étaient inscrits. Aujourd’hui, on compte 80 athlètes privilégiés.
Fais se sait chanceux: “C’est par amour du hockey. Owen Pickering et moi, on habite Saint-Adolphe. On se lève pas mal tôt. Ma mère nous conduit à notre premier autobus qui nous transporte à Winnipeg. Et puis on embarque dans un deuxième autobus avec Joel Purdom, qui habite à Saint-Vital. Ça prend 45 minutes de route pour se rendre à Starbuck.”
Son choix, Pickering le vit ainsi: “Le hockey, c’est sérieux. Je suis défenseur pour les Hawks, équipe pee wee de Saint-Adolphe. J’aimerais un jour jouer pour une équipe de hockey junior de la Ligue de hockey de l’Ouest, qui a des équipes canadiennes et américaines. Après ça, qui sait? Mon but, c’est de jouer à mon plein potentiel. Ici, c’est possible de le faire.”
Pour Purdom, centre pour les Victorias, une équipe pee wee AA de Saint-Vital, fréquenter l’Académie est “un privilège.”
“Chaque jour, on passe une heure sur la glace. Avec nos entraîneurs, on améliore notre coup de patin. On s’exerce à manier la rondelle. On pratique nos tirs au but, on joue des petites parties de trois contre trois. Et si on a fait preuve de leadership sur la glace, on peut être choisi “Entraîneur de la semaine.” C’est vraiment amusant, ça. Parce que c’est toi qui inventes les exercices que la classe va pratiquer.”
Fais, gardien de but des Hawks de Saint-Adolphe, a parfois des pratiques supplémentaires de gardiennage. “De septembre à mars, on cumule 100 heures sur la glace. Ça, c’est sans compter les matchs qu’on joue avec nos équipes et les pratiques qu’on fait en équipe. Le but de l’Académie est de développer l’athlète individuel. On est tous à différents niveaux d’habileté. Mais avec notre formation intense, c’est garanti qu’on a un avantage énorme sur d’autres joueurs.”
Pickering insiste: “C’est pour jouer à un niveau de jeu élevé qu’on est à l’Académie. Je me sens privilégié d’être ici. On nous fait travailler fort. Et pas seulement sur la glace. Si tu n’as pas complété tes travaux d’école, tu ne peux pas enfiler tes patins. L’école de Starbuck prend l’académique au sérieux. Nous aussi. Malgré notre passion pour le hockey, on comprend tous que c’est l’école qui est la grande priorité.”
Pour le trio, un seul bémol. Purdom prend la parole. “Je rêve d’une académie de hockey du même calibre, mais en français. J’ai quitté l’école Christine-Lespérance pour développer mon hockey. Luca et Owen ont quitté l’école Noël-Ritchot. Malgré les travaux de français que nous donnent nos parents, on a l’impression de perdre notre français un peu. Moi, ça m’inquiète.”
redaction@la-liberte.mb.ca