André Marchildon : son dynamisme au service de l’aérodynamique
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This article was published 29/06/2019 (2295 days ago), so information in it may no longer be current.
ANDRÉ Marchildon, un Franco-Manitobain de 25 ans, n’a plus beaucoup de temps pour lui-même. En ce vendredi de la mi-juin, ce Winnipégois rentre à peine de sa journée de travail qu’il doit déjà se préparer pour son prochain voyage au Texas. Dans ses valises, l’étudiant en ingénierie aérospatiale à l’Université de Toronto emporte une présentation de ses recherches.
Il vient de remporter la bourse Vanier pour ses recherches dans le domaine de l’aérospatiale. Ce prix prestigieux récompense chaque année une centaine d’élèves à travers le Canada pour leurs recherches dans les domaines des sciences humaines, des sciences naturelles, du génie ou encore de la santé, mais aussi leur implication sociale.
André Marchildon : “Cette bourse est une chance, car ça me permet d’aller à plus de conférences et de pouvoir présenter ma recherche à beaucoup plus de monde, comme c’est le cas avec cette conférence au Texas.” Il porte ainsi les couleurs de sa communauté au-delà des frontières du Manitoba.
Actuellement en maîtrise, l’étudiant cherche à rendre les algorithmes utilisés pour calculer le mouvement de l’air autour des avions plus efficaces.
“Le but est de calculer comment l’air bouge autour de l’avion. D’autres étudiants dans mon groupe de recherche utilisent ces algorithmes pour optimiser la forme des avions, avec pour but de minimiser les pertes aérodynamiques. Quand on le sait, on peut utiliser cette information pour changer la forme de l’objet, ce qui permettra de consommer moins de carburant. Pour l’heure, ce ne sont que des recherches théoriques.”
Au-delà du prestige, la bourse représente le moyen de faire rayonner la francophonie. Membre du Parlement jeunesse franco-manitobain, ministre dans le Parlement jeunesse canadien ou encore organisateur de soirées pour faire découvrir les francophones du Manitoba, André Marchildon porte avec fierté les couleurs de sa communauté.
Il souffle : “J’ai toujours été déçu par le manque de reconnaissance de la communauté francophone par les Québécois. Je voulais montrer ce dont on est capable.”
Le nom d’André Marchildon s’inscrit désormais dans les récipiendaires d’une des bourses les plus prestigieuses du Canada. L’étudiant va recevoir la somme de 50 000 $ par an pendant trois ans pour ses recherches. Il se réjouit:“C’est l’équivalent d’un salaire pour poursuivre ses études. Ça permet de ne pas à avoir à travailler à côté pendant son doctorat.”
Il compte terminer sa maîtrise entre la fin du mois d’août et le début du mois de septembre, avant d’enchaîner sur son doctorat. “Ça doit durer entre quatre et cinq ans, donc il est difficile de planifier à l’avance ce que je vais faire après. En tout cas, j’aimerais trouver un emploi et créer quelque chose de nouveau.”
Après quelques secondes d’hésitation, le Winnipégois lâche: “Mon rêve, en fait, c’est de devenir astronaute…” Et d’emmener avec lui le drapeau franco-manitobain au plus près des étoiles.