Le hockey: une tradition bien vivante à La Broquerie
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This article was published 05/02/2016 (3584 days ago), so information in it may no longer be current.
Garçons, ils jouaient au hockey de rue après l’école. Aujourd’hui, ils ont beau avoir 25 ans, 35 ans ou plus encore, la glace les attire toujours. Ce sont les Habs, l’équipe sénior de La Broquerie.
Patrick Gauthier a 33 ans. Depuis 15 ans déjà, le résident de La Broquerie porte le chandail des Habs, fidèle au rendez-vous des pratiques et des matchs de la Ligue de hockey sénior Carillon.
“Je suis avant, mais j’ai déjà été ailier, occupé le centre et joué en défense. Un vrai bouche-trous, quoi! Mais ce n’est pas ça l’important. L’important, c’est de jouer avec mes amis. Des gars avec qui j’ai joué toute ma vie, depuis que j’ai appris à patiner à l’âge de quatre ans. Le hockey, c’est mon activité d’hiver. Dès que l’hiver arrive, je pense au hockey. Ça a toujours été comme ça. Quand j’étais garçon, je rentrais de l’école Saint-Joachim et je jouais au hockey de rue avec les copains. Mes parents devaient me rappeler de rentrer pour souper. Après le repas, j’allais dehors sur la patinoire extérieure, avec les amis!
“Être Hab, c’est dans le sang. Mon père, Lionel, était joueur et entraîneur pour les Habs entre 1975 et 1985. Mon grand-père Aimé était un Hab de 1951 à 1954. Mon frère Yvan a joué un an pour l’équipe en 2011 et mon petit frère, Stéphane, a intégré l’équipe en 2007. Maintenant, c’est au tour de mes trois fils de s’initier à la tradition. Mes deux garçons aînés ont commencé à jouer au hockey cette année.’
Même son de cloche chez Réjean Carrière, centre des Habs âgé de 27 ans. “En 1999, quand les Habs ont fêté leur 50e anniversaire, j’étais dans la foule de 700 passionnés qui ont accueilli Jean Béliveau à bras ouverts. J’avais un chandail du Canadien de Montréal, avec un numéro 4. Le Gros Bill l’a signé. C’était fantastique! C’est quand tu vis des moments pareils que tu te rends compte que tu fais partie d’une tradition encore bien vivante à La Broquerie.’
Plus tard, Réjean Carrière a joué du hockey Junior A en Saskatchewan et à Winnipeg. “C’est plus le fun de jouer avec les Habs. 90 per cent des joueurs sont francophones. Des gars d’icitte. Le français, ça fait une différence. On est un peut comme une petite famille. On joue en français et on se taquine en français, dans le vestiaire. Bien sûr, quand on s’adresse à toute l’équipe, on le fait en anglais. Mais nos coéquipiers anglophones respectent notre désir de nous exprimer dans notre langue.’
Paul Gauthier est rendu à sa 22e saison avec les Habs. “À 39 ans, je suis le joueur sénior d’une équipe sénior. Je continuerai de jouer tant que je le pourrai. Ce qui me fait revenir, c’est les amitiés. J’aime même que récemment, dans la ligue Carillon, les joueurs adversaires se parlent comme entre vieux amis. Tout le monde est sport. On se respecte et on n’est pas là pour jouer cochon.
“J’aime l’idée de donner de mon maximum, parce que je suis pas mal compétitif. On a de bonnes chances de remporter le championnat de la ligue. Moi, j’aimerais gagner surtout pour inspirer les jeunes. On a un excellent programme de hockey midget. L’an prochain, on aura une bonne douzaine de joueurs de niveau junior, ce qu’on n’avait pas depuis quelque temps.
“C’est très encourageant, parce qu’à La Broquerie, le hockey est très spécial. Les Habs existent depuis la saison de 1948-1949. On a toujours eu un bon bassin de joueurs locaux. C’est notre force. On a une passion pour le sport. En 2006-2007, on a remporté le championnat de la ligue et le championnat provincial. Contre des équipes comme celles de Peguis et de Lac du Bonnet, qui avaient embauché des professionnels. Si on veut maintenir la tradition, il faut des victoires comme celles-là. La tradition, faut en prendre soin!’
redaction@la-liberte.mb.ca
— de La Liberté pour le Winnipeg Free Press