Plus de 40 ans de voyages

Une fête communautaire devenue internationale

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Depuis plus de 40 ans, Hélène Martin ne passe pas l’hiver sans sortir sa ceinture fléchée. La Bonifacienne est une des premières forces motrices du Festival du Voyageur. Elle a vu une fête communautaire devenir un phénomène international.

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This article was published 13/02/2016 (3576 days ago), so information in it may no longer be current.

Depuis plus de 40 ans, Hélène Martin ne passe pas l’hiver sans sortir sa ceinture fléchée. La Bonifacienne est une des premières forces motrices du Festival du Voyageur. Elle a vu une fête communautaire devenir un phénomène international.

Depuis la première année du Festival, Hélène Martin s’est fait un devoir d’assister au Bal du gouverneur, l’évènement phare du Festival du Voyageur devenu en 2015 le Festin du Voyageur et en 2016 la Soirée Communautaire. “Je n’ai jamais manqué un seul Bal du gouverneur. Cette année, ce sera la première fois. Je serai au soleil, pour une fois. En passant, c’est l’évènement qui a changé le moins.”

Hélène Martin a travaillé pour le Festival, depuis ses débuts dans le parc Provencher en 1970, jusqu’en 1994. “Au début, le Festival appartenait à la Ville de Saint-Boniface, qui ne faisait pas encore partie de Winnipeg. Il y avait un défilé, des gens distribuaient de la soupe aux pois et des groupes chantaient des chansons folkloriques ici et là. Il n’y avait qu’un seul relais, dans le gymnase de l’actuel Centre culturel franco-manitobain. Il y avait aussi un château de glace, comme à Québec.”

RUBY IRENE PRATKA PHOTO
Hélène Martin, membre du comité organisateur fondateur du Festival du Voyageur, arbore sa ceinture fléchée du Festival.
RUBY IRENE PRATKA PHOTO Hélène Martin, membre du comité organisateur fondateur du Festival du Voyageur, arbore sa ceinture fléchée du Festival.

“Je pense qu’au début on s’inspirait beaucoup du Carnaval de Québec. Pendant plusieurs années, il y avait plein de choses qui n’avaient pas rapport avec la mission du Festival. Il y avait même un concours de la Reine. J’ai recommandé qu’on l’élimine, ce qu’on a finalement fait, et c’est quelque chose dont je suis très fière. Des choses pas mal ridicules ont été faites pour attirer les foules dans le temps, comme un concours de démolition. Ils ont essayé d’imiter des festivals d’ailleurs, mais ce n’était pas notre culture.”

Le travail d’Hélène Martin a été animé par sa passion pour l’histoire et la culture franco-manitobaines. Elle a dirigé le programme scolaire et le programme historique du Festival, et “passé une bonne partie des années 1980 à fouiller dans les archives” pour assurer une reproduction aussi fidèle que possible du fort Gibraltar. “Vous savez ce que c’était, un voyageur ? C’était un des personnages historiques qui ont ouvert le Canada. La plupart étaient francophones. Ça fait partie de notre histoire. Il faut que le Festival garde son côté historique.”

Hélène Martin est visiblement fière d’avoir travaillé sur un Festival plus épuré et plus lié aux traditions des voyageurs, plus axé vers la transmission de ces traditions. « Dès la deuxième année du Festival, on a décidé qu’il fallait impliquer les jeunes, et c’était là le début du programme scolaire, quand les Voyageurs officiels ont commencé à aller dans les écoles et parlent de notre culture aux élèves.

“Maintenant, la Ville de Winnipeg appuie le Festival. Mais dans les années 1980, ils ont même essayé de former leur propre festival pour nous concurrencer. Bien entendu, il n’y avait pas grand monde à leur affaire. Quelques années plus tard, il y a eu même une cérémonie sur le pont Provencher où leur mascotte serrait la main de la nôtre. Depuis, ils ne font plus leur festival, et les gens de Winnipeg viennent tous chez nous. Le Festival du Voyageur n’est plus seulement un petit festival communautaire.”

Pour Hélène Martin, l’expansion du Festival était nécessaire. “Au tout début on était strictement un festival francophone et communautaire. Mais on ne pouvait pas refuser des gens qui voulaient aider, et on est devenu un festival bilingue. Année après année, il y a des gens qui arrivent d’ailleurs. Il y a des gens qui viennent de la Louisiane ou du Mexique rien que pour le Festival. Les gens viennent, puis l’année suivante ils amènent d’autres personnes et ça fait boule de neige. Il fallait absolument que le Festival grandisse. Tout le monde qui a travaillé au Festival peut être fier de voir comment il a grandi et ce qu’il apporte à la ville.”

presse3@la-liberte.mb.ca

 

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Updated on Saturday, February 13, 2016 8:34 AM CST: Fixes cutline, fixes story tag

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