French Communication and Culture

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Un programme qui ouvre la voie

Hugo Beaucamp 5 minute read Preview
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Un programme qui ouvre la voie

Hugo Beaucamp 5 minute read Saturday, Nov. 22, 2025

À 5 ans, Éléonore découvre la natation synchronisée… dans sa langue maternelle. Grâce à la détermination de sa mère et à l’engagement de deux jeunes entraîneuses francophones, un tout nouveau programme voit le jour au club Aquatica. Une petite victoire pour la francophonie et pour l’inclusion dans le sport.

Âgée de cinq ans, la petite Éléonore se rend à la pratique de natation artistique tous les mardis après-midi. Grâce à la détermination de sa mère et de ses entraineuses, elle apprend sa discipline dans sa langue maternelle, le français.

“Elle adore danser, elle adore la musique et l’eau,” nous dit sa maman, Geneviève Roy-Wsiaki. “Ça fait des années que je me dis qu’elle adorerait la nage synchronisée.”

Le choix de l’activité s’est donc imposé naturellement. Mais avant qu’Éléonore puisse se lancer à l’eau, il fallait régler un détail.

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Saturday, Nov. 22, 2025

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‘Enseigner en français c’est un moyen de montrer ta fiertéd’etre francophone,’ dit Chloé Gosselin (à droite) avec sa soeur Calla (à gauche), et leur élève Éléonore.

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                                ‘Enseigner en français c’est un moyen de montrer ta fiertéd’etre francophone,’ dit Chloé Gosselin (à droite) avec sa soeur Calla (à gauche), et leur élève Éléonore.
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Carré civique, le soutien générationnel

Jonathan Semah 6 minute read Preview
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Carré civique, le soutien générationnel

Jonathan Semah 6 minute read Saturday, Nov. 15, 2025

Je donne en famille consiste à lever des fonds pour l’avenir du carré civique. La particularité de ce soutien c’est qu’il implique différentes générations, notamment les plus jeunes qui peuvent parfois se sentir éloignés des sujets liés au patrimoine.

David Dandeneau tente de partager son engagement à tous et à différentes générations.

Le membre du conseil d’administration des Ami.e.s du Carré civique de Saint-Boniface (ACCSB) a eu l’idée de lever des fonds pour notamment assurer des dépenses opérationnelles et à terme préparer également le processus d’appel d’offres que s’apprête à lancer la Ville de Winnipeg.

C’est à travers l’ACCSB, qui a reçu le statut officiel d’organisme de bienfaisance et peut donc recevoir des dons depuis mars 2022, que le monde pourra donner ponctuellement pour cette campagne.

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Saturday, Nov. 15, 2025

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Bintou Sacko (à gauche) et David Dandeneau

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                                Bintou Sacko (à gauche) et David Dandeneau
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Le pouvoir des rencontres

Anaïs Nzelomona 7 minute read Preview
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Le pouvoir des rencontres

Anaïs Nzelomona 7 minute read Saturday, Nov. 8, 2025

Depuis plusieurs années, Djehil Togoi, élève de 11e année au Collège Louis-Riel, s’investit dans le programme CanU, un projet caractérisé par ses offres de mentorat et son accompagnement éducatif destiné à soutenir la jeunesse manitobaine.

Pour Togoi, aussi appelé DJ, cette expérience est à la fois une occasion de créer des liens et de se rapprocher d’une communauté.

“Mon expérience CanU a été très enrichissante, explique-t-il. Chaque jour est une nouvelle expérience et chaque expérience m’apporte de nouveaux apprentissages. Je suis vraiment reconnaissant d’avoir découvert ce programme.”

Le 13 novembre, CanU organise le Gala Imagine Stories, une initiative annuelle visant à lever des fonds et à mettre à l’honneur la parole des jeunes. Comme l’explique Roger Berrington, fondateur de l’organisation, “ce gala permet aux élèves de raconter leur histoire mais aussi de montrer leur courage, et ces moments-là marquent leur vie et celle de ceux qui les entourent”. Cette année, l’événement se tiendra au Musée canadien pour les droits de la personne, un choix symbolique qui reflète les valeurs de l’organisation CanU.

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Saturday, Nov. 8, 2025

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Djehil Togoi est élève en 11e année au Collège Louis-Riel, il est également mentor junior au sein de CanU.

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                                Djehil Togoi est élève en 11e année au Collège Louis-Riel, il est également mentor junior au sein de CanU.
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Introduction to Michif — one word at a time

Gabrielle Piché 4 minute read Preview
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Introduction to Michif — one word at a time

Gabrielle Piché 4 minute read Friday, Sep. 19, 2025

Before the wolf can howl, Norman Fleury says a Michif word: Ooyoowuk.

“Ooyoowuk,” Fleury repeats. Or, in English, “howl.”

Ooyoowuk is one of 70 words articulated by Fleury with an animation and English translation to match — all bundled into digital flashcards.

A group of Métis entrepreneurs unveiled their Michif flashcards this week. They join a swelling movement to revitalize the Métis language, which combines languages such as Cree and French.

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Friday, Sep. 19, 2025

MIKAELA MACKENZIE / FREE PRESS

Co-creators of savemichif.ca, Grant and Aynsley Anderson, estimate they have produced 1,500 physical flashcard sets.

MIKAELA MACKENZIE / FREE PRESS
                                Co-creators of savemichif.ca, Grant and Aynsley Anderson, estimate they have produced 1,500 physical flashcard sets.
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Un nouveau souffle pour les paroisses

Hugo Beaucamp 4 minute read Preview
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Un nouveau souffle pour les paroisses

Hugo Beaucamp 4 minute read Saturday, Aug. 30, 2025

Longtemps confrontées à un déclin de fréquentation, plusieurs paroisses manitobaines trouvent un nouveau dynamisme grâce à l’immigration. Fidèles et prêtres venus d’ailleurs redessinent aujourd’hui le visage du catholicisme francophone au Manitoba.

Pour le meilleur comme pour le pire, l’Église catholique est étroitement liée avec l’histoire du Manitoba.

À ce jour, le catholicisme est encore la première religion de la province puisqu’environ 21,2 pour cent de la population est de confession catholique selon Statistique Canada.

Au même titre que la religion, l’immigration a elle aussi contribué à façonner le visage du pays d’abord, puis de ses provinces.

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Saturday, Aug. 30, 2025

Marta Guerrero

Albert LeGatt est l’archevêque du diocèse de Saint-Boniface.

Marta Guerrero
                                Albert LeGatt est l’archevêque du diocèse de Saint-Boniface.
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Brian Nguyen: quatre langues et un foyer

Hugo Beaucamp 4 minute read Saturday, Aug. 23, 2025

Brian Nguyen est arrivé au Manitoba en 2021 pour y étudier. Vietnamien d’origine, ce jeune homme, qui parle quatre langues, s’investit aujourd’hui avec passion auprès de la communauté francophone.

Si Nhat (Brian) Nguyen est au comptoir du Café Postal sur le Boulevard Provencher. On est en fin de semaine, au début du mois d’avril, et le soleil se montre enfin un peu. Un grand café crème et un large sourire à emporter, s’il vous plaît, de l’autre côté de la rue, à la Maison des artistes visuels francophones (MDA).

Brian Nguyen y travaille, à temps partiel, depuis son arrivée à Winnipeg, en 2021.

En prenant le bus un jour, il passe devant l’ancien hôtel de ville et son jardin de sculpture. Instinctivement, il est sorti à l’arrêt suivant.

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Mise à l’épreuve pour le grand écran

Axelle Oulé 6 minute read Preview
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Mise à l’épreuve pour le grand écran

Axelle Oulé 6 minute read Saturday, Aug. 16, 2025

Le 48-Hour Film Festival retourne au Centre culturel franco-manitobain (CCFM) pour célébrer sa 10e édition. Un événement unique en son genre.

Le 26 août, le CCFM accueillera une projection spéciale et la remise des prix du 48-Hour Film Festival, un événement qui célèbre la créativité cinématographique en un temps record. Ce festival fait suite à une première présentation au Festival International de Film de Gimli (FIFG) en juillet. Tout a commencé le vendredi 27 juin, lorsque des cinéastes et passionnés de cinéma ont relevé le défi de créer un court métrage en seulement 48 heures. James McLellan, président du conseil d’administration du 48-Hour Film Festival, nous en dit plus sur cette initiative estivale qui unit la communauté autour de l’amour du cinéma.

Cinéaste et professeur de cinéma à l’école secondaire immersion Oak Park, James McLellan, explique que son implication dans le festival — qui faisait alors partie du Winnipeg Film Group — a commencé grâce à ses élèves. “J’avais des étudiants qui participaient à l’événement et connaissaient Ben Williams, fondateur du 48-Hour Film Festival. Ben m’a contacté et m’a fait part de son idée de créer un festival distinct du groupe cinématographique Winnipeg Film group et j’ai immédiatement accepté. J’ai trouvé que ce défi de 48 heures était tellement bien pour le développement des étudiants en tant que jeunes créateurs de films.”

C’était lors de son parcours au secondaire que Adam Yarish, l’ancien étudiant de James McLellan dans le programme immersion à Oak Park, a aussi découvert le 48.

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Saturday, Aug. 16, 2025

Gracieuseté

James McLellan est le président du conseil d’administration du 48-Hour Film Festival.

Gracieuseté
                                James McLellan est le président du conseil d’administration du 48-Hour Film Festival.
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Le centre d’interprétation Saint-Léon: là où souffle l’esprit de la nature et de l’innovation

Camille Harper 6 minute read Preview
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Le centre d’interprétation Saint-Léon: là où souffle l’esprit de la nature et de l’innovation

Camille Harper 6 minute read Saturday, Jul. 19, 2025

Avec ses galeries interactives, ses sentiers en pleine nature et son riche contenu éducatif, le Centre d’interprétation Saint-Léon est bien plus qu’un simple musée rural. En 2025, la communauté célèbre les 20 ans du premier parc éolien du Manitoba — une réalisation marquante racontée au cœur du Centre. Entre salamandres mystérieuses, énergies vertes et oiseaux migrateurs, les visiteurs y découvrent un territoire où science, nature et fierté locale se rencontrent.

Situé près du lac Saint-Léon, le Centre d’interprétation Saint-Léon a toujours eu pour vocation d’éduquer les curieux, qu’ils soient touristes ou de la région, mais aussi de rassurer. Lorraine Mabon, la présidente, raconte:

“Le but original, c’était de parler des salamandres et de leur rôle, parce qu’il y en avait énormément dans la région et les gens en avaient un peu peur. Mais les salamandres, qu’on trouve sur les terres humides, sont une bonne chose: elles sont indicatrices de la bonne santé de l’environnement.

“Un autre fait intéressant, c’est que si elles perdent un membre, elles peuvent le régénérer! Beaucoup de scientifiques étudient cette faculté exceptionnelle.”

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Saturday, Jul. 19, 2025

Alicia Régnier photo

Bénévole Lucille Dufresne-Labossière

Alicia Régnier photo
                                Bénévole Lucille Dufresne-Labossière
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Au Musée Saint-Joseph, là où le patrimoine s’explore grandeur nature

Émilie Vermette 5 minute read Preview
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Au Musée Saint-Joseph, là où le patrimoine s’explore grandeur nature

Émilie Vermette 5 minute read Saturday, Jul. 12, 2025

Au Musée Saint-Joseph, on s’immerge dans le monde des années 1880 à 1930 de la municipalité rurale de Montcalm à partir de villages immersifs et d’artefacts préservés.

Situé à une heure de route au sud de Winnipeg, le Musée Saint-Joseph offre une véritable plongée dans le quotidien des pionniers qui ont façonné la région. Avec ses bâtiments d’époque, ses artefacts soigneusement conservés et son ambiance immersive, ce site patrimonial est bien plus qu’un musée: c’est une expérience vivante et enrichissante, idéale pour les curieux d’histoire comme pour les familles en quête de découverte.

Mais le musée ne se contente pas de montrer le passé — il le fait revivre. Grâce à un calendrier d’activités scolaires, des visites guidées et surtout son festival du patrimoine Montcalm en juin, le site devient un lieu animé où le patrimoine francophone et rural du Manitoba prend tout son sens.

D’ailleurs, Camille Fisette-Mulaire, directrice du Musée Saint-Joseph, affirme que le musée ne cesse d’attirer les touristes grâce à ses villages immersifs et son festival annuel.

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Saturday, Jul. 12, 2025

Musée Saint-Joseph (Marta Guerrero photo)

Musée Saint-Joseph (Marta Guerrero photo)
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Un voyage au cœur de l’héritage métis

Lucille Dourlens 5 minute read Preview
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Un voyage au cœur de l’héritage métis

Lucille Dourlens 5 minute read Monday, Jul. 7, 2025

Installé dans un ancien couvent centenaire, le musée de Saint-Pierre-Jolys invite les visiteurs à plonger dans l’histoire du village et de ses communautés fondatrices. À partir du 5 juin, une toute nouvelle exposition permanente — L’établissement de la Rivière-aux-Rats — met à l’honneur l’héritage métis de la région, des premiers échanges de fourrures jusqu’à l’arrivée du chemin de fer en 1878. Documents rares, cartes anciennes et récits de résistances font revivre une époque charnière du Manitoba. Une halte incontournable pour qui souhaite découvrir le passé vivant de la province.

Roland Gagné, l’actuel président, revient sur le développement du musée. “Ce sont les grands-parents de Sol Desharnais — le commissaire des expositions permanentes – qui ont racheté l’ancien couvent. De là, c’est devenu un musée, puis la cabane à sucre est née.” Sur place, une salle de classe traditionnelle a été reconstituée, témoignant ainsi de l’ancienne activité du musée. En 1985, le musée acquiert par donation la Maison Goulet, située sur le sentier Crow Wing, puis l’année 1998 voit la création de la fameuse cabane à sucre connue pour le célèbre festival du Temps des sucres.

À l’intérieur, l’établissement renferme deux expositions permanentes, une sur l’ancienne église démolie dans la controverse en 1980 et l’autre sur l’artiste de renom originaire de Saint-Pierre-Jolys, Réal Bérard.

Une toute nouvelle exposition

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Monday, Jul. 7, 2025

MARTA GUERRERO PHOTO

Roland Gagné

MARTA GUERRERO PHOTO
                                Roland Gagné
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De l’église au musée: le cœur battant de Richer vous attend

Camille Harper 6 minute read Preview
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De l’église au musée: le cœur battant de Richer vous attend

Camille Harper 6 minute read Saturday, Jun. 28, 2025

Cet été, faites une escale inoubliable à Richer, au cœur du Manitoba, et laissez-vous surprendre par le charme et la richesse du Musée Dawson Trail Museum. Installé dans une ancienne église magnifiquement restaurée, ce musée communautaire unique raconte l’histoire vibrante de la région, tout en devenant un véritable lieu de rassemblement pour les générations d’hier et d’aujourd’hui. Entre expositions fascinantes, activités familiales, marchés d’été et projets culturels, il y a mille et une raisons de venir le découvrir.

Une église sauvée par la passion d’un village

Impliquée dans la genèse du Musée Dawson Trail Museum depuis 2005, Yvonne Godard, aujourd’hui présidente du musée, raconte: “En 1995, les dames du village voulaient sauver l’église, donc elles ont formé un groupe, les Amis de la prière. Mais ça prenait beaucoup d’argent pour entretenir la bâtisse, la cour, le cimetière.

”Donc en 2005, un nouveau comité a été créé, et j’ai été élue présidente. Ça a encore pris presque dix ans pour amasser les fonds pour faire toutes les rénovations, mais finalement on a ouvert notre musée dans l’ancienne église en 2014.”

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Saturday, Jun. 28, 2025

Marta Guerrero photo

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Quand la rivière Winnipeg devient musée

Camille Harper 6 minute read Preview
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Quand la rivière Winnipeg devient musée

Camille Harper 6 minute read Saturday, Jun. 21, 2025

Le long de la rivière Winnipeg, à Saint-Georges, un musée pas comme les autres raconte l’histoire d’un peuple lié à l’eau. Grâce aux objets, aux témoignages et à une vue imprenable sur la rivière, les visiteurs plongent dans une mémoire régionale bien vivante, accessible en français autant qu’en anglais.

À Saint-Georges, le Musée du Patrimoine de la rivière Winnipeg est un incontournable pour comprendre l’histoire et l’identité de la région. Ouvert toute l’année depuis 2019, il est le fruit de la résilience de la communauté après un incendie en 2014 qui avait détruit l’ancien Musée des pionniers.

”Face au feu, la communauté n’a jamais baissé les bras,” affirme la directrice, Diane Dubé. Dès 2015, on travaillait déjà à recréer un musée.”

La reconstruction a permis de concrétiser une vision déjà en marche depuis 2012, celle de “sortir de Saint-Georges pour faire un musée vraiment régional.”

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Saturday, Jun. 21, 2025

Camille Harper

Isabella Johnson travaille au museé.tr

Camille Harper
                                Isabella Johnson travaille au museé.tr
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Un demi-siècle de fête et de fierté à Saint-Joseph

Jean Rony Beaucicault 3 minute read Preview
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Un demi-siècle de fête et de fierté à Saint-Joseph

Jean Rony Beaucicault 3 minute read Saturday, Jun. 7, 2025

AUJOURD’HUI et demain, le Festival du patrimoine Montcalm célèbrera ses 50 ans avec une programmation familiale, festive et gratuite. Depuis 1975, cet évènement porté par le Musée Saint-Joseph incarne l’esprit communautaire et la richesse de la culture franco-manitobaine.

Né en 1975, le Festival du patrimoine Montcalm est devenu, au fil des décennies, un rendez-vous incontournable au sud de la province. Fidèle à sa mission de rassemblement et de transmission, il met à l’honneur l’histoire, la culture et le savoir-faire local dans une ambiance chaleureuse et intergénérationnelle.

Pour marquer son 50e anniversaire, l’édition 2025 proposera un programme haut en couleur: un déjeuner aux crêpes, un défilé, un zoo pour enfants, des spectacles de musique locale, une brasserie en plein air, ainsi qu’une foule d’activités gratuites pour toute la famille. Le tout se déroulera sur le site du Musée Saint-Joseph, qui ouvrira ses portes aux visiteurs sans frais d’entrée pendant toute la durée du festival.

“Toute la musique, les jeux pour enfants, c’est gratuit. Seule la nourriture est à la charge des visiteurs. C’est une journée idéale à vivre en famille,” explique Camille Fisette-Mulaire, directrice générale du Musée Saint-Joseph.

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Saturday, Jun. 7, 2025

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Camille Fisette-Mulaire

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Quebec language office pressed transit agency for months before Habs playoff run

Maura Forrest, The Canadian Press 5 minute read Preview
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Quebec language office pressed transit agency for months before Habs playoff run

Maura Forrest, The Canadian Press 5 minute read Monday, Oct. 20, 2025

MONTREAL - Quebec's language watchdog contacted the Montreal transit agency at least six times in the wake of a complaint about using the word "go" on city buses to cheer on a local soccer team.

The watchdog — the Office québécois de la langue française — asked for multiple updates on the agency’s efforts to remove the word, and kept the complaint open for nine months until “go” had been scrubbed from more than 1,000 city buses in Montreal, according to emails obtained by The Canadian Press.

The correspondence contrasts with the office’s public comments responding to an April report in the Montreal Gazette that revealed how the transit agency had replaced the expression “Go! Canadiens Go!” on its buses with “Allez! Canadiens Allez!” to appease the watchdog.

The news report, coinciding with the Montreal Canadiens' first home game of the Stanley Cup playoffs, prompted a public outcry and elicited a declaration from French-language Minister Jean-François Roberge in support of the expression “Go Habs Go!”

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Monday, Oct. 20, 2025

A bus is seen with the expression "Allez! Canadiens Allez!" in Montreal on Thursday, April 24, 2025. THE CANADIAN PRESS/Christinne Muschi

A bus is seen with the expression
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Musées au rural: les gardiens du patrimoine

Hugo Beaucamp 7 minute read Preview
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Musées au rural: les gardiens du patrimoine

Hugo Beaucamp 7 minute read Saturday, May. 24, 2025

Les régions du Manitoba regorgent de petites villes et villages. Chaque point sur la carte est le fruit d’un héritage souvent conservé par de petits musées dont l’existence est essentielle. Pour préserver le patrimoine, mais aussi la santé des communautés dont ils racontent l’histoire.

L’on ne recense pas loin de 200 musées à travers le Manitoba dont plus d’une quarantaine se trouvent à Winnipeg. Mais l’on en trouve un peu partout dans les régions. À vrai dire, l’on en trouve presque autant qu’il y a de petites villes et villages. D’ailleurs, à l’image du Manitoba et des communautés qui y vivent, les musées reflètent une grande diversité. Certains parlent d’histoire, d’art ou de science. À Saint-Léon, on nous parle de la nature et d’innovation, à Austin, on raconte l’industrie agricole.

Même à l’intérieur de ces grands thèmes, ces musées disséminés çà et là invitent à découvrir les histoires qui sont propres à la région qui les abrite. On retrace l’héritage colonial européen, d’autres préfèrent rappeler celui des peuples autochtones.

Ces musées-là, généralement beaucoup plus modestes que ceux des grands centres urbains, jouent un rôle tout aussi important. C’est en tout cas ce qu’affirme Yves Bergeron, professeur de muséologie et de patrimoine à l’Université du Québec à Montréal (UQAM).

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Saturday, May. 24, 2025

Gracieuseté Université de Brandon

Dr Doug Ramsey est professeur titulaire et directeur du département de développement rural à l’Université de Brandon.

Gracieuseté Université de Brandon
                                Dr Doug Ramsey est professeur titulaire et directeur du département de développement rural à l’Université de Brandon.
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Christian Monnin, ou la chance d’un esprit de famille

Jonathan Semah 7 minute read Preview
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Christian Monnin, ou la chance d’un esprit de famille

Jonathan Semah 7 minute read Saturday, May. 17, 2025

Christian Monnin a été nommé juge à la Cour du Banc du Roi pour le Manitoba au début du mois de mars, un évènement fortement symbolique au regard de son histoire familiale.

Symbolique, et sûrement unique au Manitoba. Comme son grand-père, Alfred, mais aussi son père, Michel, et également son oncle, Marc, Christian Monnin, ancien président de la Société de la francophonie manitobaine (SFM), est devenu lui aussi juge à la Cour du Banc du Roi.

Si c’est une fonction sur laquelle il serait pour lui difficile de se prononcer en début de carrière, une question s’avère pourtant légitime: le monde dans lequel a grandi Christian Monnin a-t-il pu influer sur ses envies et ses aspirations?

“Il y a d’évidence une question de socialisation, qui s’applique à toutes les familles,” note tout d’abord Christian Monnin. “La première fois que j’ai assisté à une cérémonie d’assermentation, c’était celle de mon grand-père il y a 42 ans, quand il est devenu juge en chef du Manitoba. Je devais avoir 8 ou 9 ans. Ça a été impressionnant, en tant que jeune, de voir cette cérémonie, tout ce monde qui était présent. Je n’ai bien sûr rien décidé à ce moment-là, mais la carrière de juriste a toujours été quelque chose qui mijotait en moi.”

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Saturday, May. 17, 2025

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Christian Monnin lors de son assermentation en tant que juge à la Cour du Banc du Roi pour le Manitoba.

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                                Christian Monnin lors de son assermentation en tant que juge à la Cour du Banc du Roi pour le Manitoba.
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9 ans en 180 secondes

Jonathan Semah 4 minute read Preview
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9 ans en 180 secondes

Jonathan Semah 4 minute read Saturday, May. 10, 2025

L’étudiante trilingue Camila Chacon a remporté au mois de mars le concours Ma thèse en 180 secondes pour l’année 2025 au Manitoba. En à peine trois minutes, elle a su convaincre les jurys à propos d’un sujet sur lequel elle travaille depuis quasiment une dizaine d’années. Elle s’en va maintenant pour le concours national qui a lieu le 7 mai.

Après les quatre présentations des autres candidats, c’est en cinquième et dernière que Camila Chacon, doctorante en physiologie et physiopathologie de l’Université du Manitoba passait pour présenter à l’oral son étude lors du concours Ma thèse en 180 secondes, lancé par l’Association francophone pour le savoir en 2012, dénommée désormais simplement Acfas.

Alors, comment se sentait Camila Chacon devant des jurys issus de différents milieux professionnels, ainsi que devant Jean-Éric Ghia, professeur en immunologie à l’Université du Manitoba et formateur en vulgarisation scientifique et à la présentation de Ma thèse en 180 secondes?

Étude de la moelle épinière

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Saturday, May. 10, 2025

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Camila Chacon, lauréate de Ma thèse en 180 secondes 2025 au Manitoba.

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En 2025, des Jardins St Léon encore plus tournés vers le local

Jonathan Semah 4 minute read Preview
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En 2025, des Jardins St Léon encore plus tournés vers le local

Jonathan Semah 4 minute read Saturday, May. 3, 2025

Les Jardins St-Léon, le marché extérieur situé sur St Mary’s, ouvre ses portes au public ce 30 avril. Colin Rémillard, copropriétaire, fait le point sur la saison qui s’en vient.

Même si la création des Jardins St-Léon remonte à 1979 par Lise Mulaire et Denis Rémillard, l’excitation est toujours la même quand la date de l’ouverture est connue. Cette année 2025 ne fait pas exception au regard de toutes les réactions enchantées sur les réseaux sociaux quand la compagnie a annoncé son retour pour ce 30 avril.

À l’image des internautes, Colin Rémillard, copropriétaire des Jardins St-Léon a hâte d’accueillir le public et travaille avec son équipe de 55 personnes sur les dernières préparations.

“Tout se passe bien, nos étagères sont déjà bien remplies et nous continuons de les remplir. On a quelques nouveaux employés, mais aussi beaucoup de retours d’anciens, ce qui est toujours un bon signe. La météo a l’air de bien s’annoncer. L’année dernière a été plus occupée que l’année précédente et l’on verra ce qui va passer cette année.”

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Saturday, May. 3, 2025

Archives La Liberté

Colin Rémillard, copropriétaire des Jardins St-Léon, a repris l’affaire en 2016.

Archives La Liberté
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Échos croisés: le projet des sœurs Rezaei

Marie Wielgocki 3 minute read Preview
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Échos croisés: le projet des sœurs Rezaei

Marie Wielgocki 3 minute read Saturday, Apr. 19, 2025

L’exposition Échos croisés, proposée par Mancy et Farzaneh Rezaei a pris place, le 27 mars dernier, dans la galerie contemporaine de la maison des artistes visuels francophones.

Dans l’art comme dans la vie, Farzaneh et Mancy sont sœurs. Basées aujourd’hui à Montréal, les deux artistes sont originaires d’Iran. “Nous nous sommes installées au Canada il y a 11 ans,” explique Farzaneh, tout en précisant que ce choix fut motivé par l’envie de découvrir d’autres arts et d’avoir de nouvelles inspirations. C’est la quatrième fois que les deux artistes exposent en duo. Un tandem artistique qui existe depuis toujours, et qui a commencé à présenter leurs œuvres ensemble en 2018.

À travers “Échos croisés,” les sœurs offrent des propositions aussi différentes que complémentaires. C’est la première fois que les deux artistes, en parallèle de leur métier de médiatrices au Musée des beaux-arts de Montréal, exposent en dehors du Québec. Dans cette exposition, elles explorent le féminisme et la migration, des thématiques auxquelles elles ont pu être confrontées dans leurs parcours personnels. L’exposition composée d’une trentaine d’œuvres est ouverte aux visiteurs jusqu’au 10 mai.

Corps féminin

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Saturday, Apr. 19, 2025

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Mancy et Farzaneh Rezaei, sœurs et artistes

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                                Mancy et Farzaneh Rezaei, sœurs et artistes
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                                Farzaneh and Mancy Rezaei
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Sauver la Maison Hourie, le vote est ouvert

Marie Wielgocki 4 minute read Preview
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Sauver la Maison Hourie, le vote est ouvert

Marie Wielgocki 4 minute read Saturday, Apr. 12, 2025

Organisée par la Fiducie nationale du Canada, la compétition Next Great Save offre un financement et de la visibilité aux lieux historiques menacés partout dans le pays. Cette année, la maison Hourie de Portage-la-Prairie fait partie des douze finalistes. Les gagnants sont choisis par vote du public, qui est ouvert jusqu’au 17 avril.

Sauver l’un des bâtiments emblématiques de l’histoire du Manitoba. Voilà l’objectif du musée de Fort la Reine à Portage-la-Prairie, qui a inscrit au concours l’une de ses bâtisses: la Maison Hourie. C’est sur le site nextgreatsave.ca que le public, seul juge de la finale de cette compétition nationale, est invité à voter pour sauver son patrimoine favori. Parmi les finalistes, la Maison Hourie est le seul édifice situé au Manitoba.

Restaurer la maison Hourie

Les règles sont simples: pour sauver son patrimoine, chaque finaliste mène sa campagne de sensibilisation pour récolter le maximum de soutien. Parrainé par Ecclesiastical Insurance, ce concours s’inscrit dans les missions de la Fiducie nationale du Canada, créée en 1973. Principal organisme de bienfaisance national, la Fiducie a contribué depuis sa création à la protection de plus de 835 lieux partout au Canada.

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Saturday, Apr. 12, 2025

Gracieuseté

La Maison Hourie, à Portage-la-Prairie.

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                                La Maison Hourie, à Portage-la-Prairie.
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                                La Maison Hourie de Portage-la-Prairie
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Sirop d’érable, le trésor de Saint-Pierre-Jolys

Lucille Dourlens 5 minute read Preview
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Sirop d’érable, le trésor de Saint-Pierre-Jolys

Lucille Dourlens 5 minute read Saturday, Apr. 5, 2025

L’incontournable Festival du Temps des sucres se prépare à revenir au village de Saint-Pierre-Jolys les 5 et 6 avril. Prenant place dans la Cabane à sucre, une extension du musée, les visiteurs pourront festoyer et célébrer ce fameux sirop local aux teintes ambrées.

Le temps se fait plus doux dans le village de Saint-Pierre-Jolys où les récoltes de sirop d’érable ont doucement commencé depuis la semaine du 17 mars.

En effet, des gelées la nuit combinées à des températures plus élevées le jour créent les conditions propices à la saison des récoltes. Ce type de météo permet d’exercer une pression à l’intérieur de l’arbre favorisant ensuite l’écoulement de “l’eau sucrée” comme aime l’appeler Roland Gagné, le gérant de la Cabane à sucre du village.

“Grâce à Mère Nature, l’eau remonte des racines jusqu’en haut de l’arbre. Ça permet de nettoyer les veines de l’érable et ensuite le liquide s’écoule.”

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Saturday, Apr. 5, 2025

Marta Guerrero

Roland Gagné s’occupe de l’érablière de Saint-Pierre-Jolys depuis près de 14 ans.

Marta Guerrero
                                Roland Gagné s’occupe de l’érablière de Saint-Pierre-Jolys depuis près de 14 ans.
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André Marchildon : son dynamisme au service de l’aérodynamique

Amélie DAVID de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 3 minute read Saturday, Jun. 29, 2019

ANDRÉ Marchildon, un Franco-Manitobain de 25 ans, n’a plus beaucoup de temps pour lui-même. En ce vendredi de la mi-juin, ce Winnipégois rentre à peine de sa journée de travail qu’il doit déjà se préparer pour son prochain voyage au Texas. Dans ses valises, l’étudiant en ingénierie aérospatiale à l’Université de Toronto emporte une présentation de ses recherches.

Il vient de remporter la bourse Vanier pour ses recherches dans le domaine de l’aérospatiale. Ce prix prestigieux récompense chaque année une centaine d’élèves à travers le Canada pour leurs recherches dans les domaines des sciences humaines, des sciences naturelles, du génie ou encore de la santé, mais aussi leur implication sociale.

André Marchildon : “Cette bourse est une chance, car ça me permet d’aller à plus de conférences et de pouvoir présenter ma recherche à beaucoup plus de monde, comme c’est le cas avec cette conférence au Texas.” Il porte ainsi les couleurs de sa communauté au-delà des frontières du Manitoba.

Actuellement en maîtrise, l’étudiant cherche à rendre les algorithmes utilisés pour calculer le mouvement de l’air autour des avions plus efficaces.

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Pas facile, le baseball au féminin

Manella VILA NOVA de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Saturday, Aug. 4, 2018

Quand elle était enfant, Sophie Bissonnette n’avait pas d’intérêt évident pour un sport particulier. Ses parents ont donc décidé de l’inscrire au baseball, la passion de son père, Marc Bissonnette. Devenue elle-même amoureuse du sport, elle a joué pendant 15 ans dans des équipes masculines, puis féminines.

À ses débuts, le baseball était surtout l’occasion pour Sophie Bissonnette de passer du temps avec son père. “Il m’a toujours entraînée, et ça me plaisait beaucoup d’avoir ces moments avec lui. Dans ma première équipe, il y avait six filles et un garçon. Au fil des années, il y a eu de moins en moins de joueuses, jusqu’à ce que je sois la seule de mon équipe.”

Une situation qui a quelque peu préoccupé ses parents. “Ma mère était inquiète que je ne sois qu’avec des garçons. Mes parents m’ont proposé de passer au softball, pour être avec d’autres filles. Mais pour moi, c’est un sport complètement différent, et je ne voulais pas arrêter le baseball.”

Sophie n’a senti une différence que quand elle a commencé à jouer à haut niveau. “L’entraîneur me traitait comme les autres joueurs. Mais je n’étais pas la meilleure, et je sentais que je devais travailler plus fort, parce qu’il y avait des préjugés. Quand il y a 12 garçons et une fille sur le terrain, on remarque la fille et on prête plus attention à ce qu’elle fait. Mais j’avais ma place dans l’équipe, et j’étais prête à tout pour y rester.”

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Chasser, pour avoir la conscience tranquille

Daniel Bahuaud de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Preview
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Chasser, pour avoir la conscience tranquille

Daniel Bahuaud de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Saturday, Dec. 2, 2017

Vanessa Ahing a été végétarienne pendant plus de quatre années. Par refus de l’industrie de la viande qui, à son avis, est cruelle et nuit à l’environnement. Pourtant, un bon steak lui manquait. Pour réconcilier conscience et palais, un choix nouveau s’imposait...

Un soir de septembre, 2013, Vanessa Ahing rentrait de la campagne, où elle avait abattu son premier chevreuil. Souvenir de l’enseignante de 31ans: “J’étais toute seule. J’avais suivi une formation de chasse pour femmes, organisée par la Manitoba Wildlife Foundation. Mon chevreuil, coupé en quarts, était dans un sac de hockey dans le coffre de ma Honda Civic. C’était mon premier animal. Je voulais vivre l’expérience complète de la chasse. Donc pas question pour moi d’aller chez un boucher. D’ailleurs, j’étais étudiante. Je n’avais pas le fric pour me payer un tel service.

“Je me demandais comment j’allais faire pour préparer cette viande. Je n’ai pas été élevée dans une famille de chasseurs, ou même de jardiniers. Mes parents n’étaient pas prêts à avoir un chevreuil chez eux. Et moi, je vivais dans un petit appartement pour célibataires au centre-ville de Winnipeg.

“Il était tard. Trop tard pour dépecer l’animal tout de suite. Alors, j’ai ouvert les fenêtres de mon appartement. Je me suis endormie dans mon sac de couchage. Le lendemain, j’ai tapé ‘Comment couper de la viande de chevreuil’ sur YouTube. Et je me suis mise à l’œuvre.”

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Saturday, Dec. 2, 2017

Daniel Bahuaud photo
Vanessa Ahing: ‘Je mange du chevreuil, de la bernache et du canard. C’est la viande la plus naturelle qui soit.’

Daniel Bahuaud photo
Vanessa Ahing: ‘Je mange du chevreuil, de la bernache et du canard. C’est la viande la plus naturelle qui soit.’