Vous auriez pu être résistant?

Un premier roman pour le docteur Philippe Erhard

Advertisement

Advertise with us

'Qu’est-ce que j’aurais fait dans la France occupée par les Allemands? Est-ce que je serais devenu un héros de la Résistance? Ou bien serais-je devenu nazi?"

Read this article for free:

or

Already have an account? Log in here »

To continue reading, please subscribe:

Monthly Digital Subscription

$1 per week for 24 weeks*

  • Enjoy unlimited reading on winnipegfreepress.com
  • Read the E-Edition, our digital replica newspaper
  • Access News Break, our award-winning app
  • Play interactive puzzles

*Billed as $4.00 plus GST every four weeks. After 24 weeks, price increases to the regular rate of $19.00 plus GST every four weeks. Offer available to new and qualified returning subscribers only. Cancel any time.

Monthly Digital Subscription

$4.75/week*

  • Enjoy unlimited reading on winnipegfreepress.com
  • Read the E-Edition, our digital replica newspaper
  • Access News Break, our award-winning app
  • Play interactive puzzles

*Billed as $19 plus GST every four weeks. Cancel any time.

To continue reading, please subscribe:

Add Free Press access to your Brandon Sun subscription for only an additional

$1 for the first 4 weeks*

  • Enjoy unlimited reading on winnipegfreepress.com
  • Read the E-Edition, our digital replica newspaper
  • Access News Break, our award-winning app
  • Play interactive puzzles
Start now

No thanks

*Your next subscription payment will increase by $1.00 and you will be charged $16.99 plus GST for four weeks. After four weeks, your payment will increase to $23.99 plus GST every four weeks.

Hey there, time traveller!
This article was published 09/04/2016 (3479 days ago), so information in it may no longer be current.

‘Qu’est-ce que j’aurais fait dans la France occupée par les Allemands? Est-ce que je serais devenu un héros de la Résistance? Ou bien serais-je devenu nazi?”

Voilà les questions qui ont conduit le médecin Philippe Erhard à écrire son tout premier roman, The Ladders of Death.

Erhard est médecin à Winnipeg depuis 1982. Depuis qu’il a quitté sa pratique générale à la Clinique Saint-Boniface en 2008 pour se lancer en médecine sportive à la Clinique Pan-Am, le natif de Belfort en France, travaille à un rythme plus décontracté.

DANIEL BAHUAUD PHOTO
Philippe Erhard:
DANIEL BAHUAUD PHOTO Philippe Erhard: "Ce sera un exercice mental très stimulant."

“J’ai enfin le temps de réfléchir. En 2010, j’ai publié un livre sur le mieux-être, Being — A Hiking Guide through Life. J’étais inspiré par mon travail de médecin et par des souvenirs d’une randonnée à pied dans les Vosges. Depuis, et de plus en plus, je suis mes propres conseils sur l’importance de ralentir son train de vie et de se laisser vivre!”

C’est dans un moment de repos et de réflexion que Erhard s’est mis à penser aux choix moraux que font les gens. Surtout à celui de s’engager, ou de ne pas s’engager, dans des situations sociales ou politiques dures, délicates ou déchirantes.

“J’ai pensé aux personnes plutôt passives que j’ai parfois croisées. Des gens qui n’ont pas de position. Qui ne s’engagent pas. D’autres, par contre, qui passent vite à l’engagement. Avec de bonnes ou de mauvaises conséquences. Et je me suis mis à penser à l’occupation allemande. Une situation terrible, extraordinaire, où les choix moraux se sont imposés aux gens.”

Ces réflexions ont conduit à l’écriture de The Ladders of Death, son tout premier roman, auto-publié avec le concours de la Friesen Press, imprimeur à Victoria, en Colombie-Britannique.

Erhard raconte; “À l’origine, je ne pensais pas écrire un roman. C’était plutôt un exercice mental. Mais je suis venu à concevoir les deux personnages clés, Jenny et Paul. Je les imaginais faire leurs choix moraux et passer à l’action à l’époque de l’Occupation.”

Nous sommes donc en 1941. Jenny, une juive de Winnipeg, prend position contre la discrimination antisémite au Manitoba. Elle perd son emploi, quitte pour Londres, où elle devient espionne pour le compte du gouvernement français en exil.

Parallèlement, à Besançon, en France, Paul entame ses études en médecine. On lui demande de joindre une organisation médicale qui supporte l’idéologie nazie. Il refuse, et est rapporté à la Gestapo. Paul s’enfuie pour retrouver la Résistance.

Erhard décrit la suite. “De fil en aiguille, les chemins de Jenny et de Paul se croisent. Le duo doit même se rendre en Suisse, en passant par les échelles de la mort du Jura français. Ce sont d’énormes échelles fabriquées autrefois par des contrebandiers, qui permettent d’escalader les falaises dangereuses qui séparent la France et la Suisse dans cette région.”

En parcourant The Ladders of Death, le lecteur constate une sensibilité aux paysages et aux milieux parcourus par les personnages. “C’est vrai. Ça vient de mon amour des randonnées de marche. Et puis, comme Paul, j’ai fais mes études médicales à Besançon. Et je connais Winnipeg suffisamment pour ajouter de l’authenticité à mes descriptions.

“Pour ce qui est des décisions des personnages, il n’y a vraiment rien de tiré de ma vie, ou encore de celle de mes parents, qui ont connu l’Occupation. Je voulais tout simplement présenter des choix moraux de mes personnages, et d’en décrire la suite. C’est aussi une invitation au lecteur de répéter le même exercice, en se posant la même question: Qu’est-ce que j’aurais fait dans la France occupée par les Allemands?”

redaction@la-liberte.mb.ca

 

— de La Liberté pour le Winnipeg Free Press

Report Error Submit a Tip