Le fil des Francophiles

‘Quand les racines sont solides et profondes…’

Virginie Frere 6 minute read Saturday, Dec. 13, 2025

Au sein de la communauté francophone du Manitoba, une nouvelle voix s’élève pour célébrer la richesse de la diversité et la force de la mémoire. L’association Racines et horizons d’immigrants francophones (RACIF) vient de voir le jour au mois d’octobre.

Cette idée est le fruit d’un travail de réflexion et de passion mené par Marielle Lifandi-Vieira, française venue d’Alsace et d’origine gabonaise installée à Winnipeg depuis 2023. Son ambition: créer un espace où les histoires, les langues et les cultures des différentes communautés francophones issues de l’immigration se rencontrent, se transmettent et s’enracinent durablement.

“L’association est née d’un profond désir de préservation, de transmission et de valorisation des richesses culturelles des communautés francophones issues de l’immigration,” explique Marielle Lifandi-Vieira.

Arrivée récemment au Canada, elle travaille au sein de la Division scolaire franco-manitobaine (DSFM) et siège au conseil consultatif du sous-ministre de l’Immigration du Canada. Engagée depuis toujours pour la francophonie, elle dit ne pas se considérer comme un “porte-flambeau,” mais comme une “fervente défenseure de la francophonie.”

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À travers le Punch de Noël, l’esprit de la communauté revient en onde

Hugo Beaucamp 4 minute read Preview

À travers le Punch de Noël, l’esprit de la communauté revient en onde

Hugo Beaucamp 4 minute read Saturday, Dec. 6, 2025

L’émission Le Punch de Noël, fera son grand retour cet hiver sur les ondes d’Envol 91 fm.

C’était une émission phare, animée par feue Denise Lécuyer. Pendant ses 28 années de bénévolat à la radio communautaire, Denise Lécuyer animait chaque samedi le Punch aux fruits. Ce rendez-vous hebdomadaire, qu’elle ne manquait sous aucun prétexte, Denise Lécuyer l’avait aussi décliné pour l’adapter à la période des fêtes de fin d’année.

Pendant 20 ans, le Punch de Noël a été un évènement immanquable pour une partie de la communauté francophone. La sœur et le mari de Denise Lécuyer, Michelle Lécuyer-Hutton et Randy Magirowski ont donc pris la décision de reprogrammer l’émission ce 20 décembre 2025.

À l’époque, les studios de la radio se transformaient en une grande assemblée pendant le Punch, “c’était vraiment fou là-dedans,” se souvient Michelle Lécuyer-Hutton, avec affection. Randy Magirowski, laisse échapper un rire.

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Saturday, Dec. 6, 2025

Marta Guerrero

Michelle Lécuyer-Hutton et Randy Magirowski posent avec les cadeaux qui seront offerts aux enfants le jour de l’émission.

Marta Guerrero
                                Michelle Lécuyer-Hutton et Randy Magirowski posent avec les cadeaux qui seront offerts aux enfants le jour de l’émission.

Un programme qui ouvre la voie

Hugo Beaucamp 5 minute read Preview

Un programme qui ouvre la voie

Hugo Beaucamp 5 minute read Saturday, Nov. 22, 2025

À 5 ans, Éléonore découvre la natation synchronisée… dans sa langue maternelle. Grâce à la détermination de sa mère et à l’engagement de deux jeunes entraîneuses francophones, un tout nouveau programme voit le jour au club Aquatica. Une petite victoire pour la francophonie et pour l’inclusion dans le sport.

Âgée de cinq ans, la petite Éléonore se rend à la pratique de natation artistique tous les mardis après-midi. Grâce à la détermination de sa mère et de ses entraineuses, elle apprend sa discipline dans sa langue maternelle, le français.

“Elle adore danser, elle adore la musique et l’eau,” nous dit sa maman, Geneviève Roy-Wsiaki. “Ça fait des années que je me dis qu’elle adorerait la nage synchronisée.”

Le choix de l’activité s’est donc imposé naturellement. Mais avant qu’Éléonore puisse se lancer à l’eau, il fallait régler un détail.

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Saturday, Nov. 22, 2025

Marta Guerrero photo

‘Enseigner en français c’est un moyen de montrer ta fiertéd’etre francophone,’ dit Chloé Gosselin (à droite) avec sa soeur Calla (à gauche), et leur élève Éléonore.

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                                ‘Enseigner en français c’est un moyen de montrer ta fiertéd’etre francophone,’ dit Chloé Gosselin (à droite) avec sa soeur Calla (à gauche), et leur élève Éléonore.

Carré civique, le soutien générationnel

Jonathan Semah 6 minute read Preview

Carré civique, le soutien générationnel

Jonathan Semah 6 minute read Saturday, Nov. 15, 2025

Je donne en famille consiste à lever des fonds pour l’avenir du carré civique. La particularité de ce soutien c’est qu’il implique différentes générations, notamment les plus jeunes qui peuvent parfois se sentir éloignés des sujets liés au patrimoine.

David Dandeneau tente de partager son engagement à tous et à différentes générations.

Le membre du conseil d’administration des Ami.e.s du Carré civique de Saint-Boniface (ACCSB) a eu l’idée de lever des fonds pour notamment assurer des dépenses opérationnelles et à terme préparer également le processus d’appel d’offres que s’apprête à lancer la Ville de Winnipeg.

C’est à travers l’ACCSB, qui a reçu le statut officiel d’organisme de bienfaisance et peut donc recevoir des dons depuis mars 2022, que le monde pourra donner ponctuellement pour cette campagne.

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Saturday, Nov. 15, 2025

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Bintou Sacko (à gauche) et David Dandeneau

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                                Bintou Sacko (à gauche) et David Dandeneau

Le pouvoir des rencontres

Anaïs Nzelomona 6 minute read Preview

Le pouvoir des rencontres

Anaïs Nzelomona 6 minute read Saturday, Nov. 8, 2025

Depuis plusieurs années, Djehil Togoi, élève de 11e année au Collège Louis-Riel, s’investit dans le programme CanU, un projet caractérisé par ses offres de mentorat et son accompagnement éducatif destiné à soutenir la jeunesse manitobaine.

Pour Togoi, aussi appelé DJ, cette expérience est à la fois une occasion de créer des liens et de se rapprocher d’une communauté.

“Mon expérience CanU a été très enrichissante, explique-t-il. Chaque jour est une nouvelle expérience et chaque expérience m’apporte de nouveaux apprentissages. Je suis vraiment reconnaissant d’avoir découvert ce programme.”

Le 13 novembre, CanU organise le Gala Imagine Stories, une initiative annuelle visant à lever des fonds et à mettre à l’honneur la parole des jeunes. Comme l’explique Roger Berrington, fondateur de l’organisation, “ce gala permet aux élèves de raconter leur histoire mais aussi de montrer leur courage, et ces moments-là marquent leur vie et celle de ceux qui les entourent”. Cette année, l’événement se tiendra au Musée canadien pour les droits de la personne, un choix symbolique qui reflète les valeurs de l’organisation CanU.

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Saturday, Nov. 8, 2025

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Djehil Togoi est élève en 11e année au Collège Louis-Riel, il est également mentor junior au sein de CanU.

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                                Djehil Togoi est élève en 11e année au Collège Louis-Riel, il est également mentor junior au sein de CanU.

La créativité franco-manitobaine rayonne: Anna Binta Diallo expose à travers le pays

Virginie Frere 4 minute read Preview

La créativité franco-manitobaine rayonne: Anna Binta Diallo expose à travers le pays

Virginie Frere 4 minute read Saturday, Nov. 1, 2025

En 2025, l’artiste visuelle franco-manitobaine Anna Binta Diallo connaît une année charnière. De Vancouver à Toronto, en passant par Edmonton et Winnipeg, ses expositions se succèdent, confirmant la place qu’elle occupe désormais parmi les figures majeures de la scène artistique canadienne contemporaine.

Née à Dakar, Sénégal, en 1983 et élevée à Saint-Boniface, Anna Binta Diallo tisse depuis toujours des liens entre les continents et les mémoires. Ses œuvres explorent les intersections entre identité, nostalgie et nature, dans un langage visuel qui conjugue collage, vidéo, graphisme et sculpture.

“Le collage est depuis longtemps au cœur de ma démarche,” confie-t-elle. “J’aime réagencer des images anciennes, des sons, des fragments d’archives pour construire de nouveaux récits.”

L’artiste collecte cartes, livres et photos qu’elle transforme en compositions hybrides, à la croisée du passé et du futur.

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Saturday, Nov. 1, 2025

Alicia Régnier photo

En 2025, l’artiste franco-manitobaine Anna Binta Diallo a multiplié les expositions à travers le pays.

Alicia Régnier photo
                                En 2025, l’artiste franco-manitobaine Anna Binta Diallo a multiplié les expositions à travers le pays.

Hommage vivant à une pionnière du théâtre franco-manitobain

Virginie Frère 6 minute read Preview

Hommage vivant à une pionnière du théâtre franco-manitobain

Virginie Frère 6 minute read Friday, Oct. 17, 2025

Du 22 octobre au 1er novembre 2025, le Théâtre Cercle Molière donnera vie à la figure emblématique de la francophonie manitobaine, Pauline Boutal.

Pour le centenaire du TCM, l’ancienne direction a choisi d’inaugurer sa saison avec la programmation d’une pièce “100 % Manitoba,” comme le dit Marie-Ève Fontaine, nouvelle directrice artistique et co-directrice générale de l’établissement.

Il s’agit de Pauline Boutal, entre les toiles et les planches, œuvre de théâtre écrite par l’une des plus importantes figures de la littérature franco-canadienne de l’Ouest actuelle, Lise Gaboury-Diallo, et mise en scène par Simon Miron, également franco-manitobain.

Le spectacle retrace en deux actes les faits saillants de la vie de Pauline Le Goff Boutal (1894-1992), illustratrice, artiste-peintre, costumière, comédienne, metteuse en scène et première directrice artistique du TCM, qu’elle a dirigé pendant 27 ans.

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Friday, Oct. 17, 2025

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Lise Gaboury-Diallo a mis 4 ans pour donner vie à la figure marquante de la culture franco-manitobaine.

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                                Lise Gaboury-Diallo a mis 4 ans pour donner vie à la figure marquante de la culture franco-manitobaine.

Cinémental, vivre le cinéma francophone

Anaïs Nzelomona 6 minute read Preview

Cinémental, vivre le cinéma francophone

Anaïs Nzelomona 6 minute read Saturday, Oct. 11, 2025

Du 10 au 19 octobre, le Festival Cinémental revient au Centre culturel franco-manitobain (CCFM) pour une 34e édition. À l’honneur, la diversité du cinéma francophone et de la culture francophone au Manitoba, et ailleurs.

L’un des plus anciens festivals de films francophones de l’Ouest du Canada fait son retour pour une 34e édition les fins de semaine du 10 et 17 octobre dans la salle Pauline-Boutal du CCFM. Cinémental propose une programmation qui mêle à la fois fiction, documentaire, drame psychologique et film d’animation venus du Canada, et de la francophonie à l’international. Avec des partenaires comme Téléfilm Canada, le Conseil des arts du Manitoba ou encore la Société de la francophonie manitobaine (SFM), le festival a à cœur, une année encore, de réunir les foules.

Depuis 1992, Cinémental s’efforce de refléter la diversité du cinéma francophone tout en restant proche de son audience, “la stratégie est la même, cependant on évolue avec notre public,” affirme Mélanie Bédard, co- ordonnatrice du festival. Elle poursuit en assurant le caractère inclusif de l’événement, car “c’est un festival pour tous les goûts et tous les âges, une belle occasion de sortir en famille et de créer des nouvelles générations qui viennent au festival.”

Membre du comité de sélection depuis cinq ans, elle explique qu’il est important de “s’assurer de proposer des thèmes actuels, avec une programmation qui fait à la fois rire et pleurer.” Cette année, Cinémental a lieu un peu plus tôt que les années précédentes. À cette période “c’est toujours un moment de l’année un peu calme, avant le gros sprint des fêtes et de noël,” mentionne Bédard, c’est donc un moment où les gens peuvent respirer un peu et venir profiter du cinéma francophone avant de s’avancer vers les fêtes.”

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Saturday, Oct. 11, 2025

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Mélanie Bédard, coordinatrice de Cinemental et membre du comité de sélection.

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                                Mélanie Bédard, coordinatrice de Cinemental et membre du comité de sélection.

Le grand écran au service de la transmission intergénérationnelle

Anaïs Nzelomona 6 minute read Preview

Le grand écran au service de la transmission intergénérationnelle

Anaïs Nzelomona 6 minute read Saturday, Sep. 27, 2025

L’Union nationale métisse Saint-Joseph du Manitoba (UNMSJM) réaffirme son engagement en faveur de la culture et de la transmission intergénérationnelle avec la deuxième édition du Festival du film autochtone. L’évènement se tiendra du dimanche 28 au mardi 30 septembre 2025, dans l’auditorium Martial-Caron de l’Université de Saint-Boniface.

L’UNMSJM organise la 2e édition du festival du film autochtone, qui aura lieu du dimanche 28 au mardi 30 septembre dans l’auditorium Martial-Caron de l’Université de Saint-Boniface. Ce festival tend à s’imposer comme un rendez-vous annuel, mêlant à la fois le monde du cinéma et la culture métisse. Gratuit et ouvert à tous, l’événement tend à devenir un moment phare du calendrier culturel manitobain.

Parmi ces trois journées de cinéma gratuit, deux sont destinées au grand public et une, celle du lundi, est réservée aux programmes scolaires, avec une variété dans le catalogue qui comprend des films en français, sous-titrés en français, ou avec des sous-titres qui alternent afin de toucher le plus de monde. Grâce au soutien de partenaires tels que l’Université de Saint-Boniface, le gouvernement du Manitoba ou encore la Société de la francophonie manitobaine (SFM), le festival reste accessible gratuitement une année de plus.

Fondée en 1887, l’UNMSJM est l’une des plus anciennes organisations métisses francophones. En relançant le Festival du film autochtone pour une deuxième année consécutive, l’UNMSJM inscrit son action dans une logique de continuité et de transmission.

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Saturday, Sep. 27, 2025

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Mélanie Bédard est membre de l’Union nationale métisse Saint-Joseph du Manitoba et la coordonnatrice de la deuxième édition du festival de films autochtones.

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Le deuxieme édition du Festival du film autochtone ‘dépasse la projection des films,’ dit coordinatrice Mélanie Bédard.

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                                Mélanie Bédard est membre de l’Union nationale métisse Saint-Joseph du Manitoba et la coordonnatrice de la deuxième édition du festival de films autochtones.
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                                Le deuxieme édition du Festival du film autochtone ‘dépasse la projection des films,’ dit coordinatrice Mélanie Bédard.

Winnipeg fête les mots

Anaïs Nzelomona 7 minute read Preview

Winnipeg fête les mots

Anaïs Nzelomona 7 minute read Saturday, Sep. 20, 2025

Chaque automne, Winnipeg devient le théâtre d’une grande fête, le festival THIN AIR/ Livres en fête. La ville se transforme alors en véritable carrefour littéraire. Grâce à sa riche programmation, le festival s’impose comme le rendez-vous des amoureux de la littérature.

Le festival THIN AIR/Livres en fêtes réunit cette année encore les acteurs de la littérature manitobaine. Cette édition 2025 aura lieu du 20 au 28 septembre. L’essence de cette semaine: la célébration de la littérature dans toute sa richesse et sa diversité. On retrouve des ateliers d’écriture en tout genre, des rencontres et même des soirées poétiques. Grâce à Livres en fête, et l’organisation de la Maison Gabrielle-Roy, c’est aussi la littérature francophone que l’on célèbre.

Cette année le festival s’apprête à accueillir des auteurs vedettes comme l’écrivain manitobain David Bergen qui présentera son nouveau drame psychologique Days of Feasting and Rejoicing (Jour de fête et de réjouissance), ou encore jaye simpson, poète oji-cri saulteaux, qui fera raisonner identités autochtone et queer avec A Body More Tolerable (Un corps plus tolérable).

Ces voix anglophones nous rappellent que THIN AIR est un festival bilingue, mais qui à toujours à cœur de donner une place importante à la littérature francophone. Cette année, c’est la Maison Gabrielle-Roy qui se charge de l’organisation et de la programmation gratuite de Livres en fête.

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Saturday, Sep. 20, 2025

Marta Guerrero

Pierre Minkala-Ntadi est professeur de langues et littératures à l’Université de Saint-Boniface.

Marta Guerrero
                                Pierre Minkala-Ntadi est professeur de langues et littératures à l’Université de Saint-Boniface.

Partis trop tôt, mais jamais oubliés: des sacs à dos pour honorer et aider

Émilie Vermette 5 minute read Preview

Partis trop tôt, mais jamais oubliés: des sacs à dos pour honorer et aider

Émilie Vermette 5 minute read Saturday, Sep. 13, 2025

Les citoyens en situation précaire dans les rues de Winnipeg bénéficieront une fois de plus de l’initiative Gone Too Soon — Back Packs from Heaven, officiellement traduit en Partis trop tôt — Sacs à dos venus du ciel, un projet né d’une histoire tragique mais transformé en un geste de solidarité.

Chaque automne, des bénévoles se réunissent pour assembler et distribuer des sacs à dos remplis d’articles essentiels aux citoyens les plus vulnérables de la ville. Pour cette sixième édition de Sacs à dos venus du ciel, l’emballage aura lieu le 22 octobre et la distribution le 24 octobre, entre l’Armée du Salut et Thunderbird House, à l’intersection de Main Street et Higgins Avenue.

L’idée est née en 2019, à la suite d’une tragédie vécue par le fils de Chuck Neufeld, Sean, et sa famille. Destiny, la petite amie de Sean, est décédée des suites d’une addiction et de problèmes de santé mentale. La sœur et la mère de Destiny, ainsi que Sean, ont alors décidé de créer cette initiative pour lui rendre hommage.

Malheureusement, Sean a continué à souffrir de cette perte, ainsi que de dépression, et est décédé d’une surdose un an et demi plus tard. Son père a alors pris les choses en main et s’est davantage impliqué dans Sacs à dos venus du ciel. Dans une publication de Chuck Neufeld et son équipe, il explique que “ces deux jeunes étaient très soucieux du bien-être des autres avant de penser à eux-mêmes. C’est par souci et par préoccupation pour les plus démunis que Sacs à dos venus du ciela été fondé.”

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Saturday, Sep. 13, 2025

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Lise Léveillé et Chuck Neufeld font partie du comité organisateur de Partis trop tôt — Sacs à dos venus du ciel.

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                                Lise Léveillé et Chuck Neufeld font partie du comité organisateur de Partis trop tôt — Sacs à dos venus du ciel.

Josée Levesque: une course pour sensibiliser à la santé mentale

Jonathan Semah 4 minute read Preview

Josée Levesque: une course pour sensibiliser à la santé mentale

Jonathan Semah 4 minute read Saturday, Sep. 6, 2025

Le 7 septembre, Josée Levesque s’en va courir tout autour du périmètre de Winnipeg. Un défi pour lever des fonds au profit de l’Association canadienne de la santé mentale. Un sujet qui la touche particulièrement.

Elle s’y prépare depuis déjà des semaines. Elle y pense depuis longtemps. Ce 7 septembre, à partir de cinq heures du matin, la Franco-Manitobaine entamera une course longue d’environ 90 kilomètres tout autour du périmètre.

“À date, la longueur la plus longue que j’ai courue, c’est 55 kilomètres. Il est prévu que je fasse un 65 kilomètres ces derniers jours. Mais, c’est comme ça que s’est passé ma préparation: chaque jour un peu plus. Ça a été comme une job à temps partiel! Il fallait aussi que je fasse attention à la nutrition, au repos et au temps de récupération. Je m’y prépare depuis six mois, ça sera un défi aussi physique que mental,” note Josée Levesque.

Même si elle est sportive dans la vie, c’est la première fois que Josée Levesque se lance un tel défi. Mais là, ce n’est pas une question de performance, mais plutôt une cause humaine qui la fait avancer.

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Saturday, Sep. 6, 2025

Josée Levesque veut sensibiliser les gens à la santé mentale des hommes, en hommage à l’un de ses cousins et de ses amis. (Alicia Régnier photo)

Josée Levesque veut sensibiliser les gens à la santé mentale des hommes, en hommage à l’un de ses cousins et de ses amis. (Alicia Régnier photo)

Un nouveau souffle pour les paroisses

Hugo Beaucamp 4 minute read Preview

Un nouveau souffle pour les paroisses

Hugo Beaucamp 4 minute read Saturday, Aug. 30, 2025

Longtemps confrontées à un déclin de fréquentation, plusieurs paroisses manitobaines trouvent un nouveau dynamisme grâce à l’immigration. Fidèles et prêtres venus d’ailleurs redessinent aujourd’hui le visage du catholicisme francophone au Manitoba.

Pour le meilleur comme pour le pire, l’Église catholique est étroitement liée avec l’histoire du Manitoba.

À ce jour, le catholicisme est encore la première religion de la province puisqu’environ 21,2 pour cent de la population est de confession catholique selon Statistique Canada.

Au même titre que la religion, l’immigration a elle aussi contribué à façonner le visage du pays d’abord, puis de ses provinces.

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Saturday, Aug. 30, 2025

Marta Guerrero

Albert LeGatt est l’archevêque du diocèse de Saint-Boniface.

Marta Guerrero
                                Albert LeGatt est l’archevêque du diocèse de Saint-Boniface.

Brian Nguyen: quatre langues et un foyer

Hugo Beaucamp 4 minute read Saturday, Aug. 23, 2025

Brian Nguyen est arrivé au Manitoba en 2021 pour y étudier. Vietnamien d’origine, ce jeune homme, qui parle quatre langues, s’investit aujourd’hui avec passion auprès de la communauté francophone.

Si Nhat (Brian) Nguyen est au comptoir du Café Postal sur le Boulevard Provencher. On est en fin de semaine, au début du mois d’avril, et le soleil se montre enfin un peu. Un grand café crème et un large sourire à emporter, s’il vous plaît, de l’autre côté de la rue, à la Maison des artistes visuels francophones (MDA).

Brian Nguyen y travaille, à temps partiel, depuis son arrivée à Winnipeg, en 2021.

En prenant le bus un jour, il passe devant l’ancien hôtel de ville et son jardin de sculpture. Instinctivement, il est sorti à l’arrêt suivant.

Mise à l’épreuve pour le grand écran

Axelle Oulé 6 minute read Preview

Mise à l’épreuve pour le grand écran

Axelle Oulé 6 minute read Saturday, Aug. 16, 2025

Le 48-Hour Film Festival retourne au Centre culturel franco-manitobain (CCFM) pour célébrer sa 10e édition. Un événement unique en son genre.

Le 26 août, le CCFM accueillera une projection spéciale et la remise des prix du 48-Hour Film Festival, un événement qui célèbre la créativité cinématographique en un temps record. Ce festival fait suite à une première présentation au Festival International de Film de Gimli (FIFG) en juillet. Tout a commencé le vendredi 27 juin, lorsque des cinéastes et passionnés de cinéma ont relevé le défi de créer un court métrage en seulement 48 heures. James McLellan, président du conseil d’administration du 48-Hour Film Festival, nous en dit plus sur cette initiative estivale qui unit la communauté autour de l’amour du cinéma.

Cinéaste et professeur de cinéma à l’école secondaire immersion Oak Park, James McLellan, explique que son implication dans le festival — qui faisait alors partie du Winnipeg Film Group — a commencé grâce à ses élèves. “J’avais des étudiants qui participaient à l’événement et connaissaient Ben Williams, fondateur du 48-Hour Film Festival. Ben m’a contacté et m’a fait part de son idée de créer un festival distinct du groupe cinématographique Winnipeg Film group et j’ai immédiatement accepté. J’ai trouvé que ce défi de 48 heures était tellement bien pour le développement des étudiants en tant que jeunes créateurs de films.”

C’était lors de son parcours au secondaire que Adam Yarish, l’ancien étudiant de James McLellan dans le programme immersion à Oak Park, a aussi découvert le 48.

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Saturday, Aug. 16, 2025

Gracieuseté

James McLellan est le président du conseil d’administration du 48-Hour Film Festival.

Gracieuseté
                                James McLellan est le président du conseil d’administration du 48-Hour Film Festival.

Le centre d’interprétation Saint-Léon: là où souffle l’esprit de la nature et de l’innovation

Camille Harper 6 minute read Preview

Le centre d’interprétation Saint-Léon: là où souffle l’esprit de la nature et de l’innovation

Camille Harper 6 minute read Saturday, Jul. 19, 2025

Avec ses galeries interactives, ses sentiers en pleine nature et son riche contenu éducatif, le Centre d’interprétation Saint-Léon est bien plus qu’un simple musée rural. En 2025, la communauté célèbre les 20 ans du premier parc éolien du Manitoba — une réalisation marquante racontée au cœur du Centre. Entre salamandres mystérieuses, énergies vertes et oiseaux migrateurs, les visiteurs y découvrent un territoire où science, nature et fierté locale se rencontrent.

Situé près du lac Saint-Léon, le Centre d’interprétation Saint-Léon a toujours eu pour vocation d’éduquer les curieux, qu’ils soient touristes ou de la région, mais aussi de rassurer. Lorraine Mabon, la présidente, raconte:

“Le but original, c’était de parler des salamandres et de leur rôle, parce qu’il y en avait énormément dans la région et les gens en avaient un peu peur. Mais les salamandres, qu’on trouve sur les terres humides, sont une bonne chose: elles sont indicatrices de la bonne santé de l’environnement.

“Un autre fait intéressant, c’est que si elles perdent un membre, elles peuvent le régénérer! Beaucoup de scientifiques étudient cette faculté exceptionnelle.”

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Saturday, Jul. 19, 2025

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Bénévole Lucille Dufresne-Labossière

Alicia Régnier photo
                                Bénévole Lucille Dufresne-Labossière

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