French Communication and Culture

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Une geôle dans son état originel

Sabine Trégouët de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 9 minute read Preview
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Une geôle dans son état originel

Sabine Trégouët de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 9 minute read Saturday, Nov. 17, 2012

LA petite prison de Saint-Claude est une perle pour le patrimoine canadien. En effet, ce lieu d’histoire et de patrimoine constitue la seule prison municipale existant par elle-même dans l’Ouest canadien selon le Ministère de la Culture, Patrimoine et Tourisme du Manitoba.

“C’est la seule prison dans toutes les prairies qui subsiste à son état d’origine,” affirme le membre du comité de tourisme et de marketing de Saint-Claude, Roger Bazin. “Il y en avait d’autres de ce type aux alentours de Notre-Dame-de-Lourdes ou de Saint-Lazare, mais elles ont souvent été détruites.”

Construite en 1912, la prison a initialement été construite pour calmer les turbulences.

“Beaucoup d’employés des fermes venaient à Saint-Claude la fin de semaine pour boire dans le petit salon à bière et il y avait souvent des bagarres, raconte Roger Bazin. Il y avait des problèmes de boisson évidemment, mais aussi des vols et d’autres incidents. Comme on est éloignés de Winnipeg, la prison a été construite à la demande de la population pour mettre en détention ceux qui causaient des soucis.”

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Saturday, Nov. 17, 2012

Roger Bazin dans l’ancienne prison de Saint-Claude.

Roger Bazin dans l’ancienne prison de Saint-Claude.
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Refuge pour adultes

Camille Harper-Séguy 5 minute read Preview
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Refuge pour adultes

Camille Harper-Séguy 5 minute read Saturday, Nov. 3, 2012

LE quatrième étage de la Villa Aulneau, à Saint-Boniface, abritera désormais dix suites gérées par l’organisme A Port in the Storm et réservées à des malades du cancer qui suivent des traitements loin de chez eux, ainsi qu’à leurs familles. A Port in the Storm a accueilli son premier résident le 13 octobre.

“A Port in the Storm, c’est la version pour adultes des Maisons Ronald McDonald,” explique la directrice générale d’A Port in the Storm, “Marion Willis. Ce sont des appartements mis à disposition d’adultes qui vivent loin de Winnipeg mais qui doivent y venir pour recevoir des traitements liés au cancer. “De telles maisons existent déjà dans la plupart des provinces canadiennes, mais c’est la première au Manitoba,” précise-telle. “C’est vraiment ciblé pour ceux qui ont le cancer.”

Les bénéficiaires d’A Port in the Storm ont accès à des suites entièrement meublées et équipées.

“Tout est neuf pour que nos résidants malades aient l’expérience la plus agréable possible,” assure Marion Willis.

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Saturday, Nov. 3, 2012

Camille Harper-Séguy de La Liberté
Marion Willis est la première directrice générale d’A Port in the Storm, une maison pour les adultes qui viennent de loin pour soigner leur cancer à Winnipeg.

Camille Harper-Séguy de La Liberté
Marion Willis est la première directrice générale d’A Port in the Storm, une maison pour les adultes qui viennent de loin pour soigner leur cancer à Winnipeg.
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Un rapport alarmant

Vincent RéGIS de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Preview
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Un rapport alarmant

Vincent RéGIS de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Saturday, Aug. 11, 2012

LA situation de l’accessibilité au logement à Winnipeg est alarmante, surtout pour les nouveaux arrivants, révèle le premier rapport réalisé à ce sujet par l’École de service social de l’Université de Saint-Boniface (USB).

“Il y a une crise du logement évidente qui sévit partout au Canada, et Winnipeg est l’une des grandes villes avec le plus bas taux d’inoccupation de logements au pays,” explique le professeur à l’USB David Alper, un des co-auteurs du rapport.

“Plusieurs études ont été effectuées dans les dernières années pour démontrer comment cela touchait différentes tranches de la société, alors on a voulu étudier la problématique dans la communauté francophone, surtout chez les nouveaux arrivants.”

Pour ce faire, les auteurs ont interrogé une douzaine de familles francophones venues d’Afrique.

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Saturday, Aug. 11, 2012

VINCENT RÉGIS DE LA LIBERTÉ
Le professeur de l’École de service social de l’Université de Saint-Boniface, David Alper.

VINCENT RÉGIS DE LA LIBERTÉ
Le professeur de l’École de service social de l’Université de Saint-Boniface, David Alper.
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Une Franco-Manitobaine à l’affiche

Camille Séguy de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Preview
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Une Franco-Manitobaine à l’affiche

Camille Séguy de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Saturday, Aug. 4, 2012

LA Franco-Manitobaine de 12 ans, Kally Berard, se souviendra longtemps de l’été de ses 11 ans. En juillet 2011, elle a en effet joué dans un film américain de Vince Marcello, McKenna Shoots for the Stars, qui était tourné à Winnipeg. Le film est sorti en DVD le 3 juillet dernier aux États-Unis et il a été diffusé sur la chaîne de télévision NBC le 14 juillet.

C’était ma première expérience de cinéma,» raconte Kally Berard. «Je n’avais même jamais fait de théâtre.

Ils cherchaient une gymnaste pour jouer dans le film, et comme il était entièrement tourné à Winnipeg, ils ont demandé à mon club de gymnastique et j’ai répondu. J’étais nerveuse avant la première journée de tournage, mais après je me suis vite habituée et c’était excitant! » La jeune Franco-Manitobaine avait pourtant de quoi être sous pression.

Pour son premier tournage, elle a incarné l’un des rôles principaux, celui de Sierra, l’une des trois amies de l’héroïne de l’histoire, McKenna Brooks.

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Saturday, Aug. 4, 2012

CAMILLE SÉGUY DE LA LIBERTÉ
Kally Berard

CAMILLE SÉGUY DE LA LIBERTÉ
Kally Berard
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Un acteur de l’immigration

Camille Séguy de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 5 minute read Preview
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Un acteur de l’immigration

Camille Séguy de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 5 minute read Saturday, Jul. 14, 2012

L

E Franco-Manitobain émigré du Sénégal, Ibrahima Diallo, a laissé sa marque dans l’histoire récente de l’immigration au Manitoba.

En effet, il a été de 2008 à 2010 le premier président du Conseil de l’immigration du Manitoba renouvelé, et il y oeuvre toujours depuis, comme conseiller. Les membres du Conseil de l’immigration du Manitoba sont nommés par le lieutenant-gouverneur du Manitoba.

“Un premier Conseil de l’immigration du Manitoba a été créé en 2006, mais ça n’a pas fonctionné avec les autorités provinciales, car il était trop virulent et militant,” explique Ibrahima Diallo. “Le Conseil a donc été entièrement recréé en 2008, avec des nouveaux membres, et j’en ai pris la présidence.”

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Saturday, Jul. 14, 2012

Ibrahima Diallo

Ibrahima Diallo
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Remettre le pied à l’étrier

William Sineux / Le fil des francophiles Winnipeg Free Press 4 minute read Preview
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Remettre le pied à l’étrier

William Sineux / Le fil des francophiles Winnipeg Free Press 4 minute read Saturday, Jun. 9, 2012

L’INTÉGRATION sociale par le travail n’est pas encore devenue un rêve utopique.

L’entreprise à laquelle appartient le francophone Jean Luc Beaudry, Warm Up Winnipeg (B.U.I.L.D) est là pour le démontrer. En effet, cette entreprise d’une cinquantaine d’employés rénove les maisons de la région pour réduire leurs dépenses énergétiques. Mais l’originalité de cette entreprise demeure aussi dans son recrutement.

Un programme d’intégration sociale “Nous recrutons en priorité les personnes qui ont besoin d’un travail pour se réintégrer socialement,” déclare le co-ordonnateur du recrutement et de l’apprentissage, Jean-Luc Beaudry. “Des autochtones en majorité, des réfugiés, des immigrés ou encore des personnes qui sortent de prison ou qui ont eu des problèmes avec la justice les empêchant de retrouver un travail. Il existe encore beaucoup de discrimination dans le milieu du travail et toutes ces personnes ont un mal fou à se réintégrer. Nous voulons donc les aider à mettre le pied à l’étrier. Car sans emploi, il est pratiquement impossible de se réintégrer et pour gagner sa vie beaucoup sont alors obligés d’entrer dans l’illégalité des marchés noirs.”

L’entreprise recrute ainsi les personnes qui ont un passif pouvant faire obstacle à leur recherche d’emploi. C’est pourquoi les employés doivent suivre dans un premier temps un programme de formation et d’apprentissage en charpenterie et en plomberie. Puis, la durée normale de travail doit être de six mois pour assurer un certain renouvellement des effectifs et donner sa chance au plus grand nombre.

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Saturday, Jun. 9, 2012

William Sineux de La Liberté
Le coordinateur du recrutement et de l'apprentissage chez Warm Up Winnipeg (B.U.I.L.D), Jean-Luc Beaudry.

William Sineux de La Liberté
Le coordinateur du recrutement et de l'apprentissage chez Warm Up Winnipeg (B.U.I.L.D), Jean-Luc Beaudry.
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Chanter et s’amuser

William Sineux 3 minute read Preview
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Chanter et s’amuser

William Sineux 3 minute read Saturday, Jun. 2, 2012

JANIQUE Freynet-Gagné est probablement la plus jeune entrepreneuse de Winnipeg.

À l’âge de 16 ans, elle a créé Fasilachanter, sa propre compagnie de cours de chant, qui fête cette année son cinquième anniversaire. Une réussite loin d’être anodine.

“Dans notre contexte de langue minoritaire, il m’était cher d’ouvrir les jeunes à la musique francophone et de leur permettre de la chanter,” explique Janique Freynet-Gagné.

“C’est pourquoi j’ai décidé de transmettre ma passion pour le chant et la langue française à travers des cours pour jeunes de 7 à 13 ans. C’est à cet âge-là que les goûts musicaux naissent et il est important d’ouvrir ces jeunes à la musique francophone pour faire perdurer et rayonner notre culture.”

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Saturday, Jun. 2, 2012

WILLIAM SINEUX DE LA LIBERTÉ
Janique Freynet-Gagné est probablement l’une des plus jeunes entrepreneuses de Winnipeg avec sa compagnie de cours de chants en français pour les jeunes.

WILLIAM SINEUX DE LA LIBERTÉ
Janique Freynet-Gagné est probablement l’une des plus jeunes entrepreneuses de Winnipeg avec sa compagnie de cours de chants en français pour les jeunes.
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En hommage à sa mère

Camille Seguy / De la liberté pour le Winnipeg Free Press 3 minute read Preview
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En hommage à sa mère

Camille Seguy / De la liberté pour le Winnipeg Free Press 3 minute read Saturday, May. 19, 2012

ORIGINAIRE de Saint-Georges, Della Vincent Clark a commencé à coudre à 11 ans.

“J’ai appris de ma mère, Florette Vincent,” racontet- elle. “Elle fabriquait des mitaines.

Elle a tenu le magasin Flo’s Leather Crafts, qu’elle avait créé, pendant 30 ans avant de prendre sa retraite il y a plus de 15 ans. Je l’aidais beaucoup au magasin.”

Florette Vincent a transmis à sa fille sa passion de la maroquinerie, mais ce n’est qu’après son décès, fin 2011, que Della Vincent Clark a décidé de reprendre en main Flo’s Leather Crafts.

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Saturday, May. 19, 2012

CAMILLE SÉGUY / LA LIBERTÉ
Della Vincent Clark est une des rares femmes non-autochtones à maîtriser l’art de la maroquinerie des Premières Nations.

CAMILLE SÉGUY / LA LIBERTÉ
Della Vincent Clark est une des rares femmes non-autochtones à maîtriser l’art de la maroquinerie des Premières Nations.
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Silence, ça tourne!

William Sineux de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Preview
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Silence, ça tourne!

William Sineux de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Saturday, May. 12, 2012

C’EST l’heure des grandes premières pour Gabriel Tougas.

À 21 ans, il signe la réalisation de son premier long métrage, Héliosols, qui n’est autre que le premier long métrage de fiction francophone réalisé au sein d’une communauté minoritaire de l’Ouest.

“Avec mon premier film je veux raconter une histoire fictive en français sans parler du français,” explique le scénariste et réalisateur du film, Gabriel Tougas. “Tous les films ou documentaires qui ont été faits jusqu’à présent par des Franco-Manitobains traitent de la francophonie, de notre communauté, de notre langue, culture ou histoire. Je pense que plutôt que d’expliquer qui sont les Franco-Manitobains, il est temps de prendre la francophonie comme naturelle, d’en être fier et de faire un film qui inscrit une histoire fictive dans notre contexte francophone mais sans en parler,” déclare-t-il.

Dès l’âge de 18 ans, Tougas a fait ses premiers pas dans la réalisation audio-visuelle, en signant de nombreuses réalisations avec Les Productions Rivard, notamment des documentaires. Mais pour la première fois, il va réaliser son rêve de mettre sur pied une fiction.

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Saturday, May. 12, 2012

WILLIAM SINEUX DE LA LIBERTÉ
Gabriel réalise son premier long métrage professionnel, Héliosols.

WILLIAM SINEUX DE LA LIBERTÉ
Gabriel réalise son premier long métrage professionnel, Héliosols.
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Danser à 95 ans

CAMILLE SÉGUY 4 minute read Preview
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Danser à 95 ans

CAMILLE SÉGUY 4 minute read Saturday, May. 5, 2012

L

E 9 avril dernier, la Franco-Manitobaine Hortense Sabourin a célébré ses 95 ans.

Un âge avancé qui ne l’empêche pas de poursuivre sa passion, la danse, malgré la perte de sa vue depuis plus de 15 ans.

“Quand, vers l’âge de 75-80 ans, mon médecin m’a dit que je devenais aveugle, c’était une triste nouvelle mais je n’ai jamais pensé abandonner la danse,” affirme Hortense Sabourin. “C’est un bon exercice et c’est bon pour le moral. On n’a pas besoin des yeux pour danser, mais des oreilles.”

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Saturday, May. 5, 2012

CAMILLE SÉGUY / WINNIPEG FREE PRESS
À 95 ans, Hortense Sabourin danse toujours, malgré la perte de sa vue.

CAMILLE SÉGUY / WINNIPEG FREE PRESS
À 95 ans, Hortense Sabourin danse toujours, malgré la perte de sa vue.
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Spécialiste des bâtons

Camille Séguy de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Preview
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Spécialiste des bâtons

Camille Séguy de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Saturday, Apr. 21, 2012

LA passion d’Isaac Girardin pour les bâtons de jonglage, ou Jest Stix, remonte à son enfance.

“La première fois que j’ai eu des bâtons de jonglage, j’avais sept ans,” se souvient le jeune fabricant de Jest Stix de 24 ans. “C’était mon anniversaire et c’était très populaire à ce moment-là, alors on m’en avait achetés.

À Churchill où il habitait, personne d’autre n’en avait. Il a appris seul à faire quelques figures, mais ses bâtons ont finalement été détruits et il les a oubliés.

Ce n’est qu’à 18 ans qu’Isaac Girardin a remanié des bâtons de jonglage.

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Saturday, Apr. 21, 2012

CAMILLE SÉGUY / LA LIBERTE
Isaac Girardin est devenu le spécialiste des bâtons de jonglage au Manitoba.

CAMILLE SÉGUY / LA LIBERTE
Isaac Girardin est devenu le spécialiste des bâtons de jonglage au Manitoba.
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Réal explorateur

By William Sineux / De La Liberté pour le Winnipeg Free Press 5 minute read Preview
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Réal explorateur

By William Sineux / De La Liberté pour le Winnipeg Free Press 5 minute read Saturday, Apr. 14, 2012

RÉAL Bérard est l’un des rares explorateurs des temps modernes à partir à l’assaut des rivières capricieuses armé de son canoë, de papier et d’un crayon.

Réal Bérard est en effet le premier à avoir entrepris de cartographier pour le gouvernement puis par passion l’ensemble des rivières manitobaines.

Depuis 1961 le cartographe parcourt ainsi des kilomètres de rivières et des jours durant, pour les dessiner et les décrire dans les moindres détails afin de créer des cartes uniques en leur genre.

“Après avoir fait les Beaux-arts de Montréal j’ai travaillé pour le ministère des ressources naturelles et je patrouillais sur les rivières jusqu’au jour où j’ai voulu intégrer mon art à mon travail de tous les jours en dessinant et peignant ce que je voyais.”

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Saturday, Apr. 14, 2012

WILLIAM SINEUX / LA LIBERTÉ
Réal Bérard fait des cartes uniques et très précises des rivières manitobaines, agrémentées de croquis et descriptifs de tout ce qui fait l’identité des rivières qu’il explore.

WILLIAM SINEUX / LA LIBERTÉ
Réal Bérard fait des cartes uniques et très précises des rivières manitobaines, agrémentées de croquis et descriptifs de tout ce qui fait l’identité des rivières qu’il explore.
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Elle a sauté le plus loin

Camille Séguy de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Preview
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Elle a sauté le plus loin

Camille Séguy de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Saturday, Apr. 7, 2012

LA jeune Franco-Manitobaine de 11 ans, Jazi Ditter, a inscrit son nom dans les tableaux de records d’athlétisme du 1er au 3 mars derniers, lors du championnat provincial d’athlétisme en salle, Boeing Classic 2012, qui avait lieu à l’Université du Manitoba.

En effet, l’élève en 5e année à l’école d’immersion St.

Germain a battu le record de saut en longueur établi en 2008, dans sa catégorie de compétition, Pee Wee, et remporté la médaille d’or.

“Le record était de 3,76 mètres depuis 2008 et j’ai sauté 3,80 mètres,” se réjouit-elle.

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Saturday, Apr. 7, 2012

CAMILLE SÉGUY / LA LIBERTE
Jazi Ditter a remporté trois médailles lors de la compétition d’athlétisme Boeing Classic 2012, dont une en or en saut en longueur.

CAMILLE SÉGUY / LA LIBERTE
Jazi Ditter a remporté trois médailles lors de la compétition d’athlétisme Boeing Classic 2012, dont une en or en saut en longueur.
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Changer de cap

Le fil des Francophiles / Daniel Bahuaud de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Preview
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Changer de cap

Le fil des Francophiles / Daniel Bahuaud de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Saturday, Mar. 24, 2012

“AU lieu de m’acheter une Porsche, je suis retourné aux études,” lance Philippe Richer, avec humour.

Aujourd’hui avocat spécialisé dans le droit criminel à Winnipeg, le Montréalais d’origine peut en rire, mais en 2005, à l’âge de 37 ans, Philippe Richer était dans le creux de la vague, ne sachant pas ce qu’il allait faire de sa vie. “Mon mariage se terminait et mon boulot de vendeur d’équipement de manutention industrielle m’ennuyait à mourir,” racontet- il. “La séparation était difficile. Tous mes plans étaient tombés à l’eau. C’était le remous total.”

C’est alors qu’un ami lui suggéra de se recycler, en retournant aux études.

“Au départ, je résistais,” admetil. “Je me disais que j’avais une hypothèque et trois enfants. Mais je suis allé frapper à la porte du bureau d’Aide aux étudiants du Manitoba.

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Saturday, Mar. 24, 2012

DANIEL BAHUAUD / LA LIBERTE
Philippe Richer est devenu avocat en droit criminel à l’âge de 40 ans après avoir repris ses études en plein divorce et avec trois enfants à charge.

DANIEL BAHUAUD / LA LIBERTE
Philippe Richer est devenu avocat en droit criminel à l’âge de 40 ans après avoir repris ses études en plein divorce et avec trois enfants à charge.
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La passion de bien manger

Camille Séguy de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Preview
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La passion de bien manger

Camille Séguy de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Saturday, Mar. 17, 2012

QUAND elle était jeune, la Franco-Manitobaine aujourd’hui âgée de 38 ans et mère de trois enfants, Joanne Gobeil, ne cuisinait pas. Mais quand à 21 ans, son père a clamé qu’elle ne saurait pas même faire bouillir de l’eau, elle a relevé le défi.

“J’ai fait à souper à mon père la semaine suivante pour la première fois,” se souvientelle, “et il a aimé donc il est revenu manger chez nous de plus en plus souvent. Ça s’est avéré naturel pour moi de savoir cuisiner. J’ai alors reçu de plus en plus de monde à manger, jusqu’à créer ma propre entreprise de traiteur en 2010, Fried Green Tomatoes.”

Joanne Gobeil se dit artiste de la cuisine.

“Comme l’artiste qui voit une image en regardant un canevas blanc, moi je vois une recette en regardant dans mon frigo,” confiet- elle. “Juste en voyant des aliments ou en lisant une recette, je suis capable de la goûter dans ma tête et d’y ajouter une sauce ou des ingrédients qui iraient bien avec. J’aime essayer de nouvelles choses.”

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Saturday, Mar. 17, 2012

CAMILLE SÉGUY / LA LIBERTE
Joanne Gobeil dans sa cuisine de Fried Green Tomatoes.

CAMILLE SÉGUY / LA LIBERTE
Joanne Gobeil dans sa cuisine de Fried Green Tomatoes.
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Du Pérou au Manitoba

By Camille Séguy de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 3 minute read Preview
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Du Pérou au Manitoba

By Camille Séguy de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 3 minute read Saturday, Feb. 25, 2012

Quand le Métis de La Broquerie, Miguel Vielfaure, s'est rendu au Pérou en mai 2006, il n'avait alors pas l'intention de se lancer dans le commerce équitable. C'est pourtant ce qu'il a développé en créant Etchiboy, début 2007.

"Quand je suis allé au Pérou, j'ai trouvé sur un marché des ceintures faites sur un métier tisser très semblables aux ceintures fléchées métisses," raconte Miguel Vielfaure. "Ä mon retour au Canada, la Fédération des Métis du Manitoba m'en a commandées 26.

"J'ai donc contacté une amie Lima, qui m'a mis en contact avec l'Association des mères célibataires El Telar, proche de Cuzco, pour la fabrication des ceintures," poursuit-il. "En les rencontrant, par le biais d'Internet, j'ai décidé de me lancer dans le commerce équitable et de créer Etchiboy."

El Telar rassemble 20 mères célibataires, veuves ou abandonnées, dans les communautés rurales de Cuzco. Elles ont accès sept métiers tisser pour fabriquer les commandes provenant 80 % de Miguel Vielfaure et 20 pourcentage du marché local.

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Saturday, Feb. 25, 2012

Camille S��guy
Miguel Vielfaure emploie 20 m��res c��libataires d�Am��rique du Sud pour confectionner les produits Etchiboy.

Camille S��guy
Miguel Vielfaure emploie 20 m��res c��libataires d�Am��rique du Sud pour confectionner les produits Etchiboy.
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Un Mârdi avec Rayannah

By Camille Séguy de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 3 minute read Saturday, Feb. 11, 2012

Dipl¥mée en avril 2011 du baccalauréat en musique jazz l'Université du Manitoba, la chanteuse de jazz franco-manitobaine de 22 ans, Rayannah Chartier-Kroeker, prendra pour la première fois la vedette du Mârdi Jazz au Centre culturel franco-manitobain (CCFM), le 14 février prochain.

"J'ai déj participé au Mârdi Jazz comme artiste invitée, mais encore jamais comme téte d'affiche," se réjouit Rayannah Chartier-Kroeker. "Ce sera une très bonne opportunité pour me lancer en musique!"

Elle sera accompagnée sur scène de Karl Kohut la contrebasse et de Will Bonness au piano.

"Ce sont des musiciens très impliqués dans la scène musicale et de jazz de Winnipeg, avec qui j'ai déj joué plusieurs fois, mais on ne forme pas un groupe," explique Rayannah Chartier-Kroeker. "Notre spectacle sera unique au Mârdi Jazz. On prévoit un programme assez inattendu et varié car on a tous des influences différentes."

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Des pinceaux contre le traumatisme

Camille Séguy de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Preview
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Des pinceaux contre le traumatisme

Camille Séguy de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Saturday, Feb. 4, 2012

À 18 ans, Briand-Nelson Mutima a déjà acquis une grande expérience dans le domaine de la peinture. L'élève de 12e année au Collège Louis-Riel (CLR), originaire de la République démocratique du Congo, dessine depuis qu'il a cinq ans et peint depuis qu'il en a 12.

Il a d'abord travaillé la gouache, avant d'apprendre l'art de l'acrylique, la peinture à l'huile et l'aquarelle.

La passion de Briand-Nelson Mutima pour la peinture est liée de près avec sa vie. Les pinceaux et les crayons l'ont notamment aidé à surmonter son bégaiement, car ça lui permettait de s'exprimer et de se faire des amis, mais ils lui ont surtout permis de surmonter des traumatismes.

"Je fais partie de la troisième génération de gens ayant vécu la guerre au Congo," raconte-t-il. "Ma famille a dû fuir au Cameroun où j'ai vécu 11 ans avant de venir au Canada. Ma mère m'a dit que quand on est arrivés au Cameroun, j'étais traumatisé par la guerre et que mes premiers dessins étaient toujours des soldats avec des armes. Aujourd'hui encore, il y a toujours un signe de souffrance dans la plupart de mes tableaux."

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Saturday, Feb. 4, 2012

RUTH BONNEVILLE / WINNIPEG FREE PRESS
Briand-Nelson Mutima a réalisé cette murale en acrylique, intitulée Le passage, dans le cadre de son cours d'art au Collège Louis-Riel.

RUTH BONNEVILLE / WINNIPEG FREE PRESS
Briand-Nelson Mutima a réalisé cette murale en acrylique, intitulée Le passage, dans le cadre de son cours d'art au Collège Louis-Riel.
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Une boutique à Banff

Jocelyne Nicolas de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Preview
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Une boutique à Banff

Jocelyne Nicolas de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Saturday, Jan. 28, 2012

Le propriétaire de Gord's Ski & Bike, Jean-Franßois Ravenelle, essaie de rompre l'humilité des Manitobains en ce qui concerne leurs habiletés en ski.

"Quand quelqu'un rentre Gord's pour s'acheter des skis, on leur demande d'estimer leur habileté," raconte-t-il. "Tout le monde se croit intermédiaire, pour la simple raison qu'ils viennent du Manitoba. Moi, je suis convaincu que les skieurs manitobains sont parmi les meilleurs au Canada."

"Ce n'est pas parce que tu ne vis pas dans les montagnes que tu n'es pas bon en ski," lance-t-il. "Je dirais même que les Manitobains sont plus passionnés que ceux qui vivent dans les régions montagneuses. Ce sont les Manitobains qu'on retrouve sur les pentes sous la pluie. Ce sont les Manitobains qui se lancent 8 h du matin et ne l¢chent pas jusqu' la tombée de la nuit. Pour nous, nos journées de ski sont précieuses et on ne les rate pas."

Son opinion mérite bien d'être entendue. Jean-Franßois Ravenelle est originaire de Montréal, et a été guide de ski Mont Tremblant. Par la suite, il a été consultant pour plusieurs grands magasins sportifs au Manitoba et un commerce de ski américain très connu lui avait offert un poste.

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Saturday, Jan. 28, 2012

Jocelyne Nicolas / LA LIBERTE
Jean-Franvçois Ravenelle a repris les reines de Gord's Ski & Bike en 2008, et annonce la troisivème installation du magasin à Banff en Alberta.

Jocelyne Nicolas / LA LIBERTE
Jean-Franvçois Ravenelle a repris les reines de Gord's Ski & Bike en 2008, et annonce la troisivème installation du magasin à Banff en Alberta.
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Ä la mode winnipégoise

By Jocelyne Nicolas de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Preview
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Ä la mode winnipégoise

By Jocelyne Nicolas de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Saturday, Jan. 14, 2012

‘J'AI toujours adoré les blogues de mode,” lance la Franco-Manitobaine Janelle Wookey. “Mais je ne trouvais que des sites qui discutaient des tendances à New York, à Paris ou bien à Milan. Toujours les mêmes villes, jamais du contenu canadien. Pourtant, je sais qu’on a du goût et que la mode est bien vivante ici. Je n’en revenais pas qu’il n’y avait aucun site à notre sujet.”L'idée de montrer les Canadiens sous toutes leurs coutures et dans toute leur beauté, dans la rue et dans la vie de tous les jours, l'a suivie un bon moment avant qu'elle n'agisse.

"Je cherchais sur Google Canada street style," continue Janelle Wookey. "Je voulais voir des images de gens de chez nous. Il n'y avait rien du tout au Canada, et même le nom de domaine canadastreetstyle.com était disponible. Je l'ai vite acheté, mais sans savoir ce que j'allais faire avec un site Web."

Suite un séjour inspirant Montréal, Janelle Wookey a conßu le site comme il est aujourd'hui. Des photographes bénévoles Winnipeg, Montréal, Vancouver, Toronto et Victoria parcourent leur ville respective, cherchant des citoyens avec une mode intéressante ou unique. Le site les montre en photos avec une brève description de l'origine de leurs vêtements et leurs accessoires.

Sur le site, on trouve Janessa, une artiste winnipégoise qui s'est créé un look la fois unique, mais pratique pour l'hiver canadien. Dans un manteau en jeans et une jupe achetée dans une boutique d'occasion de style vintage Oh So Lovely, Janessa porte des bottes jaunes. Ses lunettes roses d'occasion ont été achetées la boutique Vintage Glory et pour accessoriser le tout, elle a volé son sac Tintin son copain. Page après page, le site montre en détails les trésors de mode dénichés par ces Canadiens ordinaires.

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Saturday, Jan. 14, 2012

Cindy Titus / La Liberté
Janelle Wookey, fondatrice du blogue Canada Street Style.

Cindy Titus / La Liberté
Janelle Wookey, fondatrice du blogue Canada Street Style.
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Première mondiale pour le roller derby

By Camille Séguy de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Saturday, Dec. 31, 2011

La jeune Franco-Manitobaine de 29 ans, aujourdhui installée à Montréal, Paulette Taillefer, sest fait une place dans lhistoire du roller derby. En effet, elle a participé, du 30 novembre au 3 décembre dernier à Toronto, à la toute première compétition mondiale de roller derby, la Roller Derby World Cup.

"Il y avait déjà eu quelques tournois internationaux ici et là, mais cétait la première compétition vraiment mondiale," souligne-t-elle. "Il y avait 13 équipes représentant tous les continents, sauf lAfrique et lAsie."

Outre la fierté de faire partie de léquipe Canada pour cette première mondiale, Paulette Taillefer et ses coéquipières se sont distinguées en arrivant deuxièmes du classement général.

"On savait que léquipe des États-Unis était très forte donc on nespérait pas trop la première place, mais par contre on est très contentes davoir battu lAngleterre," se réjouit-elle. "Elles étaient aussi très fortes."

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Un Noël autochtone

Camille SÉGUY de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Preview
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Un Noël autochtone

Camille SÉGUY de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Saturday, Dec. 24, 2011

Depuis les écoles résidentielles où ils étaient forcés d'adopter les coutumes chrétiennes, les Autochtones ont pour habitude de fêter Noël dans la nuit du 24 au 25 décembre. Toutefois, ils ont ajouté à ce temps des Fêtes certaines traditions propres à leur culture.

Originaire de la Première Nation du lac Manitoba, Thomas Edwards est un indien Ojibwé qui réside depuis près de 20 ans à Winnipeg avec sa mère et ses six frères. Il y passera Noël avec sa famille, même s'il possède aussi une maison dans la réserve où il retourne souvent.

Si Noël est pour lui une fête importante car sa "grand-mère était très catholique", raconte-t-il, où le temps partagé en famille, l'arbre décoré ensemble, l'échange de cadeaux ou encore le repas traditionnel de dinde et de patates ont leur place, la famille Edwards n'a pas pour autant oublié sa culture autochtone.

"À Noël, on mélange les traditions catholique et autochtone," affirme Thomas Edwards. "Par exemple, je fais toujours une cérémonie de purification en début de repas, selon la tradition autochtone. C'est une façon de dire merci pour la nourriture.

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Saturday, Dec. 24, 2011

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