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Peut-on se fier au narrateur?

Daniel Bahuaud de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 3 minute read Preview

Peut-on se fier au narrateur?

Daniel Bahuaud de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 3 minute read Saturday, Jun. 24, 2017

En l’espace d’un an, Max et son père déménagent cinq fois. Le père change non seulement de ville et d’emploi, mais de prénom et de nom de famille! Un mystère qui est au cœur de Max Lastname, le premier roman publié par Thea Wortley, auteure de 16 ans.

Pour Thea Wortley, l’auteure du roman pour ados et jeunes adultes Max Lastname écrire, c’est avant tout “jouer avec les points de vue.”

“Quand j’ai lu Les portes tournantes de l’auteur québécois Jacques Savoie, j’étais fascinée par le personnage d’Antoine Blaudelle. C’est un des deux narrateurs du roman, un naïf en qui il ne faut pas mettre toute sa confiance. Au bout de quelques pages, comme lectrice, je commençais à me demander si ce qu’il disait collait vraiment à la vérité,” Thea dit.

D’où l’idée de créer Max, un garçon de 10 ans.

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Saturday, Jun. 24, 2017

À la pêche aux entreprises

Valentin Cueff de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Preview

À la pêche aux entreprises

Valentin Cueff de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Saturday, May. 6, 2017

Alt Hotel, la boulangerie Le Croissant, l’Épi de blé, Thermëa Spa. Qu’ont ces lieux de Winnipeg en commun? Ce sont des compagnies nées dans d’autres contrées francophones, qui ont posé leur valise dans la capitale manitobaine. Entreprises familiales ou grosses sociétés, toutes ont été “séduites” par Mariette Mulaire et son équipe pour venir s’installer dans la province.

Pour Mulaire, le premier défi est souvent de faire connaître le Manitoba en dehors du Canada. “Vous venez d’où?””De Winnipeg.” “C’est où, ça?” “Au Canada.” “Ah, au Québec?” “Pas tout à fait…”

La présidente-directrice générale du WTC a l’habitude d’avoir ce type d’échanges, notamment quand elle se déplace en France pour des forums économiques. “Pour les entreprises, le Manitoba est une alternative qui est mal connue, ou méconnue. Il faut éduquer les gens.”

À l’origine, il y avait l’Agence nationale et internationale du Manitoba (ANIM). Née en 2007, cet organisme avait pour but “d’utiliser le bilinguisme au Manitoba pour aller chercher les marchés francophones.” Mulaire en était la PDG. Elle travaillait de paire avec Michel Simard et Annie Girard pour attirer des investisseurs dans la province, ainsi qu’avec Brigitte Léger dans le dossier de l’immigration économique francophone.

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Saturday, May. 6, 2017

Valentin Cueff photo
Mariette Mulaire, présidente du WTC Winnipeg, va à la pêche aux entreprises francophones pour amener de l’investissement dans la province.

Valentin Cueff photo
Mariette Mulaire, présidente du WTC Winnipeg, va à la pêche aux entreprises francophones pour amener de l’investissement dans la province.

‘Mes origines sont tatouées sur ma peau’

Elisabeth Vetter de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 5 minute read Preview

‘Mes origines sont tatouées sur ma peau’

Elisabeth Vetter de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 5 minute read Saturday, Apr. 15, 2017

Il a réchappé au spleen des venus “d’ailleurs.” Ces autres, qui sans trop savoir pourquoi, jamais ne se sentent apaisés. De cette douleur de déraciné, André Bila en a fait un livre. Ne le dites pas aux Africains retrace son parcours jusqu’à aujourd’hui. Jusqu’à la guérison.

En quittant la République démocratique du Congo, il était aux étoiles. Comme on peut l’être à 17 ans, la tête pleine de rêves et d’espoirs à profusion. En 1996, Bila déménage au Canada avec sa mère, sa sœur et ses deux frères. “Les raisons qui nous ont fait partir à l’époque sont les mêmes pour lesquelles on quitte encore l’Afrique aujourd’hui. L’instabilité, la précarité sociale surtout,” résume-t-il.

Depuis, le Zaïre de Mobutu n’est plus. Et pourtant la jeunesse subsaharienne songe toujours à un ailleurs, biberonnée aux séries U.S., aux Romney Studios et aux magazines sur papier glacé. La famille se pose ainsi à Montréal. “On y parlait français: le choix s’est présenté naturellement.” Vite, la flamme qui l’avait fait s’éloigner de son pays vivote. Pour brusquement s’éteindre. “Tout ce dont j’avais rêvé n’était pas faux. Seulement erroné.”

Sans l’admettre réellement, le jeune homme survit. Sans finir ses études de cinéma, il s’improvise aide-maçon. Sa première emploi. Avec les années, il plaisante: “Ça a duré trois jours! J’ai très vite été démasqué.”

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Saturday, Apr. 15, 2017

Investors behaving badly

By Joel Schlesinger 6 minute read Preview

Investors behaving badly

By Joel Schlesinger 6 minute read Saturday, Apr. 30, 2016

Finance professor Chi Liao’s background in mathematics often comes in handy in her line of work.

After all, both corporate and investment finance are built upon numbers. Yet financial reporting — balance sheets and cash-flow analysis — is not her area of interest.

In fact, her expertise has less to do with the numerical side of money and more to do with how our emotions affect how we manage our hard-earned cash.

“I’ve always been fascinated by people-watching and why it is we do what we do,” says Liao, who studied mathematics and finance before completing a PhD in behavioural finance from the University of Toronto in 2014.

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Saturday, Apr. 30, 2016

MIKE DEAL / WINNIPEG FREE PRESS
Chi Liao, a U of M assistant professor, whose expertise is in behavioural finance, says biases can lead to bad decisions.

MIKE DEAL / WINNIPEG FREE PRESS
Chi Liao, a U of M assistant professor, whose expertise is in behavioural finance, says biases can lead to bad decisions.

Ad another thing: sounding the alarm about advertising’s ill effects on society

By Jen Zoratti 6 minute read Preview

Ad another thing: sounding the alarm about advertising’s ill effects on society

By Jen Zoratti 6 minute read Tuesday, Oct. 22, 2013

Jean Kilbourne was an adbuster long before there was anything close to resembling Adbusters.

When the acclaimed feminist scholar, author, filmmaker and media literacy pioneer, who speaks Thursday at 7:30 p.m., at the University of Winnipeg's Convocation Hall, began tearing advertisements out of magazines and posting them on her refrigerator back in 1968, she didn't know she would start a movement, let alone a respected field of study.

At the time, she just wanted to open people's eyes. She assembled the ads she collected into a slideshow presentation that she took to college campuses in the 1970s. She had one goal: tell anyone who would listen about the damaging effect ads were having on women.

"I was the first person to start talking about the image of women in advertising," Kilbourne, 70, recalls. "(The ads) were outrageous and no one was paying attention to them."

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Tuesday, Oct. 22, 2013

Postmedia Getty Images
Kate Moss in an advertisement. Jean Kilbourne has dissected the ways in which ads create impossible ideals that women must spend an incredible amount of time, energy and money chasing.

Postmedia Getty Images
Kate Moss in an advertisement. Jean Kilbourne has dissected the ways in which ads create impossible ideals that women must spend an incredible amount of time, energy and money chasing.