Applied commerce

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À la pêche aux entreprises

Valentin Cueff de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 5 minute read Preview
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À la pêche aux entreprises

Valentin Cueff de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 5 minute read Saturday, May. 6, 2017

Alt Hotel, la boulangerie Le Croissant, l’Épi de blé, Thermëa Spa. Qu’ont ces lieux de Winnipeg en commun? Ce sont des compagnies nées dans d’autres contrées francophones, qui ont posé leur valise dans la capitale manitobaine. Entreprises familiales ou grosses sociétés, toutes ont été “séduites” par Mariette Mulaire et son équipe pour venir s’installer dans la province.

Pour Mulaire, le premier défi est souvent de faire connaître le Manitoba en dehors du Canada. “Vous venez d’où?””De Winnipeg.” “C’est où, ça?” “Au Canada.” “Ah, au Québec?” “Pas tout à fait…”

La présidente-directrice générale du WTC a l’habitude d’avoir ce type d’échanges, notamment quand elle se déplace en France pour des forums économiques. “Pour les entreprises, le Manitoba est une alternative qui est mal connue, ou méconnue. Il faut éduquer les gens.”

À l’origine, il y avait l’Agence nationale et internationale du Manitoba (ANIM). Née en 2007, cet organisme avait pour but “d’utiliser le bilinguisme au Manitoba pour aller chercher les marchés francophones.” Mulaire en était la PDG. Elle travaillait de paire avec Michel Simard et Annie Girard pour attirer des investisseurs dans la province, ainsi qu’avec Brigitte Léger dans le dossier de l’immigration économique francophone.

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Saturday, May. 6, 2017

Valentin Cueff photo
Mariette Mulaire, présidente du WTC Winnipeg, va à la pêche aux entreprises francophones pour amener de l’investissement dans la province.

Valentin Cueff photo
Mariette Mulaire, présidente du WTC Winnipeg, va à la pêche aux entreprises francophones pour amener de l’investissement dans la province.
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‘Mes origines sont tatouées sur ma peau’

Elisabeth Vetter de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 5 minute read Preview
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‘Mes origines sont tatouées sur ma peau’

Elisabeth Vetter de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 5 minute read Saturday, Apr. 15, 2017

Il a réchappé au spleen des venus “d’ailleurs.” Ces autres, qui sans trop savoir pourquoi, jamais ne se sentent apaisés. De cette douleur de déraciné, André Bila en a fait un livre. Ne le dites pas aux Africains retrace son parcours jusqu’à aujourd’hui. Jusqu’à la guérison.

En quittant la République démocratique du Congo, il était aux étoiles. Comme on peut l’être à 17 ans, la tête pleine de rêves et d’espoirs à profusion. En 1996, Bila déménage au Canada avec sa mère, sa sœur et ses deux frères. “Les raisons qui nous ont fait partir à l’époque sont les mêmes pour lesquelles on quitte encore l’Afrique aujourd’hui. L’instabilité, la précarité sociale surtout,” résume-t-il.

Depuis, le Zaïre de Mobutu n’est plus. Et pourtant la jeunesse subsaharienne songe toujours à un ailleurs, biberonnée aux séries U.S., aux Romney Studios et aux magazines sur papier glacé. La famille se pose ainsi à Montréal. “On y parlait français: le choix s’est présenté naturellement.” Vite, la flamme qui l’avait fait s’éloigner de son pays vivote. Pour brusquement s’éteindre. “Tout ce dont j’avais rêvé n’était pas faux. Seulement erroné.”

Sans l’admettre réellement, le jeune homme survit. Sans finir ses études de cinéma, il s’improvise aide-maçon. Sa première emploi. Avec les années, il plaisante: “Ça a duré trois jours! J’ai très vite été démasqué.”

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Saturday, Apr. 15, 2017
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Ad another thing: sounding the alarm about advertising’s ill effects on society

By Jen Zoratti 6 minute read Preview
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Ad another thing: sounding the alarm about advertising’s ill effects on society

By Jen Zoratti 6 minute read Tuesday, Oct. 22, 2013

Jean Kilbourne was an adbuster long before there was anything close to resembling Adbusters.

When the acclaimed feminist scholar, author, filmmaker and media literacy pioneer, who speaks Thursday at 7:30 p.m., at the University of Winnipeg's Convocation Hall, began tearing advertisements out of magazines and posting them on her refrigerator back in 1968, she didn't know she would start a movement, let alone a respected field of study.

At the time, she just wanted to open people's eyes. She assembled the ads she collected into a slideshow presentation that she took to college campuses in the 1970s. She had one goal: tell anyone who would listen about the damaging effect ads were having on women.

"I was the first person to start talking about the image of women in advertising," Kilbourne, 70, recalls. "(The ads) were outrageous and no one was paying attention to them."

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Tuesday, Oct. 22, 2013

Postmedia Getty Images
Kate Moss in an advertisement. Jean Kilbourne has dissected the ways in which ads create impossible ideals that women must spend an incredible amount of time, energy and money chasing.

Postmedia Getty Images
Kate Moss in an advertisement. Jean Kilbourne has dissected the ways in which ads create impossible ideals that women must spend an incredible amount of time, energy and money chasing.
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Le Fil des francophiles – Monique LaCoste

Camille Harper-Séguy de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Preview
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Le Fil des francophiles – Monique LaCoste

Camille Harper-Séguy de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Saturday, Jan. 19, 2013

LA voix de la Franco-Manitobaine Monique LaCoste est l’une des plus connues au Manitoba, et même en Amérique du Nord, sans pour autant que les gens le réalisent. Depuis 25 ans en effet, en plus de son emploi, Monique LaCoste travaille comme voix-off sur de nombreux projets corporatifs et communautaires.

“Ma voix est dans des musées partout au Canada, en anglais et en français,” racontet- elle. “C’est aussi moi qui ai enregistré la narration des films au Planétarium du Manitoba, en anglais. De plus, j’enregistre beaucoup de systèmes téléphoniques pour des entreprises et des organismes partout en Amérique du Nord, notamment en français aux États-Unis pour leurs clients québécois.”

Quand elle était annonceure à Radio-Canada, de 1988 à 2006, Monique LaCoste a commencé à recevoir et accepter des contrats d’enregistrement de voix-off pour des textes en français.

“Je prends plaisir à bien lire des textes dès la première prise,” confie Monique LaCoste. “J’ai toujours eu de la facilité avec la lecture à haute voix et j’ai toujours adoré ça. J’aime le défi d’explorer divers registres de voix selon le produit. On ne lit pas une annonce commerciale comme un documentaire ou comme un texte pour enfants.

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Saturday, Jan. 19, 2013

Monique LaCoste

Monique LaCoste
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Remettre le pied à l’étrier

William Sineux / Le fil des francophiles Winnipeg Free Press 4 minute read Preview
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Remettre le pied à l’étrier

William Sineux / Le fil des francophiles Winnipeg Free Press 4 minute read Saturday, Jun. 9, 2012

L’INTÉGRATION sociale par le travail n’est pas encore devenue un rêve utopique.

L’entreprise à laquelle appartient le francophone Jean Luc Beaudry, Warm Up Winnipeg (B.U.I.L.D) est là pour le démontrer. En effet, cette entreprise d’une cinquantaine d’employés rénove les maisons de la région pour réduire leurs dépenses énergétiques. Mais l’originalité de cette entreprise demeure aussi dans son recrutement.

Un programme d’intégration sociale “Nous recrutons en priorité les personnes qui ont besoin d’un travail pour se réintégrer socialement,” déclare le co-ordonnateur du recrutement et de l’apprentissage, Jean-Luc Beaudry. “Des autochtones en majorité, des réfugiés, des immigrés ou encore des personnes qui sortent de prison ou qui ont eu des problèmes avec la justice les empêchant de retrouver un travail. Il existe encore beaucoup de discrimination dans le milieu du travail et toutes ces personnes ont un mal fou à se réintégrer. Nous voulons donc les aider à mettre le pied à l’étrier. Car sans emploi, il est pratiquement impossible de se réintégrer et pour gagner sa vie beaucoup sont alors obligés d’entrer dans l’illégalité des marchés noirs.”

L’entreprise recrute ainsi les personnes qui ont un passif pouvant faire obstacle à leur recherche d’emploi. C’est pourquoi les employés doivent suivre dans un premier temps un programme de formation et d’apprentissage en charpenterie et en plomberie. Puis, la durée normale de travail doit être de six mois pour assurer un certain renouvellement des effectifs et donner sa chance au plus grand nombre.

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Saturday, Jun. 9, 2012

William Sineux de La Liberté
Le coordinateur du recrutement et de l'apprentissage chez Warm Up Winnipeg (B.U.I.L.D), Jean-Luc Beaudry.

William Sineux de La Liberté
Le coordinateur du recrutement et de l'apprentissage chez Warm Up Winnipeg (B.U.I.L.D), Jean-Luc Beaudry.
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Chanter et s’amuser

William Sineux 3 minute read Preview
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Chanter et s’amuser

William Sineux 3 minute read Saturday, Jun. 2, 2012

JANIQUE Freynet-Gagné est probablement la plus jeune entrepreneuse de Winnipeg.

À l’âge de 16 ans, elle a créé Fasilachanter, sa propre compagnie de cours de chant, qui fête cette année son cinquième anniversaire. Une réussite loin d’être anodine.

“Dans notre contexte de langue minoritaire, il m’était cher d’ouvrir les jeunes à la musique francophone et de leur permettre de la chanter,” explique Janique Freynet-Gagné.

“C’est pourquoi j’ai décidé de transmettre ma passion pour le chant et la langue française à travers des cours pour jeunes de 7 à 13 ans. C’est à cet âge-là que les goûts musicaux naissent et il est important d’ouvrir ces jeunes à la musique francophone pour faire perdurer et rayonner notre culture.”

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Saturday, Jun. 2, 2012

WILLIAM SINEUX DE LA LIBERTÉ
Janique Freynet-Gagné est probablement l’une des plus jeunes entrepreneuses de Winnipeg avec sa compagnie de cours de chants en français pour les jeunes.

WILLIAM SINEUX DE LA LIBERTÉ
Janique Freynet-Gagné est probablement l’une des plus jeunes entrepreneuses de Winnipeg avec sa compagnie de cours de chants en français pour les jeunes.
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En hommage à sa mère

Camille Seguy / De la liberté pour le Winnipeg Free Press 3 minute read Preview
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En hommage à sa mère

Camille Seguy / De la liberté pour le Winnipeg Free Press 3 minute read Saturday, May. 19, 2012

ORIGINAIRE de Saint-Georges, Della Vincent Clark a commencé à coudre à 11 ans.

“J’ai appris de ma mère, Florette Vincent,” racontet- elle. “Elle fabriquait des mitaines.

Elle a tenu le magasin Flo’s Leather Crafts, qu’elle avait créé, pendant 30 ans avant de prendre sa retraite il y a plus de 15 ans. Je l’aidais beaucoup au magasin.”

Florette Vincent a transmis à sa fille sa passion de la maroquinerie, mais ce n’est qu’après son décès, fin 2011, que Della Vincent Clark a décidé de reprendre en main Flo’s Leather Crafts.

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Saturday, May. 19, 2012

CAMILLE SÉGUY / LA LIBERTÉ
Della Vincent Clark est une des rares femmes non-autochtones à maîtriser l’art de la maroquinerie des Premières Nations.

CAMILLE SÉGUY / LA LIBERTÉ
Della Vincent Clark est une des rares femmes non-autochtones à maîtriser l’art de la maroquinerie des Premières Nations.

Becoming a hairstylist today goes far beyond knowing your way around a pair of scissors

By Carolin Vesely 8 minute read Preview

Becoming a hairstylist today goes far beyond knowing your way around a pair of scissors

By Carolin Vesely 8 minute read Tuesday, May. 15, 2012

There's a scene in the movie Grease where Frenchy, the "ne'er do well" would-be beautician, is visited by a crooning angel who tries to get her to wake up and smell the Barbicide regarding her lack of talent in her chosen field.

Not only has Frenchy "flunked shampoo," her failure is further highlighted on screen by the fact that she has inadvertently dyed her hair a bright shade of pink.

Roberto Sinopoli hates that scene.

As director of the newly opened Aveda Institute Winnipeg, the words "beauty school dropout" aren't exactly music to his ears. In fact, he thinks the term "beauty school" itself could use a makeover.

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Tuesday, May. 15, 2012

Wayne Glowacki / Winnipeg Free Press
Derek Campbell will put in 3,000 hours of training to become a licensed hairstylist.

Wayne Glowacki / Winnipeg Free Press
Derek Campbell will put in 3,000 hours of training to become a licensed hairstylist.
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Spécialiste des bâtons

Camille Séguy de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Preview
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Spécialiste des bâtons

Camille Séguy de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Saturday, Apr. 21, 2012

LA passion d’Isaac Girardin pour les bâtons de jonglage, ou Jest Stix, remonte à son enfance.

“La première fois que j’ai eu des bâtons de jonglage, j’avais sept ans,” se souvient le jeune fabricant de Jest Stix de 24 ans. “C’était mon anniversaire et c’était très populaire à ce moment-là, alors on m’en avait achetés.

À Churchill où il habitait, personne d’autre n’en avait. Il a appris seul à faire quelques figures, mais ses bâtons ont finalement été détruits et il les a oubliés.

Ce n’est qu’à 18 ans qu’Isaac Girardin a remanié des bâtons de jonglage.

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Saturday, Apr. 21, 2012

CAMILLE SÉGUY / LA LIBERTE
Isaac Girardin est devenu le spécialiste des bâtons de jonglage au Manitoba.

CAMILLE SÉGUY / LA LIBERTE
Isaac Girardin est devenu le spécialiste des bâtons de jonglage au Manitoba.
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La passion de bien manger

Camille Séguy de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Preview
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La passion de bien manger

Camille Séguy de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Saturday, Mar. 17, 2012

QUAND elle était jeune, la Franco-Manitobaine aujourd’hui âgée de 38 ans et mère de trois enfants, Joanne Gobeil, ne cuisinait pas. Mais quand à 21 ans, son père a clamé qu’elle ne saurait pas même faire bouillir de l’eau, elle a relevé le défi.

“J’ai fait à souper à mon père la semaine suivante pour la première fois,” se souvientelle, “et il a aimé donc il est revenu manger chez nous de plus en plus souvent. Ça s’est avéré naturel pour moi de savoir cuisiner. J’ai alors reçu de plus en plus de monde à manger, jusqu’à créer ma propre entreprise de traiteur en 2010, Fried Green Tomatoes.”

Joanne Gobeil se dit artiste de la cuisine.

“Comme l’artiste qui voit une image en regardant un canevas blanc, moi je vois une recette en regardant dans mon frigo,” confiet- elle. “Juste en voyant des aliments ou en lisant une recette, je suis capable de la goûter dans ma tête et d’y ajouter une sauce ou des ingrédients qui iraient bien avec. J’aime essayer de nouvelles choses.”

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Saturday, Mar. 17, 2012

CAMILLE SÉGUY / LA LIBERTE
Joanne Gobeil dans sa cuisine de Fried Green Tomatoes.

CAMILLE SÉGUY / LA LIBERTE
Joanne Gobeil dans sa cuisine de Fried Green Tomatoes.
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Du Pérou au Manitoba

By Camille Séguy de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 3 minute read Preview
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Du Pérou au Manitoba

By Camille Séguy de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 3 minute read Saturday, Feb. 25, 2012

Quand le Métis de La Broquerie, Miguel Vielfaure, s'est rendu au Pérou en mai 2006, il n'avait alors pas l'intention de se lancer dans le commerce équitable. C'est pourtant ce qu'il a développé en créant Etchiboy, début 2007.

"Quand je suis allé au Pérou, j'ai trouvé sur un marché des ceintures faites sur un métier tisser très semblables aux ceintures fléchées métisses," raconte Miguel Vielfaure. "Ä mon retour au Canada, la Fédération des Métis du Manitoba m'en a commandées 26.

"J'ai donc contacté une amie Lima, qui m'a mis en contact avec l'Association des mères célibataires El Telar, proche de Cuzco, pour la fabrication des ceintures," poursuit-il. "En les rencontrant, par le biais d'Internet, j'ai décidé de me lancer dans le commerce équitable et de créer Etchiboy."

El Telar rassemble 20 mères célibataires, veuves ou abandonnées, dans les communautés rurales de Cuzco. Elles ont accès sept métiers tisser pour fabriquer les commandes provenant 80 % de Miguel Vielfaure et 20 pourcentage du marché local.

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Saturday, Feb. 25, 2012

Camille S��guy
Miguel Vielfaure emploie 20 m��res c��libataires d�Am��rique du Sud pour confectionner les produits Etchiboy.

Camille S��guy
Miguel Vielfaure emploie 20 m��res c��libataires d�Am��rique du Sud pour confectionner les produits Etchiboy.
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Une boutique à Banff

Jocelyne Nicolas de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Preview
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Une boutique à Banff

Jocelyne Nicolas de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Saturday, Jan. 28, 2012

Le propriétaire de Gord's Ski & Bike, Jean-Franßois Ravenelle, essaie de rompre l'humilité des Manitobains en ce qui concerne leurs habiletés en ski.

"Quand quelqu'un rentre Gord's pour s'acheter des skis, on leur demande d'estimer leur habileté," raconte-t-il. "Tout le monde se croit intermédiaire, pour la simple raison qu'ils viennent du Manitoba. Moi, je suis convaincu que les skieurs manitobains sont parmi les meilleurs au Canada."

"Ce n'est pas parce que tu ne vis pas dans les montagnes que tu n'es pas bon en ski," lance-t-il. "Je dirais même que les Manitobains sont plus passionnés que ceux qui vivent dans les régions montagneuses. Ce sont les Manitobains qu'on retrouve sur les pentes sous la pluie. Ce sont les Manitobains qui se lancent 8 h du matin et ne l¢chent pas jusqu' la tombée de la nuit. Pour nous, nos journées de ski sont précieuses et on ne les rate pas."

Son opinion mérite bien d'être entendue. Jean-Franßois Ravenelle est originaire de Montréal, et a été guide de ski Mont Tremblant. Par la suite, il a été consultant pour plusieurs grands magasins sportifs au Manitoba et un commerce de ski américain très connu lui avait offert un poste.

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Saturday, Jan. 28, 2012

Jocelyne Nicolas / LA LIBERTE
Jean-Franvçois Ravenelle a repris les reines de Gord's Ski & Bike en 2008, et annonce la troisivème installation du magasin à Banff en Alberta.

Jocelyne Nicolas / LA LIBERTE
Jean-Franvçois Ravenelle a repris les reines de Gord's Ski & Bike en 2008, et annonce la troisivème installation du magasin à Banff en Alberta.
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Ä la mode winnipégoise

By Jocelyne Nicolas de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Preview
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Ä la mode winnipégoise

By Jocelyne Nicolas de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Saturday, Jan. 14, 2012

‘J'AI toujours adoré les blogues de mode,” lance la Franco-Manitobaine Janelle Wookey. “Mais je ne trouvais que des sites qui discutaient des tendances à New York, à Paris ou bien à Milan. Toujours les mêmes villes, jamais du contenu canadien. Pourtant, je sais qu’on a du goût et que la mode est bien vivante ici. Je n’en revenais pas qu’il n’y avait aucun site à notre sujet.”L'idée de montrer les Canadiens sous toutes leurs coutures et dans toute leur beauté, dans la rue et dans la vie de tous les jours, l'a suivie un bon moment avant qu'elle n'agisse.

"Je cherchais sur Google Canada street style," continue Janelle Wookey. "Je voulais voir des images de gens de chez nous. Il n'y avait rien du tout au Canada, et même le nom de domaine canadastreetstyle.com était disponible. Je l'ai vite acheté, mais sans savoir ce que j'allais faire avec un site Web."

Suite un séjour inspirant Montréal, Janelle Wookey a conßu le site comme il est aujourd'hui. Des photographes bénévoles Winnipeg, Montréal, Vancouver, Toronto et Victoria parcourent leur ville respective, cherchant des citoyens avec une mode intéressante ou unique. Le site les montre en photos avec une brève description de l'origine de leurs vêtements et leurs accessoires.

Sur le site, on trouve Janessa, une artiste winnipégoise qui s'est créé un look la fois unique, mais pratique pour l'hiver canadien. Dans un manteau en jeans et une jupe achetée dans une boutique d'occasion de style vintage Oh So Lovely, Janessa porte des bottes jaunes. Ses lunettes roses d'occasion ont été achetées la boutique Vintage Glory et pour accessoriser le tout, elle a volé son sac Tintin son copain. Page après page, le site montre en détails les trésors de mode dénichés par ces Canadiens ordinaires.

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Saturday, Jan. 14, 2012

Cindy Titus / La Liberté
Janelle Wookey, fondatrice du blogue Canada Street Style.

Cindy Titus / La Liberté
Janelle Wookey, fondatrice du blogue Canada Street Style.