French Communication and Culture

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Riel, le lien entre les francos d’Amérique

Daniel Bahuaud de La Liberté pour le Winnipeg Free Press  5 minute read Preview
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Riel, le lien entre les francos d’Amérique

Daniel Bahuaud de La Liberté pour le Winnipeg Free Press  5 minute read Saturday, Nov. 18, 2017

Pour Jocelyn Jalette, bédéiste de Joliette, au Québec, pas besoin d’être métis, ou manitobain, ou encore francophone en milieu minoritaire pour apprécier le combat, le triomphe et la tragédie de Louis Riel. Et voici pourquoi.

Dans La République assassinée des Métis, la bande dessinée de Jocelyn Jalette qui vient tout juste d’être publiée aux Éditions du Phoenix (www.editionsduphoenix.com), des personnages fictifs côtoient Louis Riel et Gabriel Dumont, mais aussi les politiciens Louis-Hippolyte Lafontaine, Louis-Joseph Papineau et Honoré Mercier.

Une palette de personnages pour mieux placer la résistance des Métis dans un contexte francophone plus large, comme le souligne l’auteur de 47 ans :

“Les liens sont étroits entre la résistance des Métis, Louis Riel et les francophones du Québec. Surtout quand on se rappelle que la lutte pour assurer un statut d’égalité entre le français, l’anglais, et les cultures francophone et anglophone, c’est l’affaire de tous les francophones.”

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Saturday, Nov. 18, 2017

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‘Toute la francophonie nord-américaine est liée’: Le bédéiste québécois Jocelyn Jalette a rendu hommage à Louis Riel en visitant, le 8 novembre dernier, la tombe du Père du Manitoba. Riel a été pendu le 16 novembre 1885.

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‘Toute la francophonie nord-américaine est liée’: Le bédéiste québécois Jocelyn Jalette a rendu hommage à Louis Riel en visitant, le 8 novembre dernier, la tombe du Père du Manitoba. Riel a été pendu le 16 novembre 1885.
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Traversant le Canada en 20 chansons

Manella Vila Nova 4 minute read Preview
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Traversant le Canada en 20 chansons

Manella Vila Nova 4 minute read Saturday, Jul. 8, 2017

De La Rochelle à la Colombie-Britannique en passant par l’Acadie, le Québec, l’Ontario et les Prairies, voici le voyage que proposera la chorale québécoise En Supplément’Air dans la Cathédrale de Saint-Boniface à l’occasion du 150e anniversaire de la Confédération canadienne, le 11 juillet.

Le Chœur En Supplément’Air a été fondé en 2015 par Carole Bellavance, la directrice artistique de la chorale. “Cette année, le chœur compte 300 choristes de toute la province du Québec. Tous les étés, nous organisons une tournée avec une quarantaine d’entre eux. Nous sommes partis le 3 juillet pour un premier concert à Ottawa, puis nous nous rendrons à North Bay, Sault Sainte-Marie, Thunder Bay. Nous terminerons à Winnipeg le 11 juillet,” Bellavance a dit.

C’est la première fois que le chœur se déplace aussi loin à l’ouest du Canada. “Avec notre spectacle Le périple de la chanson francophone en Haute-Amérique, nous voulons faire valoir l’histoire de la chanson francophone au Canada à travers le temps. Nous avons choisi des chansons de partout pour mettre en valeur les régions. Le propos se prête bien à la grande aventure de la francophonie canadienne. J’ai profité du 150e anniversaire de la Confédération pour faire vivre aux choristes les chansons francophones canadiennes, et pas seulement québécoises.”

Harmonisé et orchestré par François Couture, le spectacle met la culture francophone au premier plan. “La culture francophone a été apportée de l’Europe. Pour illustrer cela, notre première chanson s’intitule Je pars à l’autre bout du monde. Au début du spectacle, on se sent vraiment à La Rochelle. Ensuite, on arrive dans les Maritimes avec des chansons qui reflètent l’histoire de l’Acadie, puis du Québec, et le développement de l’Ontario. Nous suivons le trajet de la chanson francophone, d’est en ouest.”

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Saturday, Jul. 8, 2017

Photo gracieuseté Carole Bellavance
Le Choeur En Supplément’Air lors d’un concert au Grand Théâtre de Québec.

Photo gracieuseté Carole Bellavance
Le Choeur En Supplément’Air lors d’un concert au Grand Théâtre de Québec.
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‘Cette terre n’a fait aucun mal’

Gavin Boutroy de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 5 minute read Preview
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‘Cette terre n’a fait aucun mal’

Gavin Boutroy de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 5 minute read Saturday, May. 13, 2017

Le 3 mai, une caravane d’étudiants en architecture paysagiste de l’Université du Manitoba a été accueillie devant le bâtiment d’autogouvernement de la Nation Dakota de Sioux Valley. Ils ont présenté à un comité du conseil de bande leurs plans pour l’aménagement d’un centre de guérison sur les lieux de l’École industrielle indienne de Brandon.

L’École industrielle indienne de Brandon était un pensionnat autochtone où, de 1895 à 1972, des enfants autochtones étaient éduqués par divers ordres religieux selon la politique d’assimilation du gouvernement canadien. Le chef de la Nation Dakota de Sioux Valley, Vincent Tacan, indique qu’il y a grand nombre de survivants de l’ancien pensionnat dans sa Nation.

“Nous avons besoin de guérir. Nous sentons les effets intergénérationnels des pensionnats autochtones. Essayer d’aller de l’avant avant de guérir serait inutile.”

Le Sud-ouest du Manitoba n’a aucun centre de guérison avec un environnement approprié aux cultures autochtones. Le chef Tacan note que les membres de sa Nation en besoin de traitement doivent se rendre à Regina, ou encore en Alberta.

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Saturday, May. 13, 2017

Gavin Boutroy Photo
Della Mansoff, le chef Vincent Tacan, Leona Noel et Toni Pashe examinent la maquette de Gabriel Stacey-Chartrand.

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Della Mansoff, le chef Vincent Tacan, Leona Noel et Toni Pashe examinent la maquette de Gabriel Stacey-Chartrand.
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La créativité franco-manitobaine rayonne: Anna Binta Diallo expose à travers le pays

Virginie Frere 4 minute read Preview
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La créativité franco-manitobaine rayonne: Anna Binta Diallo expose à travers le pays

Virginie Frere 4 minute read Saturday, Nov. 1, 2025

En 2025, l’artiste visuelle franco-manitobaine Anna Binta Diallo connaît une année charnière. De Vancouver à Toronto, en passant par Edmonton et Winnipeg, ses expositions se succèdent, confirmant la place qu’elle occupe désormais parmi les figures majeures de la scène artistique canadienne contemporaine.

Née à Dakar, Sénégal, en 1983 et élevée à Saint-Boniface, Anna Binta Diallo tisse depuis toujours des liens entre les continents et les mémoires. Ses œuvres explorent les intersections entre identité, nostalgie et nature, dans un langage visuel qui conjugue collage, vidéo, graphisme et sculpture.

“Le collage est depuis longtemps au cœur de ma démarche,” confie-t-elle. “J’aime réagencer des images anciennes, des sons, des fragments d’archives pour construire de nouveaux récits.”

L’artiste collecte cartes, livres et photos qu’elle transforme en compositions hybrides, à la croisée du passé et du futur.

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Saturday, Nov. 1, 2025

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En 2025, l’artiste franco-manitobaine Anna Binta Diallo a multiplié les expositions à travers le pays.

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                                En 2025, l’artiste franco-manitobaine Anna Binta Diallo a multiplié les expositions à travers le pays.
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Counting on fans for countdown to 60th Festival du Voyageur

Eva Wasney 2 minute read Preview
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Counting on fans for countdown to 60th Festival du Voyageur

Eva Wasney 2 minute read Thursday, Oct. 30, 2025

Festival du Voyageur is seeking memories and memorabilia to help celebrate an upcoming milestone anniversary.

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Thursday, Oct. 30, 2025

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The 2025 display of Festival du Voyageur memorabilia was the start of L’shed à Léo.

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                                The 2025 display of Festival du Voyageur memorabilia was the start of L’shed à Léo.
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Hommage vivant à une pionnière du théâtre franco-manitobain

Virginie Frère 6 minute read Preview
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Hommage vivant à une pionnière du théâtre franco-manitobain

Virginie Frère 6 minute read Friday, Oct. 17, 2025

Du 22 octobre au 1er novembre 2025, le Théâtre Cercle Molière donnera vie à la figure emblématique de la francophonie manitobaine, Pauline Boutal.

Pour le centenaire du TCM, l’ancienne direction a choisi d’inaugurer sa saison avec la programmation d’une pièce “100 % Manitoba,” comme le dit Marie-Ève Fontaine, nouvelle directrice artistique et co-directrice générale de l’établissement.

Il s’agit de Pauline Boutal, entre les toiles et les planches, œuvre de théâtre écrite par l’une des plus importantes figures de la littérature franco-canadienne de l’Ouest actuelle, Lise Gaboury-Diallo, et mise en scène par Simon Miron, également franco-manitobain.

Le spectacle retrace en deux actes les faits saillants de la vie de Pauline Le Goff Boutal (1894-1992), illustratrice, artiste-peintre, costumière, comédienne, metteuse en scène et première directrice artistique du TCM, qu’elle a dirigé pendant 27 ans.

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Friday, Oct. 17, 2025

Marta Guerrero photo

Lise Gaboury-Diallo a mis 4 ans pour donner vie à la figure marquante de la culture franco-manitobaine.

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                                Lise Gaboury-Diallo a mis 4 ans pour donner vie à la figure marquante de la culture franco-manitobaine.

CDEM co-holder of WTC Winnipeg licence

Free Press staff 1 minute read Friday, Sep. 26, 2025

The Economic Development Council for Manitoba Bilingual Municipalities has become co-holder of the World Trade Centre Winnipeg licence.

As a result, CDEM is an ex officio member of the World Trade Centre Winnipeg’s board of directors.

CDEM focuses on economic development in Manitoba’s bilingual municipalities, with an emphasis on francophone economic development.

It received half the licence from the Agence nationale et internationale du Manitoba, the previous co-holder.

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L’impro comme tremplin pour la jeunesse en immersion

Émilie Vermette 4 minute read Preview
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L’impro comme tremplin pour la jeunesse en immersion

Émilie Vermette 4 minute read Saturday, Jun. 14, 2025

Le 5 juin, dix élèves d’écoles d’immersion française ont brillé sur scène lors du tout premier “Match des étoiles” de la FLIIP, une nouvelle ligue d’improvisation scolaire qui allie humour, spontanéité et passion francophone.

Après quelques essais ponctuels dans le passé, le Conseil jeunesse provincial (CJP) a lancé cette année la première ligue officielle d’improvisation destinée aux écoles d’immersion française du Manitoba. La Fabuleuse ligue d’improvisation immersive et passionnante (FLIIP) a couronné cette première saison par un “Match des étoiles” présenté le 5 juin au Centre culturel franco-manitobain.

Mélanie Bédard, responsable de projet au CJP, explique: “Nous voulions relancer l’idée d’une ligue d’improvisation pour les écoles d’immersion. Nous avons donc envoyé un courriel pour dire que nous étions prêts à les soutenir s’ils voulaient créer des clubs d’impro au sein de leur école.”

Le projet FLIIP avait vu le jour il y a plusieurs années, mais la pandémie avait stoppé net son développement. Cette année, il a enfin pu se concrétiser, avec plusieurs activités et formations déjà en place.

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Saturday, Jun. 14, 2025

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Les étoiles de la FLIIP

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                                Les étoiles de la FLIIP

36 jours en mer : récit des naufragés qui ont survécu aux hallucinations, à la soif et au désespoir

Par Renata Brito Et Felipe Dana, The Associated Press 23 minute read Preview

36 jours en mer : récit des naufragés qui ont survécu aux hallucinations, à la soif et au désespoir

Par Renata Brito Et Felipe Dana, The Associated Press 23 minute read Thursday, Oct. 16, 2025

FASS BOYE, Senegal (AP) — Un mois s’est écoulé lorsque les quatre premiers hommes ont décidé de sauter.

D’innombrables cargos sont passés à côté d’eux, pourtant personne n’est venu à leur secours. Ils n’avaient plus de carburant. La faim et la soif étaient insoutenables. Des dizaines de personnes sont déjà mortes, dont le capitaine.

Le voyage de Fass Boye, petit village de pêche sénégalaise en difficulté économique, jusqu’aux îles Canaries en Espagne, porte d’entrée de l’Union européenne où ils espéraient trouver du travail, était censé durer une semaine. Mais plus d’un mois plus tard, le bateau en bois transportant 101 hommes et garçons s’éloignait de plus en plus de la destination prévue.

Aucune terre n’est en vue. Pourtant, les quatre hommes croient, ou hallucinent, qu’ils peuvent nager jusqu’au rivage. Rester sur le bateau «maudit», pensaient-ils, était une condamnation à mort. Ils ont ramassé des récipients d’eau vides et des planches de bois, tout ce qui pouvait les aider à flotter.

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Thursday, Oct. 16, 2025

Papa Dieye, 19 ans, au centre à droite, parle à son père, Badara Dieye, alors qu'ils regardent des photos de son sauvetage sur un téléphone portable, entourés d'autres membres de la famille à Diogo, au Sénégal, le lundi 28 août 2023. (AP Photo/Felipe Dana)

Papa Dieye, 19 ans, au centre à droite, parle à son père, Badara Dieye, alors qu'ils regardent des photos de son sauvetage sur un téléphone portable, entourés d'autres membres de la famille à Diogo, au Sénégal, le lundi 28 août 2023. (AP Photo/Felipe Dana)
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C’est au tour des missionnaires africains

Marie BERCKVENS de La Liberté (Collaboration spéciale) pour le Winnipeg Free Press 5 minute read Saturday, Aug. 10, 2019

Depuis une vingtaine d’années, la contribution de prêtres missionnaires venus d’Afrique est toujours plus évidente dans le diocèse de Saint-Boniface. Joseph Nnadi, professeur retraité de l’Université de Winnipeg, a réfléchi à ce phénomène (1).

Il aime dire de l’abbé d’origine haïtienne Jean-Baptiste Georges, qui séjournait à Saint-Boniface durant les vacances d’été de 1945 à 1949, qu’il s’agit du « premier prototype de missionnaire africain » à Saint-Boniface: « L’archevêque Georges Cabana le faisait venir ici pendant l’été pour l’aider à convaincre les Noirs qui habitaient Saint-Boniface et peut-être aussi Winnipeg de venir à l’église. Les Noirs comme les Autochtones se sentaient négligés, méprisés, déçus... Cet archevêque a devancé les autres. »

Il aura fallu attendre le début des années 1990 pour voir d’autres prêtres africains arriver à Winnipeg, sous l’impulsion de l’archevêque Antoine Hacault. « Aujourd’hui, sous la gouverne de l’archevêque de Saint- Boniface Mgr Albert LeGatt, il y a 61 prêtres en ministère actif, dont 16 sont africains. »

Ce phénomène est appelé « l’évangélisation en sens inversé ». Dans les années 1960, l’évangélisation allait de paire avec la colonisation. « À l’origine du mouvement, l’évangélisation se faisait dans un sens, un peu partout vers l’Afrique et le tiers-monde. Maintenant, les missionnaires quittent l’Afrique pour aller dans les pays où l’Église catholique existe de longue date. L’Afrique a des missionnaires parce qu’elle avait reçu des missionnaires. On voit ce phénomène en France, en Italie, en Angleterre, au Canada... »

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L’avenir de l’Arctique au cœur de Breaking Ice

Morgane Lemée de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Saturday, Apr. 7, 2018

Breaking Ice, c’est un aperçu de la vie sur un brise-glace de recherche, au beau milieu de l’Arctique. À travers son premier long-métrage documentaire, Christopher Paetkau transmet un message sur des enjeux environnementaux cruciaux pour le Canada et le monde entier. Entre frissons et passion.

Christopher Paetkau, Trevor Gill et Carlyle Paetkau ont fondé la maison de production manitobaine Build Films en 2013. Après plusieurs documentaires et publicités, Breaking Ice est leur plus grand projet. Il vise d’ailleurs à répondre au point central de leur mission: les enjeux de l’Arctique.

“Nous travaillons beaucoup dans l’Arctique, surtout sur des aires marines protégées. Au début, c’était une question de curiosité. Puis, ça nous a vraiment pris aux tripes. Une fois là, on réalise à quel point ces paysages sont complexes et fascinants. Pour nous, l’émotion n’est pas d’avoir une caméra entre les mains. Elle vient d’être capable de transmettre un message.

“Quand vous sentez le sol littéralement fondre sous vos pieds et que vous savez que des gens vivent ici, il y a vraiment de quoi se poser des questions. À mon avis, l’Arctique est d’une actualité brûlante. Il y a tant de choses à entreprendre.”

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Cordova: petits plats pour grands moments

Barbara Gorrand de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 5 minute read Preview
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Cordova: petits plats pour grands moments

Barbara Gorrand de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 5 minute read Saturday, Sep. 2, 2017

 

Ouvert au début de l’été par Grégoire Stevenard et Gaël Winandy, le bar tapas de la rue Albert a déjà conquis une clientèle d’habitués séduits par cette bodega qui fleure bon l’authentique. Un succès qui ne doit rien au hasard, mais bien à la réflexion menée depuis deux ans par ces amis qui se sont rencontrés sur les bancs de l’Université de Saint-Boniface.

“Et si on ouvrait notre propre bar?” Qui n’a jamais lancé cette phrase, emporté par la grisante euphorie d’une soirée étudiante, lorsque les petits bonheurs de la vie se comptent au nombre d’amis rassemblés autour de quelques verres et de petits plats en équilibre sur la table du salon?

Grégoire et Gaël sont en passe de donner vie à ce vieux rêve qui, bien souvent, ne survit jamais aux lendemains difficiles. Une concrétisation qui leur a demandé tout de même deux années de préparation intensive, de recherches, et un plan d’affaires solide.

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Saturday, Sep. 2, 2017

À 25 et 28 ans, Grégoire Stevenard (à gauche) et Gaël Winandy se lancent à la conquête de la bistronomie winnipégoise avec leur concept de bar à tapas authentique.
‘J’avais envie d’une expérience internationale, et je m’étais fait des amis ici. Je savais que c’était une ville pleine d’opportunités,’ précise Gaël.

À 25 et 28 ans, Grégoire Stevenard (à gauche) et Gaël Winandy se lancent à la conquête de la bistronomie winnipégoise avec leur concept de bar à tapas authentique.
‘J’avais envie d’une expérience internationale, et je m’étais fait des amis ici. Je savais que c’était une ville pleine d’opportunités,’ précise Gaël.
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Peut-on se fier au narrateur?

Daniel Bahuaud de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 3 minute read Preview
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Peut-on se fier au narrateur?

Daniel Bahuaud de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 3 minute read Saturday, Jun. 24, 2017

En l’espace d’un an, Max et son père déménagent cinq fois. Le père change non seulement de ville et d’emploi, mais de prénom et de nom de famille! Un mystère qui est au cœur de Max Lastname, le premier roman publié par Thea Wortley, auteure de 16 ans.

Pour Thea Wortley, l’auteure du roman pour ados et jeunes adultes Max Lastname écrire, c’est avant tout “jouer avec les points de vue.”

“Quand j’ai lu Les portes tournantes de l’auteur québécois Jacques Savoie, j’étais fascinée par le personnage d’Antoine Blaudelle. C’est un des deux narrateurs du roman, un naïf en qui il ne faut pas mettre toute sa confiance. Au bout de quelques pages, comme lectrice, je commençais à me demander si ce qu’il disait collait vraiment à la vérité,” Thea dit.

D’où l’idée de créer Max, un garçon de 10 ans.

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Saturday, Jun. 24, 2017
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À la pêche aux entreprises

Valentin Cueff de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 5 minute read Preview
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À la pêche aux entreprises

Valentin Cueff de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 5 minute read Saturday, May. 6, 2017

Alt Hotel, la boulangerie Le Croissant, l’Épi de blé, Thermëa Spa. Qu’ont ces lieux de Winnipeg en commun? Ce sont des compagnies nées dans d’autres contrées francophones, qui ont posé leur valise dans la capitale manitobaine. Entreprises familiales ou grosses sociétés, toutes ont été “séduites” par Mariette Mulaire et son équipe pour venir s’installer dans la province.

Pour Mulaire, le premier défi est souvent de faire connaître le Manitoba en dehors du Canada. “Vous venez d’où?””De Winnipeg.” “C’est où, ça?” “Au Canada.” “Ah, au Québec?” “Pas tout à fait…”

La présidente-directrice générale du WTC a l’habitude d’avoir ce type d’échanges, notamment quand elle se déplace en France pour des forums économiques. “Pour les entreprises, le Manitoba est une alternative qui est mal connue, ou méconnue. Il faut éduquer les gens.”

À l’origine, il y avait l’Agence nationale et internationale du Manitoba (ANIM). Née en 2007, cet organisme avait pour but “d’utiliser le bilinguisme au Manitoba pour aller chercher les marchés francophones.” Mulaire en était la PDG. Elle travaillait de paire avec Michel Simard et Annie Girard pour attirer des investisseurs dans la province, ainsi qu’avec Brigitte Léger dans le dossier de l’immigration économique francophone.

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Saturday, May. 6, 2017

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Mariette Mulaire, présidente du WTC Winnipeg, va à la pêche aux entreprises francophones pour amener de l’investissement dans la province.

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Mariette Mulaire, présidente du WTC Winnipeg, va à la pêche aux entreprises francophones pour amener de l’investissement dans la province.
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Bernice Parent, maître-bénévole en action

Manella Vila Nova 4 minute read Saturday, Apr. 29, 2017

Bernice Parent a le bénévolat dans le sang. Dès l’école secondaire, elle s’est impliquée dans tous les projets possibles. Rapidement, elle a réalisé qu’une fois engagée, il lui serait impossible de s’arrêter. Ainsi, lorsque s’est présentée l’occasion d’être bénévole et d’en former pour les Jeux du Canada, elle n’a pas hésité une seconde.

L’engagement de Parent en faveur des Jeux du Canada organisés au Manitoba est sa manière de redonner à la communauté. “Je suis capable de le faire, et ça me fait plaisir. C’est une belle opportunité de donner un coup de main là où on peut. C’est important d’aider quand il y a un évènement dans notre ville.”

Durant ses 25 ans de travail dans le domaine corporatif, Parent a eu maintes fois l’occasion de donner des sessions de formation aux dirigeants. Depuis qu’elle a pris sa retraite en 2014, elle a commencé à proposer des cours de yoga et de pleine conscience. “J’ai animé beaucoup de formations dans ma vie, dans ma carrière. Il y a 10 ans, j’ai reçu la certification nécessaire pour enseigner le yoga. Mais j’avais besoin d’ajouter une dimension complémentaire à mon enseignement. Alors je me suis intéressée à la méthode de pleine conscience.”

La pleine conscience, la bénévole la définit comme “l’idée de vivre dans le moment présent, de porter attention à la vie de tous les jours et à ce qu’elle nous offre, sans jugement de valeur. Beaucoup de gens souffrent physiquement ou mentalement dans la vie. La pleine conscience peut vraiment faire une différence.”

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‘Mes origines sont tatouées sur ma peau’

Elisabeth Vetter de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 5 minute read Preview
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‘Mes origines sont tatouées sur ma peau’

Elisabeth Vetter de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 5 minute read Saturday, Apr. 15, 2017

Il a réchappé au spleen des venus “d’ailleurs.” Ces autres, qui sans trop savoir pourquoi, jamais ne se sentent apaisés. De cette douleur de déraciné, André Bila en a fait un livre. Ne le dites pas aux Africains retrace son parcours jusqu’à aujourd’hui. Jusqu’à la guérison.

En quittant la République démocratique du Congo, il était aux étoiles. Comme on peut l’être à 17 ans, la tête pleine de rêves et d’espoirs à profusion. En 1996, Bila déménage au Canada avec sa mère, sa sœur et ses deux frères. “Les raisons qui nous ont fait partir à l’époque sont les mêmes pour lesquelles on quitte encore l’Afrique aujourd’hui. L’instabilité, la précarité sociale surtout,” résume-t-il.

Depuis, le Zaïre de Mobutu n’est plus. Et pourtant la jeunesse subsaharienne songe toujours à un ailleurs, biberonnée aux séries U.S., aux Romney Studios et aux magazines sur papier glacé. La famille se pose ainsi à Montréal. “On y parlait français: le choix s’est présenté naturellement.” Vite, la flamme qui l’avait fait s’éloigner de son pays vivote. Pour brusquement s’éteindre. “Tout ce dont j’avais rêvé n’était pas faux. Seulement erroné.”

Sans l’admettre réellement, le jeune homme survit. Sans finir ses études de cinéma, il s’improvise aide-maçon. Sa première emploi. Avec les années, il plaisante: “Ça a duré trois jours! J’ai très vite été démasqué.”

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Saturday, Apr. 15, 2017
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Youpe! Youpe! sur la glace en bateau-dragon

Daniel Bahuaud 4 minute read Preview
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Youpe! Youpe! sur la glace en bateau-dragon

Daniel Bahuaud 4 minute read Saturday, Feb. 25, 2017

Le bateau-dragon est l’épicentre d’une nouvelle vague d’engouement mondial. Mais d’une grosse nouvelle vague figée. Depuis fin 2015, les passionnés de cette pirogue se paient le plaisir de pagayer sur la glace. La première manitobaine aura lieu le 25 février.

Le tout premier Festival de bateaux-dragon sur glace du Manitoba se déroulera sur la rivière Rouge, près du Centre du kayak et du canot du Manitoba, situé sur la promenade Churchill.

Pour Alfred Bérard, un des organisateurs et l’annonceur officiel de l’évènement, il s’agit d’une “grande source de fierté d’être à la fine pointe des activités d’hiver.

“La Manitoba Paddling Association est une pionnière de ce sport au Canada. Nous, les Manitobains, on aurait pu être les premiers, mais le Festival de bateaux-dragon sur glace d’Ottawa nous a battus d’une semaine, parce que Winterlude, la fête d’hiver de la capitale avait lieu les 17 et 18 février. Et que cette année, notre Festival du Voyageur se tient pas mal tard.”

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Saturday, Feb. 25, 2017

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Des équipes du Centre du kayak et du canot du Manitoba ont rodé leurs nouveaux bateaux-dragons, le 18 février, en prévision du Festival de bateaux-dragons sur glace du 25 février. Au moment d’écrire ces lignes, l’évènement de la Manitoba Paddling Association était toujours au programme.

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Des équipes du Centre du kayak et du canot du Manitoba ont rodé leurs nouveaux bateaux-dragons, le 18 février, en prévision du Festival de bateaux-dragons sur glace du 25 février. Au moment d’écrire ces lignes, l’évènement de la Manitoba Paddling Association était toujours au programme.
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Vous auriez pu être résistant?

Daniel Bahuaud 4 minute read Preview
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Vous auriez pu être résistant?

Daniel Bahuaud 4 minute read Saturday, Apr. 9, 2016

'Qu’est-ce que j’aurais fait dans la France occupée par les Allemands? Est-ce que je serais devenu un héros de la Résistance? Ou bien serais-je devenu nazi?"

Voilà les questions qui ont conduit le médecin Philippe Erhard à écrire son tout premier roman, The Ladders of Death.

Erhard est médecin à Winnipeg depuis 1982. Depuis qu’il a quitté sa pratique générale à la Clinique Saint-Boniface en 2008 pour se lancer en médecine sportive à la Clinique Pan-Am, le natif de Belfort en France, travaille à un rythme plus décontracté.

"J’ai enfin le temps de réfléchir. En 2010, j’ai publié un livre sur le mieux-être, Being — A Hiking Guide through Life. J’étais inspiré par mon travail de médecin et par des souvenirs d’une randonnée à pied dans les Vosges. Depuis, et de plus en plus, je suis mes propres conseils sur l’importance de ralentir son train de vie et de se laisser vivre!"

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Saturday, Apr. 9, 2016

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Philippe Erhard: "Ce sera un exercice mental très stimulant."

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Philippe Erhard:
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Un festival qui fait confiance aux enfants

Ruby Irene Pratka 4 minute read Preview
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Un festival qui fait confiance aux enfants

Ruby Irene Pratka 4 minute read Saturday, Feb. 27, 2016

Depuis 20 ans, le Festival international de films pour enfants de tous âges Freeze Frame valorise la perspective des plus jeunes et les incite à penser. Le cofondateur du festival, Pascal Boutroy, est un cinéphile de longue date.

“J’ai découvert le cinéma pour enfants dans les années 1990, quand j’ai travaillé comme critique de cinéma à Montréal. Surtout, j’ai découvert quelque chose d’extraordinaire: des films intelligents et sensibles. Et j’ai vu l’effet que cela pouvait avoir sur les enfants. Quand ils sortent de la salle, ils ont appris des choses à propos d’eux-mêmes.”

En 1996, nouvellement arrivés à Winnipeg, Boutroy et sa conjointe, Nicole Matiation, cofondent le festival Freeze Frame. En 20 ans le festival, qui met à l’affiche des films en plusieurs langues, y compris le français, est devenu le festival de cinéma le plus fréquenté au Manitoba, avec entre 6,000 et 8,000 participants chaque année.

Boutroy attribue le succès du festival à la diversité de la programmation.

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Saturday, Feb. 27, 2016

RUBY IRENE PRATKA PHOTO
Pascal Boutroy, le cofondateur du Festival international de films pour enfants de tous âges Freeze Frame, invite enfants et adultes à élargir leurs horizons cinématiques.

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Pascal Boutroy, le cofondateur du Festival international de films pour enfants de tous âges Freeze Frame, invite enfants et adultes à élargir leurs horizons cinématiques.
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L’ impact d’une loi injuste et intransigeante

Par Daniel Bahuaud 5 minute read Preview
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L’ impact d’une loi injuste et intransigeante

Par Daniel Bahuaud 5 minute read Saturday, Feb. 20, 2016

LE 10 mars 1916, le gouvernement de T. C.

Norris adopte une nouvelle loi scolaire.

L’enseignement du français devient illégal.

Normand Boisvert est un des acteurs clés dans la renaissance du français scolaire. Il nous partage son point de vue.

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Saturday, Feb. 20, 2016

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Normand Boisvert: “La Loi Thornton a eu pour résultat d’encourager un sentiment de honte parmi de nombreux francophones. Certains ont perdu la langue parce qu’ils ne la voulaient plus. Ils se sont assimilés pour ne pas se démarquer des autres.”

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Normand Boisvert: “La Loi Thornton a eu pour résultat d’encourager un sentiment de honte parmi de nombreux francophones. Certains ont perdu la langue parce qu’ils ne la voulaient plus. Ils se sont assimilés pour ne pas se démarquer des autres.”
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Plus de 40 ans de voyages

Ruby Irene Pratka de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Preview
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Plus de 40 ans de voyages

Ruby Irene Pratka de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Saturday, Feb. 13, 2016

Depuis plus de 40 ans, Hélène Martin ne passe pas l’hiver sans sortir sa ceinture fléchée. La Bonifacienne est une des premières forces motrices du Festival du Voyageur. Elle a vu une fête communautaire devenir un phénomène international.

Depuis la première année du Festival, Hélène Martin s’est fait un devoir d’assister au Bal du gouverneur, l’évènement phare du Festival du Voyageur devenu en 2015 le Festin du Voyageur et en 2016 la Soirée Communautaire. “Je n’ai jamais manqué un seul Bal du gouverneur. Cette année, ce sera la première fois. Je serai au soleil, pour une fois. En passant, c’est l’évènement qui a changé le moins.”

Hélène Martin a travaillé pour le Festival, depuis ses débuts dans le parc Provencher en 1970, jusqu’en 1994. “Au début, le Festival appartenait à la Ville de Saint-Boniface, qui ne faisait pas encore partie de Winnipeg. Il y avait un défilé, des gens distribuaient de la soupe aux pois et des groupes chantaient des chansons folkloriques ici et là. Il n’y avait qu’un seul relais, dans le gymnase de l’actuel Centre culturel franco-manitobain. Il y avait aussi un château de glace, comme à Québec.”

“Je pense qu’au début on s’inspirait beaucoup du Carnaval de Québec. Pendant plusieurs années, il y avait plein de choses qui n’avaient pas rapport avec la mission du Festival. Il y avait même un concours de la Reine. J’ai recommandé qu’on l’élimine, ce qu’on a finalement fait, et c’est quelque chose dont je suis très fière. Des choses pas mal ridicules ont été faites pour attirer les foules dans le temps, comme un concours de démolition. Ils ont essayé d’imiter des festivals d’ailleurs, mais ce n’était pas notre culture.”

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Saturday, Feb. 13, 2016

RUBY IRENE PRATKA PHOTO
Hélène Martin, membre du comité organisateur fondateur du Festival du Voyageur, arbore sa ceinture fléchée du Festival.

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Hélène Martin, membre du comité organisateur fondateur du Festival du Voyageur, arbore sa ceinture fléchée du Festival.
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Le hockey: une tradition bien vivante à La Broquerie

Daniel Bahuaud 4 minute read Friday, Feb. 5, 2016

Garçons, ils jouaient au hockey de rue après l’école. Aujourd’hui, ils ont beau avoir 25 ans, 35 ans ou plus encore, la glace les attire toujours. Ce sont les Habs, l’équipe sénior de La Broquerie.

Patrick Gauthier a 33 ans. Depuis 15 ans déjà, le résident de La Broquerie porte le chandail des Habs, fidèle au rendez-vous des pratiques et des matchs de la Ligue de hockey sénior Carillon.

“Je suis avant, mais j’ai déjà été ailier, occupé le centre et joué en défense. Un vrai bouche-trous, quoi! Mais ce n’est pas ça l’important. L’important, c’est de jouer avec mes amis. Des gars avec qui j’ai joué toute ma vie, depuis que j’ai appris à patiner à l’âge de quatre ans. Le hockey, c’est mon activité d’hiver. Dès que l’hiver arrive, je pense au hockey. Ça a toujours été comme ça. Quand j’étais garçon, je rentrais de l’école Saint-Joachim et je jouais au hockey de rue avec les copains. Mes parents devaient me rappeler de rentrer pour souper. Après le repas, j’allais dehors sur la patinoire extérieure, avec les amis!

“Être Hab, c’est dans le sang. Mon père, Lionel, était joueur et entraîneur pour les Habs entre 1975 et 1985. Mon grand-père Aimé était un Hab de 1951 à 1954. Mon frère Yvan a joué un an pour l’équipe en 2011 et mon petit frère, Stéphane, a intégré l’équipe en 2007. Maintenant, c’est au tour de mes trois fils de s’initier à la tradition. Mes deux garçons aînés ont commencé à jouer au hockey cette année.’

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Saint-Laurent la télé en 2017

Par Daniel Bahuaud 5 minute read Preview
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Saint-Laurent la télé en 2017

Par Daniel Bahuaud 5 minute read Saturday, Jan. 30, 2016

Les pêcheurs, chasseurs et trappeurs métis de Saint-Laurent seront bient¥t connus au Québec gr¢ce une série documentaire produite pour le Canal D. De plus, la caméra se posera sur la culture métisse. Bienvenue Au pays des Michifs.

Ce qui étonne Jules Desjarlais n'est pas que Manito Média, l'entreprise de production bonifacienne fondée par Charles et Patrick Clément, ait réussi convaincre le Canal D commander une série documentaire portant sur les Métis de Saint-Laurent. C'est que les Métis se soient laissés photographier par les caméras télé!

Jules Desjarlais en est persuadé: "Nous, les Métis, on est pas mal gêné. Notre vie privée, on y tient. Mais tranquillement, dans les dernières décennies, le public respecte pas mal plus notre culture. Chez nous, c'est l'exposition sur les Métis présentée entre 2004 et juillet 2015 (au National Museum of the American Indian, un des musées du Smithsonian Institution de Washington), qui a fait une différence énorme. On est plus portés dire "oui" quand on nous propose des projets comme la série Au pays des Michifs. On s'intéresse faire connaître notre culture, la faire respecter, pour que les gens nous connaissent plus."

Résultat: Gerry Bruce et Roland Bruce, Norbert Langellier et son fils, Charles et Langellier, ainsi que Laurent Dumont, figureront parmi les chasseurs, pêcheurs et trappeurs présentés dans l'émission, en tournage depuis l'automne 2015. Le natif de Saint-Laurent, vétéran de plusieurs productions hollywoodiennes, notamment la série Docteur Quinn, femme médecin et le film Terrain miné (On Deadly Ground) sera le narrateur et présentateur de la série.

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Saturday, Jan. 30, 2016

MANITO MÉDIA PHOTO
Jules Desjarlais: ‘Au pays des Michifs, ce sera bien plus qu’un aperçu sur nos chasseurs, pêcheurs et trappeurs. C’est la présentation d’un mode de vie.’

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Jules Desjarlais: ‘Au pays des Michifs, ce sera bien plus qu’un aperçu sur nos chasseurs, pêcheurs et trappeurs. C’est la présentation d’un mode de vie.’
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La mission de l’Académie de hockey de Starbuck

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La mission de l’Académie de hockey de Starbuck

4 minute read Saturday, Jan. 16, 2016

Lorsqu’ils auront terminé leurs quatre ans à l’Académie de hockey de Starbuck, Luca Fais, Owen Pickering et Joel Purdom auront cumulé plus de 400 heures de perfectionnement technique — sans compter les heures passées à jouer pour leurs équipes respectives. Portrait de trois jeunes athlètes “très sérieux.”

Établie en 1999, l’Académie de hockey de Starbuck est la première école manitobaine à obtenir une certification de Hockey Canada. Depuis, sa réputation parmi les filles et les garçons de la 5e à la 8e années n’a cessé de croître. En 1999, 43 jeunes s’étaient inscrits. Aujourd’hui, on compte 80 athlètes privilégiés.

Fais se sait chanceux: “C’est par amour du hockey. Owen Pickering et moi, on habite Saint-Adolphe. On se lève pas mal tôt. Ma mère nous conduit à notre premier autobus qui nous transporte à Winnipeg. Et puis on embarque dans un deuxième autobus avec Joel Purdom, qui habite à Saint-Vital. Ça prend 45 minutes de route pour se rendre à Starbuck.”

Son choix, Pickering le vit ainsi: “Le hockey, c’est sérieux. Je suis défenseur pour les Hawks, équipe pee wee de Saint-Adolphe. J’aimerais un jour jouer pour une équipe de hockey junior de la Ligue de hockey de l’Ouest, qui a des équipes canadiennes et américaines. Après ça, qui sait? Mon but, c’est de jouer à mon plein potentiel. Ici, c’est possible de le faire.”

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Saturday, Jan. 16, 2016

Daniel Bahuaud de La Liberté pour le Winnipeg Free Press
Joel Purdom, Luca Fais et Owen Pickering ont l’ambition chevillée au corps. Cinq jours sur sept, les trois francophones en 6e année se rendent à l’Académie de hockey de Starbuck.

Daniel Bahuaud de La Liberté pour le Winnipeg Free Press
Joel Purdom, Luca Fais et Owen Pickering ont l’ambition chevillée au corps. Cinq jours sur sept, les trois francophones en 6e année se rendent à l’Académie de hockey de Starbuck.