French Communication & Culture

CDEM co-holder of WTC Winnipeg licence

Free Press staff 1 minute read Friday, Sep. 26, 2025

The Economic Development Council for Manitoba Bilingual Municipalities has become co-holder of the World Trade Centre Winnipeg licence.

As a result, CDEM is an ex officio member of the World Trade Centre Winnipeg’s board of directors.

CDEM focuses on economic development in Manitoba’s bilingual municipalities, with an emphasis on francophone economic development.

It received half the licence from the Agence nationale et internationale du Manitoba, the previous co-holder.

Introduction to Michif — one word at a time

Gabrielle Piché 4 minute read Preview

Introduction to Michif — one word at a time

Gabrielle Piché 4 minute read Friday, Sep. 19, 2025

Before the wolf can howl, Norman Fleury says a Michif word: Ooyoowuk.

“Ooyoowuk,” Fleury repeats. Or, in English, “howl.”

Ooyoowuk is one of 70 words articulated by Fleury with an animation and English translation to match — all bundled into digital flashcards.

A group of Métis entrepreneurs unveiled their Michif flashcards this week. They join a swelling movement to revitalize the Métis language, which combines languages such as Cree and French.

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Friday, Sep. 19, 2025

MIKAELA MACKENZIE / FREE PRESS

Co-creators of savemichif.ca, Grant and Aynsley Anderson, estimate they have produced 1,500 physical flashcard sets.

MIKAELA MACKENZIE / FREE PRESS
                                Co-creators of savemichif.ca, Grant and Aynsley Anderson, estimate they have produced 1,500 physical flashcard sets.

Quebec language office pressed transit agency for months before Habs playoff run

Maura Forrest, The Canadian Press 5 minute read Preview

Quebec language office pressed transit agency for months before Habs playoff run

Maura Forrest, The Canadian Press 5 minute read Saturday, Sep. 20, 2025

MONTREAL - Quebec's language watchdog contacted the Montreal transit agency at least six times in the wake of a complaint about using the word "go" on city buses to cheer on a local soccer team.

The watchdog — the Office québécois de la langue française — asked for multiple updates on the agency’s efforts to remove the word, and kept the complaint open for nine months until “go” had been scrubbed from more than 1,000 city buses in Montreal, according to emails obtained by The Canadian Press.

The correspondence contrasts with the office’s public comments responding to an April report in the Montreal Gazette that revealed how the transit agency had replaced the expression “Go! Canadiens Go!” on its buses with “Allez! Canadiens Allez!” to appease the watchdog.

The news report, coinciding with the Montreal Canadiens' first home game of the Stanley Cup playoffs, prompted a public outcry and elicited a declaration from French-language Minister Jean-François Roberge in support of the expression “Go Habs Go!”

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Saturday, Sep. 20, 2025

A bus is seen with the expression "Allez! Canadiens Allez!" in Montreal on Thursday, April 24, 2025. THE CANADIAN PRESS/Christinne Muschi

A bus is seen with the expression

36 jours en mer : récit des naufragés qui ont survécu aux hallucinations, à la soif et au désespoir

Par Renata Brito Et Felipe Dana, The Associated Press 23 minute read Preview

36 jours en mer : récit des naufragés qui ont survécu aux hallucinations, à la soif et au désespoir

Par Renata Brito Et Felipe Dana, The Associated Press 23 minute read Monday, Sep. 22, 2025

FASS BOYE, Senegal (AP) — Un mois s’est écoulé lorsque les quatre premiers hommes ont décidé de sauter.

D’innombrables cargos sont passés à côté d’eux, pourtant personne n’est venu à leur secours. Ils n’avaient plus de carburant. La faim et la soif étaient insoutenables. Des dizaines de personnes sont déjà mortes, dont le capitaine.

Le voyage de Fass Boye, petit village de pêche sénégalaise en difficulté économique, jusqu’aux îles Canaries en Espagne, porte d’entrée de l’Union européenne où ils espéraient trouver du travail, était censé durer une semaine. Mais plus d’un mois plus tard, le bateau en bois transportant 101 hommes et garçons s’éloignait de plus en plus de la destination prévue.

Aucune terre n’est en vue. Pourtant, les quatre hommes croient, ou hallucinent, qu’ils peuvent nager jusqu’au rivage. Rester sur le bateau «maudit», pensaient-ils, était une condamnation à mort. Ils ont ramassé des récipients d’eau vides et des planches de bois, tout ce qui pouvait les aider à flotter.

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Monday, Sep. 22, 2025

Papa Dieye, 19 ans, au centre à droite, parle à son père, Badara Dieye, alors qu'ils regardent des photos de son sauvetage sur un téléphone portable, entourés d'autres membres de la famille à Diogo, au Sénégal, le lundi 28 août 2023. (AP Photo/Felipe Dana)

Papa Dieye, 19 ans, au centre à droite, parle à son père, Badara Dieye, alors qu'ils regardent des photos de son sauvetage sur un téléphone portable, entourés d'autres membres de la famille à Diogo, au Sénégal, le lundi 28 août 2023. (AP Photo/Felipe Dana)

C’est au tour des missionnaires africains

Marie BERCKVENS de La Liberté (Collaboration spéciale) pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Saturday, Aug. 10, 2019

Depuis une vingtaine d’années, la contribution de prêtres missionnaires venus d’Afrique est toujours plus évidente dans le diocèse de Saint-Boniface. Joseph Nnadi, professeur retraité de l’Université de Winnipeg, a réfléchi à ce phénomène (1).

Il aime dire de l’abbé d’origine haïtienne Jean-Baptiste Georges, qui séjournait à Saint-Boniface durant les vacances d’été de 1945 à 1949, qu’il s’agit du « premier prototype de missionnaire africain » à Saint-Boniface: « L’archevêque Georges Cabana le faisait venir ici pendant l’été pour l’aider à convaincre les Noirs qui habitaient Saint-Boniface et peut-être aussi Winnipeg de venir à l’église. Les Noirs comme les Autochtones se sentaient négligés, méprisés, déçus... Cet archevêque a devancé les autres. »

Il aura fallu attendre le début des années 1990 pour voir d’autres prêtres africains arriver à Winnipeg, sous l’impulsion de l’archevêque Antoine Hacault. « Aujourd’hui, sous la gouverne de l’archevêque de Saint- Boniface Mgr Albert LeGatt, il y a 61 prêtres en ministère actif, dont 16 sont africains. »

Ce phénomène est appelé « l’évangélisation en sens inversé ». Dans les années 1960, l’évangélisation allait de paire avec la colonisation. « À l’origine du mouvement, l’évangélisation se faisait dans un sens, un peu partout vers l’Afrique et le tiers-monde. Maintenant, les missionnaires quittent l’Afrique pour aller dans les pays où l’Église catholique existe de longue date. L’Afrique a des missionnaires parce qu’elle avait reçu des missionnaires. On voit ce phénomène en France, en Italie, en Angleterre, au Canada... »

André Marchildon : son dynamisme au service de l’aérodynamique

Amélie DAVID de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 3 minute read Saturday, Jun. 29, 2019

ANDRÉ Marchildon, un Franco-Manitobain de 25 ans, n’a plus beaucoup de temps pour lui-même. En ce vendredi de la mi-juin, ce Winnipégois rentre à peine de sa journée de travail qu’il doit déjà se préparer pour son prochain voyage au Texas. Dans ses valises, l’étudiant en ingénierie aérospatiale à l’Université de Toronto emporte une présentation de ses recherches.

Il vient de remporter la bourse Vanier pour ses recherches dans le domaine de l’aérospatiale. Ce prix prestigieux récompense chaque année une centaine d’élèves à travers le Canada pour leurs recherches dans les domaines des sciences humaines, des sciences naturelles, du génie ou encore de la santé, mais aussi leur implication sociale.

André Marchildon : “Cette bourse est une chance, car ça me permet d’aller à plus de conférences et de pouvoir présenter ma recherche à beaucoup plus de monde, comme c’est le cas avec cette conférence au Texas.” Il porte ainsi les couleurs de sa communauté au-delà des frontières du Manitoba.

Actuellement en maîtrise, l’étudiant cherche à rendre les algorithmes utilisés pour calculer le mouvement de l’air autour des avions plus efficaces.

Pas facile, le baseball au féminin

Manella VILA NOVA de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Saturday, Aug. 4, 2018

Quand elle était enfant, Sophie Bissonnette n’avait pas d’intérêt évident pour un sport particulier. Ses parents ont donc décidé de l’inscrire au baseball, la passion de son père, Marc Bissonnette. Devenue elle-même amoureuse du sport, elle a joué pendant 15 ans dans des équipes masculines, puis féminines.

À ses débuts, le baseball était surtout l’occasion pour Sophie Bissonnette de passer du temps avec son père. “Il m’a toujours entraînée, et ça me plaisait beaucoup d’avoir ces moments avec lui. Dans ma première équipe, il y avait six filles et un garçon. Au fil des années, il y a eu de moins en moins de joueuses, jusqu’à ce que je sois la seule de mon équipe.”

Une situation qui a quelque peu préoccupé ses parents. “Ma mère était inquiète que je ne sois qu’avec des garçons. Mes parents m’ont proposé de passer au softball, pour être avec d’autres filles. Mais pour moi, c’est un sport complètement différent, et je ne voulais pas arrêter le baseball.”

Sophie n’a senti une différence que quand elle a commencé à jouer à haut niveau. “L’entraîneur me traitait comme les autres joueurs. Mais je n’étais pas la meilleure, et je sentais que je devais travailler plus fort, parce qu’il y avait des préjugés. Quand il y a 12 garçons et une fille sur le terrain, on remarque la fille et on prête plus attention à ce qu’elle fait. Mais j’avais ma place dans l’équipe, et j’étais prête à tout pour y rester.”

L’avenir de l’Arctique au cœur de Breaking Ice

Morgane Lemée de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Saturday, Apr. 7, 2018

Breaking Ice, c’est un aperçu de la vie sur un brise-glace de recherche, au beau milieu de l’Arctique. À travers son premier long-métrage documentaire, Christopher Paetkau transmet un message sur des enjeux environnementaux cruciaux pour le Canada et le monde entier. Entre frissons et passion.

Christopher Paetkau, Trevor Gill et Carlyle Paetkau ont fondé la maison de production manitobaine Build Films en 2013. Après plusieurs documentaires et publicités, Breaking Ice est leur plus grand projet. Il vise d’ailleurs à répondre au point central de leur mission: les enjeux de l’Arctique.

“Nous travaillons beaucoup dans l’Arctique, surtout sur des aires marines protégées. Au début, c’était une question de curiosité. Puis, ça nous a vraiment pris aux tripes. Une fois là, on réalise à quel point ces paysages sont complexes et fascinants. Pour nous, l’émotion n’est pas d’avoir une caméra entre les mains. Elle vient d’être capable de transmettre un message.

“Quand vous sentez le sol littéralement fondre sous vos pieds et que vous savez que des gens vivent ici, il y a vraiment de quoi se poser des questions. À mon avis, l’Arctique est d’une actualité brûlante. Il y a tant de choses à entreprendre.”

Chasser, pour avoir la conscience tranquille

Daniel Bahuaud de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Preview

Chasser, pour avoir la conscience tranquille

Daniel Bahuaud de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Saturday, Dec. 2, 2017

Vanessa Ahing a été végétarienne pendant plus de quatre années. Par refus de l’industrie de la viande qui, à son avis, est cruelle et nuit à l’environnement. Pourtant, un bon steak lui manquait. Pour réconcilier conscience et palais, un choix nouveau s’imposait...

Un soir de septembre, 2013, Vanessa Ahing rentrait de la campagne, où elle avait abattu son premier chevreuil. Souvenir de l’enseignante de 31ans: “J’étais toute seule. J’avais suivi une formation de chasse pour femmes, organisée par la Manitoba Wildlife Foundation. Mon chevreuil, coupé en quarts, était dans un sac de hockey dans le coffre de ma Honda Civic. C’était mon premier animal. Je voulais vivre l’expérience complète de la chasse. Donc pas question pour moi d’aller chez un boucher. D’ailleurs, j’étais étudiante. Je n’avais pas le fric pour me payer un tel service.

“Je me demandais comment j’allais faire pour préparer cette viande. Je n’ai pas été élevée dans une famille de chasseurs, ou même de jardiniers. Mes parents n’étaient pas prêts à avoir un chevreuil chez eux. Et moi, je vivais dans un petit appartement pour célibataires au centre-ville de Winnipeg.

“Il était tard. Trop tard pour dépecer l’animal tout de suite. Alors, j’ai ouvert les fenêtres de mon appartement. Je me suis endormie dans mon sac de couchage. Le lendemain, j’ai tapé ‘Comment couper de la viande de chevreuil’ sur YouTube. Et je me suis mise à l’œuvre.”

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Saturday, Dec. 2, 2017

Daniel Bahuaud photo
Vanessa Ahing: ‘Je mange du chevreuil, de la bernache et du canard. C’est la viande la plus naturelle qui soit.’

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Vanessa Ahing: ‘Je mange du chevreuil, de la bernache et du canard. C’est la viande la plus naturelle qui soit.’

Riel, le lien entre les francos d’Amérique

Daniel Bahuaud de La Liberté pour le Winnipeg Free Press  4 minute read Preview

Riel, le lien entre les francos d’Amérique

Daniel Bahuaud de La Liberté pour le Winnipeg Free Press  4 minute read Saturday, Nov. 18, 2017

Pour Jocelyn Jalette, bédéiste de Joliette, au Québec, pas besoin d’être métis, ou manitobain, ou encore francophone en milieu minoritaire pour apprécier le combat, le triomphe et la tragédie de Louis Riel. Et voici pourquoi.

Dans La République assassinée des Métis, la bande dessinée de Jocelyn Jalette qui vient tout juste d’être publiée aux Éditions du Phoenix (www.editionsduphoenix.com), des personnages fictifs côtoient Louis Riel et Gabriel Dumont, mais aussi les politiciens Louis-Hippolyte Lafontaine, Louis-Joseph Papineau et Honoré Mercier.

Une palette de personnages pour mieux placer la résistance des Métis dans un contexte francophone plus large, comme le souligne l’auteur de 47 ans :

“Les liens sont étroits entre la résistance des Métis, Louis Riel et les francophones du Québec. Surtout quand on se rappelle que la lutte pour assurer un statut d’égalité entre le français, l’anglais, et les cultures francophone et anglophone, c’est l’affaire de tous les francophones.”

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Saturday, Nov. 18, 2017

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‘Toute la francophonie nord-américaine est liée’: Le bédéiste québécois Jocelyn Jalette a rendu hommage à Louis Riel en visitant, le 8 novembre dernier, la tombe du Père du Manitoba. Riel a été pendu le 16 novembre 1885.

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‘Toute la francophonie nord-américaine est liée’: Le bédéiste québécois Jocelyn Jalette a rendu hommage à Louis Riel en visitant, le 8 novembre dernier, la tombe du Père du Manitoba. Riel a été pendu le 16 novembre 1885.

Traversant le Canada en 20 chansons

Manella Vila Nova 4 minute read Preview

Traversant le Canada en 20 chansons

Manella Vila Nova 4 minute read Saturday, Jul. 8, 2017

De La Rochelle à la Colombie-Britannique en passant par l’Acadie, le Québec, l’Ontario et les Prairies, voici le voyage que proposera la chorale québécoise En Supplément’Air dans la Cathédrale de Saint-Boniface à l’occasion du 150e anniversaire de la Confédération canadienne, le 11 juillet.

Le Chœur En Supplément’Air a été fondé en 2015 par Carole Bellavance, la directrice artistique de la chorale. “Cette année, le chœur compte 300 choristes de toute la province du Québec. Tous les étés, nous organisons une tournée avec une quarantaine d’entre eux. Nous sommes partis le 3 juillet pour un premier concert à Ottawa, puis nous nous rendrons à North Bay, Sault Sainte-Marie, Thunder Bay. Nous terminerons à Winnipeg le 11 juillet,” Bellavance a dit.

C’est la première fois que le chœur se déplace aussi loin à l’ouest du Canada. “Avec notre spectacle Le périple de la chanson francophone en Haute-Amérique, nous voulons faire valoir l’histoire de la chanson francophone au Canada à travers le temps. Nous avons choisi des chansons de partout pour mettre en valeur les régions. Le propos se prête bien à la grande aventure de la francophonie canadienne. J’ai profité du 150e anniversaire de la Confédération pour faire vivre aux choristes les chansons francophones canadiennes, et pas seulement québécoises.”

Harmonisé et orchestré par François Couture, le spectacle met la culture francophone au premier plan. “La culture francophone a été apportée de l’Europe. Pour illustrer cela, notre première chanson s’intitule Je pars à l’autre bout du monde. Au début du spectacle, on se sent vraiment à La Rochelle. Ensuite, on arrive dans les Maritimes avec des chansons qui reflètent l’histoire de l’Acadie, puis du Québec, et le développement de l’Ontario. Nous suivons le trajet de la chanson francophone, d’est en ouest.”

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Saturday, Jul. 8, 2017

Photo gracieuseté Carole Bellavance
Le Choeur En Supplément’Air lors d’un concert au Grand Théâtre de Québec.

Photo gracieuseté Carole Bellavance
Le Choeur En Supplément’Air lors d’un concert au Grand Théâtre de Québec.

Peut-on se fier au narrateur?

Daniel Bahuaud de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 3 minute read Preview

Peut-on se fier au narrateur?

Daniel Bahuaud de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 3 minute read Saturday, Jun. 24, 2017

En l’espace d’un an, Max et son père déménagent cinq fois. Le père change non seulement de ville et d’emploi, mais de prénom et de nom de famille! Un mystère qui est au cœur de Max Lastname, le premier roman publié par Thea Wortley, auteure de 16 ans.

Pour Thea Wortley, l’auteure du roman pour ados et jeunes adultes Max Lastname écrire, c’est avant tout “jouer avec les points de vue.”

“Quand j’ai lu Les portes tournantes de l’auteur québécois Jacques Savoie, j’étais fascinée par le personnage d’Antoine Blaudelle. C’est un des deux narrateurs du roman, un naïf en qui il ne faut pas mettre toute sa confiance. Au bout de quelques pages, comme lectrice, je commençais à me demander si ce qu’il disait collait vraiment à la vérité,” Thea dit.

D’où l’idée de créer Max, un garçon de 10 ans.

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Saturday, Jun. 24, 2017

‘Cette terre n’a fait aucun mal’

Gavin Boutroy de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 5 minute read Preview

‘Cette terre n’a fait aucun mal’

Gavin Boutroy de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 5 minute read Saturday, May. 13, 2017

Le 3 mai, une caravane d’étudiants en architecture paysagiste de l’Université du Manitoba a été accueillie devant le bâtiment d’autogouvernement de la Nation Dakota de Sioux Valley. Ils ont présenté à un comité du conseil de bande leurs plans pour l’aménagement d’un centre de guérison sur les lieux de l’École industrielle indienne de Brandon.

L’École industrielle indienne de Brandon était un pensionnat autochtone où, de 1895 à 1972, des enfants autochtones étaient éduqués par divers ordres religieux selon la politique d’assimilation du gouvernement canadien. Le chef de la Nation Dakota de Sioux Valley, Vincent Tacan, indique qu’il y a grand nombre de survivants de l’ancien pensionnat dans sa Nation.

“Nous avons besoin de guérir. Nous sentons les effets intergénérationnels des pensionnats autochtones. Essayer d’aller de l’avant avant de guérir serait inutile.”

Le Sud-ouest du Manitoba n’a aucun centre de guérison avec un environnement approprié aux cultures autochtones. Le chef Tacan note que les membres de sa Nation en besoin de traitement doivent se rendre à Regina, ou encore en Alberta.

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Saturday, May. 13, 2017

Gavin Boutroy Photo
Della Mansoff, le chef Vincent Tacan, Leona Noel et Toni Pashe examinent la maquette de Gabriel Stacey-Chartrand.

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Della Mansoff, le chef Vincent Tacan, Leona Noel et Toni Pashe examinent la maquette de Gabriel Stacey-Chartrand.

À la pêche aux entreprises

Valentin Cueff de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Preview

À la pêche aux entreprises

Valentin Cueff de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Saturday, May. 6, 2017

Alt Hotel, la boulangerie Le Croissant, l’Épi de blé, Thermëa Spa. Qu’ont ces lieux de Winnipeg en commun? Ce sont des compagnies nées dans d’autres contrées francophones, qui ont posé leur valise dans la capitale manitobaine. Entreprises familiales ou grosses sociétés, toutes ont été “séduites” par Mariette Mulaire et son équipe pour venir s’installer dans la province.

Pour Mulaire, le premier défi est souvent de faire connaître le Manitoba en dehors du Canada. “Vous venez d’où?””De Winnipeg.” “C’est où, ça?” “Au Canada.” “Ah, au Québec?” “Pas tout à fait…”

La présidente-directrice générale du WTC a l’habitude d’avoir ce type d’échanges, notamment quand elle se déplace en France pour des forums économiques. “Pour les entreprises, le Manitoba est une alternative qui est mal connue, ou méconnue. Il faut éduquer les gens.”

À l’origine, il y avait l’Agence nationale et internationale du Manitoba (ANIM). Née en 2007, cet organisme avait pour but “d’utiliser le bilinguisme au Manitoba pour aller chercher les marchés francophones.” Mulaire en était la PDG. Elle travaillait de paire avec Michel Simard et Annie Girard pour attirer des investisseurs dans la province, ainsi qu’avec Brigitte Léger dans le dossier de l’immigration économique francophone.

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Saturday, May. 6, 2017

Valentin Cueff photo
Mariette Mulaire, présidente du WTC Winnipeg, va à la pêche aux entreprises francophones pour amener de l’investissement dans la province.

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Mariette Mulaire, présidente du WTC Winnipeg, va à la pêche aux entreprises francophones pour amener de l’investissement dans la province.

Bernice Parent, maître-bénévole en action

Manella Vila Nova 4 minute read Saturday, Apr. 29, 2017

Bernice Parent a le bénévolat dans le sang. Dès l’école secondaire, elle s’est impliquée dans tous les projets possibles. Rapidement, elle a réalisé qu’une fois engagée, il lui serait impossible de s’arrêter. Ainsi, lorsque s’est présentée l’occasion d’être bénévole et d’en former pour les Jeux du Canada, elle n’a pas hésité une seconde.

L’engagement de Parent en faveur des Jeux du Canada organisés au Manitoba est sa manière de redonner à la communauté. “Je suis capable de le faire, et ça me fait plaisir. C’est une belle opportunité de donner un coup de main là où on peut. C’est important d’aider quand il y a un évènement dans notre ville.”

Durant ses 25 ans de travail dans le domaine corporatif, Parent a eu maintes fois l’occasion de donner des sessions de formation aux dirigeants. Depuis qu’elle a pris sa retraite en 2014, elle a commencé à proposer des cours de yoga et de pleine conscience. “J’ai animé beaucoup de formations dans ma vie, dans ma carrière. Il y a 10 ans, j’ai reçu la certification nécessaire pour enseigner le yoga. Mais j’avais besoin d’ajouter une dimension complémentaire à mon enseignement. Alors je me suis intéressée à la méthode de pleine conscience.”

La pleine conscience, la bénévole la définit comme “l’idée de vivre dans le moment présent, de porter attention à la vie de tous les jours et à ce qu’elle nous offre, sans jugement de valeur. Beaucoup de gens souffrent physiquement ou mentalement dans la vie. La pleine conscience peut vraiment faire une différence.”

‘Mes origines sont tatouées sur ma peau’

Elisabeth Vetter de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 5 minute read Preview

‘Mes origines sont tatouées sur ma peau’

Elisabeth Vetter de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 5 minute read Saturday, Apr. 15, 2017

Il a réchappé au spleen des venus “d’ailleurs.” Ces autres, qui sans trop savoir pourquoi, jamais ne se sentent apaisés. De cette douleur de déraciné, André Bila en a fait un livre. Ne le dites pas aux Africains retrace son parcours jusqu’à aujourd’hui. Jusqu’à la guérison.

En quittant la République démocratique du Congo, il était aux étoiles. Comme on peut l’être à 17 ans, la tête pleine de rêves et d’espoirs à profusion. En 1996, Bila déménage au Canada avec sa mère, sa sœur et ses deux frères. “Les raisons qui nous ont fait partir à l’époque sont les mêmes pour lesquelles on quitte encore l’Afrique aujourd’hui. L’instabilité, la précarité sociale surtout,” résume-t-il.

Depuis, le Zaïre de Mobutu n’est plus. Et pourtant la jeunesse subsaharienne songe toujours à un ailleurs, biberonnée aux séries U.S., aux Romney Studios et aux magazines sur papier glacé. La famille se pose ainsi à Montréal. “On y parlait français: le choix s’est présenté naturellement.” Vite, la flamme qui l’avait fait s’éloigner de son pays vivote. Pour brusquement s’éteindre. “Tout ce dont j’avais rêvé n’était pas faux. Seulement erroné.”

Sans l’admettre réellement, le jeune homme survit. Sans finir ses études de cinéma, il s’improvise aide-maçon. Sa première emploi. Avec les années, il plaisante: “Ça a duré trois jours! J’ai très vite été démasqué.”

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Saturday, Apr. 15, 2017