La Coupe Grey d’antan: ‘On n’a jamais été hués’
Advertisement
Read this article for free:
or
Already have an account? Log in here »
To continue reading, please subscribe:
Monthly Digital Subscription
$0 for the first 4 weeks*
- Enjoy unlimited reading on winnipegfreepress.com
- Read the E-Edition, our digital replica newspaper
- Access News Break, our award-winning app
- Play interactive puzzles
*No charge for 4 weeks then price increases to the regular rate of $19.00 plus GST every four weeks. Offer available to new and qualified returning subscribers only. Cancel any time.
Monthly Digital Subscription
$4.75/week*
- Enjoy unlimited reading on winnipegfreepress.com
- Read the E-Edition, our digital replica newspaper
- Access News Break, our award-winning app
- Play interactive puzzles
*Billed as $19 plus GST every four weeks. Cancel any time.
To continue reading, please subscribe:
Add Free Press access to your Brandon Sun subscription for only an additional
$1 for the first 4 weeks*
*Your next subscription payment will increase by $1.00 and you will be charged $16.99 plus GST for four weeks. After four weeks, your payment will increase to $23.99 plus GST every four weeks.
Read unlimited articles for free today:
or
Already have an account? Log in here »
Hey there, time traveller!
This article was published 26/11/2015 (3655 days ago), so information in it may no longer be current.
Ken Ploen a été quart-arrière à la belle époque des Blue Bombers de Winnipeg. De ‘957 à ‘967, le membre du Temple de la renommée du football canadien a conduit l’équipe six fois à la finale de la Coupe Grey, et quatre fois à la victoire.
2 décembre 1961. Fin de partie. Tension maximale. Ken Ploen, le quart-arrière des Blue Bombers, sur une impulsion, franchit ‘8 verges à toute allure pour marquer le touchdown gagnant de la 49e Coupe Grey, qui opposait l’équipe winnipégoise aux Tiger Cats de Hamilton.
L’athlète originaire de l’Iowa se souvient bien de l’évènement, qui est resté dans les mémoires comme l’un des plus célèbres touchdown de l’histoire de la Ligue canadienne de football. “On ne peut jamais planifier des moments comme ceux-là. Ils se produisent. J’allais lancer le ballon, mais aucun Bomber n’était libre. J’ai décidé de courir. Et à mon grand étonnement, je me suis retrouvé quelques secondes plus tard dans la end zone des Tiger Cats.” Résultat du coup de dé : 21 à 14 et une troisième Coupe Grey pour le quart-arrière.
Sous le leadership de Ken Ploen, les Bombers ont remporté la Coupe Grey à quatre reprises: en 1958, en 1959, en 1961 et en 1965. Dès son arrivée à Winnipeg en 1957, il était convaincu d’avoir intégré “une équipe du tonnerre.”
“Je connaissais bien le football américain. J’étais quart-arrière des Hawkeyes de l’Université de l’Iowa, et nous venions de remporter le Rose Bowl. Mais je ne connaissais pas les joueurs canadiens. J’ai vite compris que les Canadiens pouvaient être des footballeurs exceptionnels, les égaux des joueurs américains. Le Manitobain Ed Kotowich et l’Albertain Cornel Piper étaient superbes. Je pouvais toujours compter sur eux pour me protéger des charges de l’adversaire. Et le Saskatchewanais Gerry James était un joueur offensif sans pareil.” Ken Ploen est par ailleurs venu à apprécier le football canadien. “Les parties sont plus rapides et plus dynamiques. C’est largement à cause du fait que la ligne défensive est placée une verge en arrière de la ligne offensive. Les joueurs ont donc une plus grande marge de man¦uvre en début de jeu. Les lignes américaines se font face, nez à nez.
“Et puis au Canada, les équipes ont trois essais pour avancer le ballon, au lieu des quatre aux États-Unis. Ce qui donne du mouvement aux parties.” Pour maintenir le calibre élevé de leur jeu, les Blue Bombers et Ken Ploen s’entraînaient à la moindre occasion.
“La plupart de nous avions des jobs à temps plein. C’est juste pour dire que les choses ont bien changé depuis ce temps-là! Moi, j’étais ingénieur avec Martin Paper Products. Après le boulot, on se rendait tous à Saint-Boniface pour pratiquer sur le grand terrain ouvert qui appartenait à Canada Packers. Notre entraîneur principal, Bud Grant, a largement contribué à notre réussite. C’est lui qui a formé l’équipe qui est restée pas mal la même pendant dix ans.
“Mais même avec de bons joueurs, il fallait bien se préparer. En début de saison, on faisait deux pratiques d’affilée. Le reste du temps, on pratiquait des plays variés ‹ des situations offensives, défensives, des passes, des tacles. À la fin des pratiques, on allait à la cafétéria de Canada Packers, où la viande était toujours bonne.
“Et puis on regardait des films des matchs, surtout pour analyser le jeu des équipes adversaires et examiner de plus près leurs meilleurs joueurs.
J’en ai vu des films de Jackie Parker, le quart-arrière des Eskimos d’Edmonton.
“La Ligue avait des équipes fortes. On ne les craignait pas. Mais on les respectait. Dans l’Ouest, c’était les Eskimos. Dans l’Est, c’étaient les Tiger-Cats, bien entendu. Lors des mes années avec l’équipe, ils nous ont disputé la Coupe Grey six fois!” Jusqu’à aujourd’hui, Ken Ploen reste “émerveillé” par l’esprit des Winnipégois. “On n’a jamais été hués. Même quand on perdait, les Winnipégois nous appuyaient. Une année, après avoir perdu la Coupe Grey, on est rentré à Winnipeg, la mine un peu basse. À l’aéroport, une foule nous a chaleureusement accueillis. C’était plus que touchant.”
redaction@la-liberte.mb.ca
— de La Liberté pour le Winnipeg Free Press