French Communication and Culture

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Comment le rêve d’une poignée d’amoureux est devenu réalité

Daniel Bahuaud 5 minute read Preview
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Comment le rêve d’une poignée d’amoureux est devenu réalité

Daniel Bahuaud 5 minute read Saturday, Dec. 19, 2015

Au début des années 1990, un petit groupe de passionnés se rencontrait pour chanter, prendre un verre et partager leur amour du chant choral de la Renaissance. Un premier concert fort réussi en 1996 a mis l’ensemble, désormais connu sous le nom de Camerata Nova, sur le chemin de la réussite artistique.

Andrew Balfour, le directeur artistique de Camerata Nova, garde de vifs souvenirs des toutes premières années de l’ensemble.

“Nous étions cinq, tous dans la fin de notre vingtaine. Ce que nous avions en commun, c’était l’expérience d’avoir chanté des ouvrages de la Renaissance dans des chorales d’églises locales. Enfant, j’étais membre de la chorale pour garçons de l’église anglicane All Saints, à Winnipeg. Le futur directeur musical de Camerata Nova, Ross Brownlee, a fait partie de la même chorale. On se côtoie depuis bien longtemps!

“Notre petit groupe de cinq chantait parce qu’il aimait cette forme d’expression. À ce point-là, nous avions tous complété nos études universitaires. La joie de faire partie des chorales universitaires nous manquait énormément. Alors on s’est mis a chanter la belle musique de la Renaissance — des motets, des madrigaux, de la musique religieuse des grands compositeurs de cette époque, comme Byrd, Dowland, Monteverdi et Palestrina.

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Saturday, Dec. 19, 2015

Archives La Liberté
Camerata Nova en 2003, dans une photo prise dans les ruines du monastère des pères trappistes, à Saint-Norbert.

Archives La Liberté
Camerata Nova en 2003, dans une photo prise dans les ruines du monastère des pères trappistes, à Saint-Norbert.
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Témoignage de survivantes de l’Holocauste à l’USB

Ruby Irene Pratka 5 minute read Preview
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Témoignage de survivantes de l’Holocauste à l’USB

Ruby Irene Pratka 5 minute read Saturday, Dec. 5, 2015

Le père Patrick Desbois, un prêtre catholique français réputé pour son travail de recherche sur l’Holocauste, en est convaincu: “Les génocides ne commencent pas avec les chambres de gaz. Ils commencent plutôt par des petits manquements de respect.” Des petites indignités comme celle qui restera gravée à jamais dans la mémoire de Régine Rubinfeld Frankel.

On est en 1942. La jeune Régine, âgée d’une dizaine d’années, est partie de la maison où sa famille se cachait, avec un carnet de rations, chercher des vivres dans la ville la plus proche. Au lieu de retourner à pied avec ses sacs — un trajet de huit kilomètres — elle a décidé de prendre le bus. Mais le chauffeur, une connaissance, exige qu’elle descende plusieurs kilomètres avant son arrêt, alors que la nuit tombe.

“Même maintenant quand j’en parle, j’ai envie de pleurer, parce que je me demande toujours pourquoi il n’y avait pas une seule personne dans ce bus qui a dit: ‘Laisse-la!’ ”

Régine Rubinfeld Frankel et sa sœur, Rachel Rubinfeld Fink, ont raconté leurs souvenirs lors d’une conférence intitulée “Plus Jamais”, présentée à l’Université de Saint-Boniface le 9 novembre.

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Saturday, Dec. 5, 2015

Ruby Irene Pratka photo
Régine Rubinfeld Frankel, à gauche, et sa sœur Rachel Rubinfeld Fink.

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Régine Rubinfeld Frankel, à gauche, et sa sœur Rachel Rubinfeld Fink.
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La Coupe Grey d’antan: ‘On n’a jamais été hués’

Daniel Bahaud 5 minute read Preview
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La Coupe Grey d’antan: ‘On n’a jamais été hués’

Daniel Bahaud 5 minute read Thursday, Nov. 26, 2015

Ken Ploen a été quart-arrière à la belle époque des Blue Bombers de Winnipeg. De '957 à '967, le membre du Temple de la renommée du football canadien a conduit l'équipe six fois à la finale de la Coupe Grey, et quatre fois à la victoire.

 

2 décembre 1961. Fin de partie. Tension maximale. Ken Ploen, le quart-arrière des Blue Bombers, sur une impulsion, franchit '8 verges à toute allure pour marquer le touchdown gagnant de la 49e Coupe Grey, qui opposait l'équipe winnipégoise aux Tiger Cats de Hamilton.

L'athlète originaire de l'Iowa se souvient bien de l'évènement, qui est resté dans les mémoires comme l'un des plus célèbres touchdown de l'histoire de la Ligue canadienne de football. "On ne peut jamais planifier des moments comme ceux-là. Ils se produisent. J'allais lancer le ballon, mais aucun Bomber n'était libre. J'ai décidé de courir. Et à mon grand étonnement, je me suis retrouvé quelques secondes plus tard dans la end zone des Tiger Cats." Résultat du coup de dé : 21 à 14 et une troisième Coupe Grey pour le quart-arrière.

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Thursday, Nov. 26, 2015

Supplied
Ken Ploen

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Ken Ploen
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‘Mais rien ne dépasse la paix’: une collaboration inédite

Ruby Irene Pratka de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Preview
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‘Mais rien ne dépasse la paix’: une collaboration inédite

Ruby Irene Pratka de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Saturday, Nov. 21, 2015

La salle est pleine de femmes d’un certain âge. Elles discutent, se servent du café, échangent des nouvelles autour d’une bonne soupe. Quand Marie-Catherine Lemoto se met à chanter, elles se taisent. Elle chante une plainte en Sangö, sa langue natale, une langue de la République centrafricaine.

La chanson raconte l’histoire d’un homme africain qui part à la recherche d’une vie plus stable, laissant sa famille derrière lui. C’est une histoire qui résonne profondément pour plusieurs femmes autour de la table. Quand la chanson prend fin, la voisine de Marie-Catherine la remercie en langue ojibwa : “Migwetch.”

Marie-Catherine Lemoto fait partie du projet Autour de l’arbre de vie, un échange culturel et artistique entre sept grands-mères métisses de la région de Winnipeg et sept grand-mères africaines, pour la plupart des réfugiées originaires de la République démocratique du Congo, de Centrafrique et du Burundi. Il s’agit d’une initiative de l’Union nationale métisse Saint-Joseph du Manitoba avec l’appui de Patrimoine canadien et le soutien logistique de l’Accueil francophone.

Chaque semaine, les femmes se réunissent pour une session de partage qui aboutit souvent sur un projet d’art visuel. Dolorès Contré-Migwams, l’animatrice, ouvre la session en battant un tambour en cuir. Les sessions débutent avec un tour de table où les participantes partagent des chansons, des récits ou des anecdotes sur leur adaptation au Manitoba.

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Saturday, Nov. 21, 2015

Wilgis Agossa
Autour de l’arbre de vie

Wilgis Agossa
Autour de l’arbre de vie
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Les souvenirs d’un vétéran de Bosnie et d’Afghanistan

Par Daniel Bahuaud 4 minute read Preview
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Les souvenirs d’un vétéran de Bosnie et d’Afghanistan

Par Daniel Bahuaud 4 minute read Saturday, Nov. 14, 2015

On n'a jamais tiré sur Marc Lavoie. Ni en Bosnie, ni en Afghanistan. Mais l'adjudant-maître du 38e Groupe-brigade du Canada connaît intimement les zones sinistrées par la guerre.

Lorsque Lavoie est arrivé en Bosnie, en 1997, la période de violence armée dans l'ancienne Yougoslavie était révolue. Le natif de Kapuskasing, aujourd'hui adjudant-maître chargé du maintien de l'équipement du 38e Groupe-brigade du Canada, se souvient "bien clairement" des ravages de la guerre.

"Les forces canadiennes faisaient alors partie de la mission de l'OTAN, chargée de stabiliser les zones sinistrées en Bosnie-Herzégovine, Croatie, Macédoine et au Kosovo. J'étais stationné la base canadienne de Drvar, en Bosnie, pour mes deux tours de mission. "J'assumais le maintien des véhicules, des génératrices d'électricité et d'autres équipements militaires. Parfois, il fallait quitter la base pour remorquer des véhicules qui avait été touchés par des mines.

"Le grand défi c'était de stabiliser la région. On était l pour aider les habitants du pays se remettre sur pied. Des villages entiers avaient été dévastés par la guerre. Dans bien des endroits, les gens vivaient comme au 19e siècle. On chargeait nos camions de bois pour le chauffage, sans parler d'eau potable.

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Saturday, Nov. 14, 2015

Marc Lavoie photo
La jeune Minyaka et Marc Lavoie, au march�� de Kaboul, la capitale de l�Afghanistan, en 2005.

Marc Lavoie photo
La jeune Minyaka et Marc Lavoie, au march�� de Kaboul, la capitale de l�Afghanistan, en 2005.
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Un jardin en hommage aux religieux et religieuses

Daniel Bahuaud 5 minute read Preview
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Un jardin en hommage aux religieux et religieuses

Daniel Bahuaud 5 minute read Saturday, Nov. 7, 2015

L’Archidiocèse de Saint-Boniface rendra un hommage aux religieuses et religieux qui ont contribué au développement de l’Ouest canadien, grâce à l’établissement d’un jardin patrimonial.

‘Dès leur arrivée, à partir de 1844, les congrégations de religieuses et les religieux ont enrichi la qualité de vie de la colonie de la Rivière Rouge,” a lancé l’archevêque de Saint-Boniface, Mgr Albert LeGatt, le 13 octobre dernier lors de la cérémonie de pelletée de terre pour le nouveau jardin patrimonial. Le projet verra le jour en 2016, et sera réalisé sur le terrain entourant l’archevêché, construit en 1864.

“Ces chrétiens engagés ont contribué au développement de tout l’Ouest. Notamment dans les domaines des soins de la santé, de l’éducation et du développement des paroisses. Le jardin patrimonial sera un endroit agréable où les gens pourront s’asseoir, se reposer, lire et réfléchir. Ils seront invités à penser aux valeurs humaines et religieuses qui ont bâti ce pays.”

Cette réflexion sera stimulée grâce à l’érection, au printemps 2016, d’un monument pour pérenniser l’hommage aux religieuses.

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Saturday, Nov. 7, 2015

Daniel Bahuaud photo
De gauche à droite: Edmond Paradis, le supérieur provincial des pères Oblats de Marie-Immaculée; Cécile Fortier, la supérieure provinciales des sœurs missionnaires Oblates du Sacré-Cœur et Marie-Immaculée; l’archevêque de Saint-Boniface, Mgr Albert LeGatt; Lorette Beaudry-Ferland, la présidente de la Corporation catholique de la santé du Manitoba.

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De gauche à droite: Edmond Paradis, le supérieur provincial des pères Oblats de Marie-Immaculée; Cécile Fortier, la supérieure provinciales des sœurs missionnaires Oblates du Sacré-Cœur et Marie-Immaculée; l’archevêque de Saint-Boniface, Mgr Albert LeGatt; Lorette Beaudry-Ferland, la présidente de la Corporation catholique de la santé du Manitoba.
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Soirée espagnole sera ‘lyrique, melodique’

Par Ruby Irene Pratka 4 minute read Preview
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Soirée espagnole sera ‘lyrique, melodique’

Par Ruby Irene Pratka 4 minute read Saturday, Oct. 24, 2015

La Winnipeg Classical Guitar Society entamera sa saison 2015-2016 le 24 octobre avec un concert l'église du Précieux-Sang, Saint-Boniface. La guitariste classique Gohar Vardanyan, une virtuose arménienne actuellement basée New York, présentera une série de pièces espagnoles classiques.

Le guitariste Guy Michaud, membre du conseil d'administration de la société et membre actif de la société depuis plus de 25 ans, ne cache pas son enthousiasme par rapport au concert. Il fait partie d'un nouveau conseil exécutif qui a planifié une saison de concerts ouverte et diversifiée.

"Ä Winnipeg, on a la chance d'avoir une société pour la guitare, et il y a des artistes de grande renommée qui viennent jouer ici. Gohar Vardanyan est une guitariste arménienne qui est aussi américaine, qui a donné des concerts au Lincoln Center New York. Elle a aussi joué San Francisco et un peu partout. Je pense qu'on va avoir un excellent concert."

Mme Vardanyan s'est fait un nom dans le monde musical avec ses interprétations riches et émotionnelles de la musique des compositeurs de tradition espagnole, tels qu'Astor Piazzola et Manuel Ponce.

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Saturday, Oct. 24, 2015

Ruby Irene Pratka
Le guitariste Guy Michaud s�attend �� une soir��e m��morable.

Ruby Irene Pratka
Le guitariste Guy Michaud s�attend �� une soir��e m��morable.
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Le Parc Windsor arrive au 21e siècle

Daniel Bahuaud de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Preview
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Le Parc Windsor arrive au 21e siècle

Daniel Bahuaud de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Saturday, Oct. 10, 2015

Une nouvelle bibliothèque un étage, prévue sur le terrain de la piscine Bonivital, verra le jour en 2016. Le nouvel immeuble, conçu selon des normes écologiques, remplacera l'actuelle bibliothèque du Parc Windsor, ouverte en 1961.

"La nouvelle bibliothèque, bien que limitée un seul étage, aura 8,000 pieds carrés d'espace, soit 1,500 plus que celle de 1961, fait remarquer le gérant des services bibliothécaires de la Ville de Winnipeg, Rick Walker. Notre but, en concevant le nouvel édifice, est de mieux répondre aux besoins des Winnipégois. La bibliothèque du Parc Windsor livre des services environ 28,000 résidents du quartier. Elle offre 90 programmes gratuits par année au public. Un édifice de près de 55 ans avec un terrain de stationnement limité, construit une époque où le quartier avait moins d'habitants et se trouvait littéralement la périphérie de la ville, n'est plus la hauteur des demandes du public. On pourra augmenter la capacité de livres et de ressources disponibles la bibliothèque. En ce moment, la capacité maximale du vieil édifice est limitée quelque 30 000 livres."

Le projet de construction, qui se chiffre $4.4 million, a été proposé en 2013 et approuvé dans le budget municipal de 2015. L'édifice aura plus de tables, d'aires de lecture et d'étude et proposera plus d'ordinateurs que l'actuelle bibliothèque. L'immeuble sera muni d'une salle polyvalente qui accueillera la programmation pour les enfants et pour les adultes. Il aura également une petite salle capable d'accueillir quatre six personnes.

"Cette pièce servira aux besoins de gens qui veulent rencontrer un tuteur dans un endroit tranquille," précise Rick Walker. "Et pour ceux qui aiment lire en toute tranquilité au grand air, il y aura un patio de lecture extérieur, destiné la clientèle l'été. Nous espérons que le b¢timent obtiendra une certification écologique LEEDS de niveau argent."

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Saturday, Oct. 10, 2015

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Le g��rant des services biblioth��caires de la Ville de Winnipeg, Rick Walker, souligne un des ��l��ments d�un dessin architectural de la future nouvelle biblioth��que du Parc Windsor �� une r��sidente de Southdale, Cheryl Bennet.

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Le g��rant des services  biblioth��caires de la Ville de Winnipeg, Rick Walker, souligne un des ��l��ments d�un dessin architectural de la future nouvelle biblioth��que du Parc Windsor �� une r��sidente de Southdale, Cheryl Bennet.
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Un quart de siècle d’efforts en continu

By Daniel Bahuad 5 minute read Preview
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Un quart de siècle d’efforts en continu

By Daniel Bahuad 5 minute read Saturday, Oct. 3, 2015

Le président de Sauvons Notre Seine, Denis Gautron, et un ancien président de l'organisme, Jean-Pierre Brunet, se souviennent des luttes menées depuis 25 ans pour améliorer la qualité de l'eau et des berges de la rivière Seine. Une série d'initiatives qui a rehaussé la qualité de vie des riverains et de tous les Winnipégois.

Le 13 octobre 1990, un groupe de résidents du chemin Egerton Saint-Boniface, en avait ras le bol du piètre état de la rivière Seine qui longe leurs arrière-cours. Il s'est donc mobilisé pour nettoyer les berges. Réunis sous le nom du Save Our Seine River Residents Committee, ces propriétaires avaient décidé de passer l'action collective.

Un quart de siècle plus tard, l'organisme qu'ils ont fondé -- Save Our Seine / Sauvons Notre Seine -- reste aux aguets pour améliorer la qualité de l'eau et des espaces verts qui longent cette rivière historique.

Quatrième président de l'organisme, Brunet était la barre de l'organisme lorsqu'il a été incorporé en 1994.

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Saturday, Oct. 3, 2015

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Jean-Pierre Brunet, �� gauche, et Denis Gautron.

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Jean-Pierre Brunet, �� gauche, et Denis Gautron.
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Mise en place de St. Boniface Street Links

By Daniel Bahuaud 4 minute read Preview
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Mise en place de St. Boniface Street Links

By Daniel Bahuaud 4 minute read Saturday, Sep. 26, 2015

Ils passent peu près inaperçus Saint-Boniface. Pourtant, les sans-abris sont l. Francis Labossière en sait quelque chose. Le Bonifacien est membre du conseil d'administration de St. Boniface Street Links, un tout nouvel organisme incorporé début aoªt. Et il espère que Street Links pourra améliorer le sort des itinérants du quartier.

"Ä Saint-Boniface, quand on pense aux sans-abris, on est porté croire que c'est un phénomène de 'l'autre bord de la rivière Rouge'. On pense la rue Main et puis on s'en lave les mains. Mais c'est une fausse perception. La réalité est qu'il y a au moins 65 personnes sans-abris qui fréquentent notre quartier."

"Street Links a pris connaissance des endroits qu'ils fréquentent. On les aperçoit près du centre commercial Dominion Centre, et tout près des ponts Norwood et Provencher. Ils se tiennent souvent le long de la rivière Rouge, aux abords du parc Whittier. Et Street Links les croise la banque alimentaire de la paroisse Holy Cross.

"Les sans-abris sont donc l. Nous voulons les identifier, les rencontrer et les aider, tout en nous assurant qu'ils aient un visage dans le quartier. Il faut que les gens et les organismes bonifaciens se rendent bel et bien compte qu'ils existent. Pour ensuite agir. Ce sont l les deux grands objectifs de Street Links."

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Saturday, Sep. 26, 2015

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Francis Labossi��re

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Francis Labossi��re
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Des grands plans à Saint-Laurent

By Daniel Bahuaud 5 minute read Saturday, Sep. 12, 2015

ENTRE 2004 et juillet 2015, une exposition sur les Métis a attiré l’attention de milliers de visiteurs au National Museum of the American Indian, un des musées de la Smithsonian Institution de Washington. Dans le prolongement de cette exceptionnelle source de fierté, la Municipalité rurale de Saint-Laurent compte ouvrir un Musée de la culture métisse en 2017, année du 150e anniversaire du Canada.

Le projet est dans ses premières phases d’élaboration. S’il aboutit, il comprendra un réaménagement du Welcome Centre, édifice de Saint-Laurent qui comprend un comptoir d’informations touristiques et commerciales.

Cheryl Smith, la préfète de la Municipalité, élabore : « Pour la Municipalité, le projet est une priorité. Nous souhaitons agrandir le Welcome Centre pour qu’il puisse abriter les artéfacts qui ont fait partie de l’exposition sur les Métis du National Museum of the American Indian, un des musées de la Smithsonian Institution de Washington. Pour étaler tous les artéfacts sur la culture métisse et sur la pêche sur glace, y compris un vieux bombardier, il a fallu 900 pieds carrés d’espace. Nous aimerions en faire autant.

« Parce que nous voulons un vrai musée, qui pourra non seulement abriter ce qui est revenu de Washington, mais ce qu’on pourra ajouter au fil des années. Et nous souhaitons aussi un endroit pour les archives communautaires, entre autres les procès-verbaux et arrêtés de la Municipalité. La Municipalité a été incorporée en 1882. Son tout premier arrêté établissait les lignes de conduite pour les propriétaires de bisons et de chevaux! Pour préserver des documents du genre, on a besoin d’une voûte où la température et l’humidité sont bien contrôlées. » Jusqu’à présent, la Municipalité a demandé un octroi fédéral du Fonds Canada 150, ainsi qu’un octroi de Patrimoine canadien. Elle a aussi demandé à la Province des fonds pour l’aider à dresser un plan d’affaires pour le Welcome Centre et le nouveau musée.

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Le retour d’un patrimoine religieux Sainte-Agathe

By Daniel Bahuaud 5 minute read Preview
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Le retour d’un patrimoine religieux Sainte-Agathe

By Daniel Bahuaud 5 minute read Saturday, Sep. 5, 2015

Tout a commencé au printemps de 2014. Des villageois soucieux du patrimoine de Sainte-Agathe avaient déterré -- eh oui, déterré -- des éléments de l'ancien autel de l'église, inhumés le long de la rivière Rouge. Ils les ont apportés Richard Dorge, un paroissien connu pour avoir déj restauré des statues l'église de Saint-Georges et celle de Saint-Jean-Baptiste.

´ On m'a demandé ce que je pouvais faire avec ces éléments. Surtout si je pourrais restaurer la reproduction de la Sainte Cène de Michel-Ange, qui était un des éléments importants de l'ancien autel. J'ai tout de suite dit "oui", parce que j'étais l, après la fin du concile Vatican II, quand l'autel a été démoli. Pour l'enlever du sanctuaire, il a fallu qu'il soit brisé en morceaux! C'était l'autel de l'ancienne église, démolie en 1939. En 1940, il avait été installé au fond du sanctuaire de la nouvelle église, entouré de plusieurs statues de l'ancienne église, fabriquées au 19e siècle.

´ Restaurez la Sainte Cène, c'était un vrai défi. C'est un bas-relief en pl¢tre. Il m'a d'abord fallu remplacer les nez et les doigts cassés des disciples et du Christ. Et puis j'ai repeint le tout. Ça m'a pris six mois, travailler chaque jour dans mon garage. Une fois que c'était fait, la Cène a été intégrée la sainte table située au centre du sanctuaire. ª

Richard Dorge ne s'est pas arrêté en si bon chemin, puisque le paroissien de 79 ans a toujours été fier de son église. ´ J'ai fait quelques retouches aux différentes stations du Chemin de la croix qui longe les murs de la nef. Et puis j'ai fait pareil pour les quelques statues qui ont été conservées dans l'église, et les six autres rangées dans la sacristie. Ces statues, qui avaient été autrefois placées dans le sanctuaire, étaient moins bien entretenues. ª

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Saturday, Sep. 5, 2015

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Richard Dorge

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Richard Dorge
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L’esprit de corps des vieux Bisons

By Daniel Bahuaud 5 minute read Preview
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L’esprit de corps des vieux Bisons

By Daniel Bahuaud 5 minute read Saturday, Aug. 22, 2015

Incroyable, peut être, mais vrai. Les Bisons, l'équipe de hockey junior de l'Université du Manitoba, n'ont remporté le Championnat inter-collégial canadien qu'une seule fois. Cinquante ans plus tard, ces hockeyeurs évoquent avec émerveillement leur victoire écrasante contre les Saints, l'équipe de l'ancienne Université Saint-Dunstan's de l'éle-du-Prince-âdouard.

Centre pour l'équipe - un de ses meilleurs compteurs - Léo Duguay était l, le 21 mars 1965, lorsque les Bisons ont démoli les Saints. Le pointage final? 9 2!

"On a compté quatre buts dans la première période, sans que les Saints puissent mettre la rondelle dans notre filet. On était capable et confiant. On savait ce qu'il fallait faire pour gagner. J'ai pu compter un but ce soir-l. C'était mon cadeau de fête. Le 21 mars, je célébrais mon 21e anniversaire."

Un demi-siècle plus tard, Léo Duguay est toujours fier du triomphe des Bisons. Triomphe qu'il a pu revivre avec ses 15 coéquipiers, réunis Winnipeg en juillet dernier.

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Saturday, Aug. 22, 2015

Les Bisons de 1964-65.

Les Bisons de 1964-65.
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Histoire et culture autochtone

By Daniel Bahuaud 4 minute read Preview
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Histoire et culture autochtone

By Daniel Bahuaud 4 minute read Saturday, Aug. 8, 2015

Professeure de droit l'Université du Manitoba, experte en droit autochtone, Aimée Craft est désormais directrice de la recherche pour le nouveau Centre national de vérité et de réconciliation, le premier au Canada.

Le Centre est situé sur le campus de l'Université du Manitoba, et recevra toutes les archives de la Commission de vérité et de réconciliation (CVR) ainsi que les archives du Canada sur les pensionnats indiens.

´Mon r¥le sera d'encourager et d'appuyer la recherche sur les pensionnats indiens. Cette recherche sera, bien sªr, entamée par des chercheurs universitaires. Mais aussi par les communautés autochtones et même les individus. Ce travail se fera dans l'esprit de la CVR, qui est d'accueillir la vérité des faits, mais aussi d'encourager la réconciliation. Encourager la réconciliation, ce ne sera pas une facette secondaire des travaux du Centre national de vérité et de réconciliation. C'est un élément essentiel. La seule vérité ne conduit pas toujours ou forcément la réconciliation. D'autres efforts sont requis.ª

Entre autres des activités et exercices de réconciliation que les communautés autochtones partout au Canada pourront entreprendre.

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Saturday, Aug. 8, 2015

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Aim��e Craft

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Aim��e  Craft
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Ceci est mon drapeau

By Daniel Bahuaud 5 minute read Preview
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Ceci est mon drapeau

By Daniel Bahuaud 5 minute read Saturday, Mar. 22, 2014

DEPUIS plus de deux ans, vous lisez chaque semaine le Fil des francophiles dans ce journal.

Vous commencez à connaître davantage la communauté francomanitobaine. Mais connaissez-vous son drapeau?

Examinez bien la photo qui accompagne cet article. Il est fort possible que vous ayez vu ce drapeau flotter au mat d’une école française. Peutêtre l’avez-vous vu au Festival du Voyageur, à l’entrée de l’Université de Saint-Boniface, sur un T-shirt ou encore sur le pare-choc d’une voiture. En 2010, il a même flotté au mat de la Tour de la Paix du Parlement canadien, à Ottawa!

En fait, si les Franco-Manitobains en ont fait leur drapeau, il n’empêche que le drapeau est relativement récent, ayant été créé, et adopté par la communauté francophone, en 1980.

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Saturday, Mar. 22, 2014

PHOTO BY DANIEL BAHUAUD
Cyril Parent

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Cyril Parent
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À coeur ouvert

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À coeur ouvert

By Daniel Bahuaud 5 minute read Saturday, Mar. 8, 2014

EN février 1959, le docteur Morley Cohen a ouvert la cage thoracique d’Eugène Chanel, afin de réparer ce qu’il présumait être une perforation congénitale dans les caves inférieures du coeur de son jeune patient, âgé de seulement cinq ans. Eugène Chanel était par ailleurs branché à un coeur-poumon artificiel, un des premiers appareils du genre.

Au moment prévu, le cardiologue winnipégois a fait arrêter les battements de coeur, pour inspecter l’organe. Plus de cinq heures de travail ardu plus tard — une chirurgie qui n’était pas sans complications — Eugène Chanel est sorti indemne de la salle d’opération, bien que préalablement, on avait estimé ses chances de survivre à pas plus de 50 pour cent.

C’est ainsi que s’est déroulée la toute première opération à coeur ouvert sur le sol manitobain, à l’Hôpital Saint-Boniface.

“Sans cette opération, je ne peux pas imaginer ce qui me serait arrivé, lance Eugène Chanel. Le défaut au coeur avec lequel je suis né avait retardé ma croissance. Le jour de l’opération, je ne pesais que 28 livres. J’étais chétif, tout petit et faible. La chirurgie m’a permis de vivre une vie normale. En mai, trois mois plus tard, mon poids avait déjà presque doublé.

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Saturday, Mar. 8, 2014

Daniel Bahuaud
Eugène Chanel

Daniel Bahuaud
Eugène Chanel
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Le combat ambitieux de Vincent Blais-Shiokawa

By Thomas Richard 5 minute read Preview
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Le combat ambitieux de Vincent Blais-Shiokawa

By Thomas Richard 5 minute read Saturday, Feb. 1, 2014

Tous les mercredis soirs, au second étage du centre Frank Kennedy de l'Université du Manitoba, Vincent Blais-Shiokawa s'entraÆne, au milieu d'une quinzaine de judokas.

Des séances comme celles-ci, il en suit quatre cinq par semaine. Le corps sculpté par le travail et le propos assuré, le jeune homme se présente en donnant ses deux noms de famille, auxquels il tient.

Né d'une mère québécoise et d'un père japonais, Vincent Blais-Shiokawa est arrivé l'¢ge de deux ans au Manitoba. Pour couper court au cliché, il précise d'emblée que c'est sa mère qui l'a inscrit au judo, en même temps que sa grande sìur, France. Il a alors sept ans.

"Mon père faisait du kendo dans sa jeunesse. Il n'avait jamais fait de judo. Ma mère pensait que ce sport pourrait aussi nous apprendre bien se défendre." Vincent débute alors au dojo Kokoro-e, Steinbach, où il vit, loin de toute ambition.

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Saturday, Feb. 1, 2014

Photo by Thomas Richard
Vincent en plein entrainement, avec sa sa soeur, France.

Photo by Thomas Richard
Vincent en plein entrainement, avec sa sa soeur, France.
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Une Franco-Manitobaine à Sotchi

By Wilgis Agossa 3 minute read Preview
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Une Franco-Manitobaine à Sotchi

By Wilgis Agossa 3 minute read Saturday, Jan. 25, 2014

ORIGINAIRE de Ste. Anne au Manitoba, Jocelyne Larocque participera aux Jeux olympiques de Sotchi en Russie qui se dérouleront du 7 au 23 février prochain. Elle a été sélectionnée pour faire partie des joueuses qui représenteront l’équipe nationale féminine du Canada lors de ce grand rendez-vous sportif.

“C’est un grand rêve qui se réalise pour moi,” confie-t-elle.

Membre de l’équipe féminine du Canada depuis 2008, Jocelyne Larocque a déjà été sélectionnée trois fois pour participer aux Championnats du monde. Mais jamais pour les Jeux olympiques. C’est une première.

“J’ai travaillé très fort pour cela. Je suis tellement contente,” assure-t-elle.

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Saturday, Jan. 25, 2014

Jeff Vinnick / Hockey Canada
La Franco-Manitobaine, Jocelyne Larocque jouera pour l’équipe nationale féminine du Canada aux Jeux olympiques d’hiver de Sotchi qui se dérouleront du 7 au 23 février.

Jeff Vinnick / Hockey Canada
La Franco-Manitobaine, Jocelyne Larocque jouera pour l’équipe nationale féminine du Canada aux Jeux olympiques d’hiver de Sotchi qui se dérouleront du 7 au 23 février.
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Li waiyage d’enne langue

By Daniel Bahuaud 4 minute read Preview
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Li waiyage d’enne langue

By Daniel Bahuaud 4 minute read Saturday, Jan. 18, 2014

A FAMILY Journey, le nouveau livre signé Sherry Dangerfield, raconte le périple d’une famille se rendant à pied au Lower Fort Garry en 1845.

Bien que fictif, ses personnages connaissent les défis réels que les Manitobains d’autrefois devaient relever lorsqu’ils voyageaient d’une communauté de la rivière Rouge à une autre. Et, pour ajouter une saveur encore plus authentique au livre, ses producteurs, Corridor Rivière Rouge, ont choisi de le faire traduire en français, en ojibway et, en michif. (1) “Lorsqu’on m’a demandé de traduire A Family Journey, j’étais profondément touché,” déclare Jules Chartrand. “Je n’avais jamais auparavant traduit un livre, mais l’exercice s’est avéré fort intéressant. Et c’était une façon de faire valoir ma langue maternelle, qui est toujours une langue vivante. Le michif est parlé en région, dans mon village natal de Saint-Laurent, ainsi qu’à Saint-Ambroise, à Saint-Eustache et à Russell, sans parler de Winnipeg où habitent un grand nombre d’anciens résidants de ces communautés. Il est aussi parlé dans l’Ouest canadien.”

Or, comme le rappelle Jules Chartrand, le michif passe souvent inaperçu. D’une part, parce que les Métis, après la création du Manitoba, en 1870, et encore davantage après la pendaison de Louis Riel, en 1885, ont été dévalorisés comme peuple.

“Le michif originel, ou michif mère, était parlé par les Métis de la rivière Rouge avant l’arrivée des Canadiens-Français venus du Québec et la Nouvelle-Angleterre,” relate Jules Chartrand. “Quand les francophones sont devenus majoritaires dans les villages métis, ils ont cherché à assimiler les Métis.”

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Saturday, Jan. 18, 2014

PHOTO PAR DANIEL BAHUAUD
Jules Chartrand s’est rappelé de la langue parlée dans sa famille pour traduire un livre en michif.

PHOTO PAR DANIEL BAHUAUD 
Jules Chartrand s’est rappelé de la langue parlée dans sa famille pour traduire un livre en michif.
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Francophone paper turns 100, digitizes all editions

By Kevin Rollason 3 minute read Preview
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Francophone paper turns 100, digitizes all editions

By Kevin Rollason 3 minute read Wednesday, May. 22, 2013

The weekly newspaper La Liberté is celebrating its 100th anniversary by going digital.

The French-language publication, which was founded in 1913, is announcing today it has digitized the more than 5,000 newspapers it has published during its first century and is opening them up to the public.

Sophie Gaulin, the paper's editor-in-chief and director general, said on Tuesday the paper has also been publishing online for a few years, but now the paper's entire archives will be fully searchable using keywords. And, Gaulin said, searches will be free.

"This is the Google of the francophone community," Gaulin said. "It is as powerful to us as that.

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Wednesday, May. 22, 2013

JOHN WOODS / WINNIPEG FREE PRESS
La Liberté s Sophie Gaulin and the Sociiété historique de Saint-Boniface's Gilles Lesage show the archive.

JOHN WOODS / WINNIPEG FREE PRESS
La Liberté s Sophie Gaulin and the Sociiété historique de Saint-Boniface's Gilles Lesage show the archive.
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Médaillée d’argent, 12 ans

Matthieu Tremblay de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 3 minute read Preview
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Médaillée d’argent, 12 ans

Matthieu Tremblay de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 3 minute read Saturday, Feb. 9, 2013

SYDNEY Alexander, du Club de gymnastique les Panthères, situé à Saint-Boniface, s’est démarquée en remportant la médaille d’argent au concours multiple du 16e Tournoi International de Gymnastique de Combs-la-Ville, en France, les 9 et 10 novembre derniers. Elle est la plus jeune gymnaste du Club de gymnastique les Panthères à s’illustrer au plan international.

“Le concours multiple de la gymnastique artistique comprend quatre épreuves, le cheval, les barres, la poutre et le sol,” mentionne Sydney Alexander. “C’était ma première compétition à l’extérieur du Canada, alors ça commence bien.”

La semaine suivante, la jeune gymnaste s’est dirigée à Marseille, en France, pour une autre compétition, où elle a pris le 7e rang au concours multiple.

Afin d’atteindre ces résultats, l’athlète âgée de 12 ans s’est entraînée très fort.

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Saturday, Feb. 9, 2013

MATTHIEU TREMBLAY
Sydney Alexander présente sa médaille d’argent, gagnée au concours multiple du 16e Tournoi International de Gymnastique de Combs-la-Ville. C’est l’une des étapes pour réaliser son rêve et atteindre les Jeux olympiques.

MATTHIEU TREMBLAY
Sydney Alexander présente sa médaille d’argent, gagnée au concours multiple du 16e Tournoi International de Gymnastique de Combs-la-Ville. C’est l’une des étapes pour réaliser son rêve et atteindre les Jeux olympiques.
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Le Fil des francophiles – Monique LaCoste

Camille Harper-Séguy de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Preview
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Le Fil des francophiles – Monique LaCoste

Camille Harper-Séguy de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Saturday, Jan. 19, 2013

LA voix de la Franco-Manitobaine Monique LaCoste est l’une des plus connues au Manitoba, et même en Amérique du Nord, sans pour autant que les gens le réalisent. Depuis 25 ans en effet, en plus de son emploi, Monique LaCoste travaille comme voix-off sur de nombreux projets corporatifs et communautaires.

“Ma voix est dans des musées partout au Canada, en anglais et en français,” racontet- elle. “C’est aussi moi qui ai enregistré la narration des films au Planétarium du Manitoba, en anglais. De plus, j’enregistre beaucoup de systèmes téléphoniques pour des entreprises et des organismes partout en Amérique du Nord, notamment en français aux États-Unis pour leurs clients québécois.”

Quand elle était annonceure à Radio-Canada, de 1988 à 2006, Monique LaCoste a commencé à recevoir et accepter des contrats d’enregistrement de voix-off pour des textes en français.

“Je prends plaisir à bien lire des textes dès la première prise,” confie Monique LaCoste. “J’ai toujours eu de la facilité avec la lecture à haute voix et j’ai toujours adoré ça. J’aime le défi d’explorer divers registres de voix selon le produit. On ne lit pas une annonce commerciale comme un documentaire ou comme un texte pour enfants.

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Saturday, Jan. 19, 2013

Monique LaCoste

Monique LaCoste
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Cours droits linguistiques Les droits linguistiques en français

Camille Harper-Séguy de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Preview
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Cours droits linguistiques Les droits linguistiques en français

Camille Harper-Séguy de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Saturday, Jan. 12, 2013

ÉTUDIER le droit en français au Manitoba devient possible. Après avoir lancé un cours de français juridique en janvier 2011 pour les étudiants de 2e et 3e années, puis un cours de rédaction et recherche juridique en français pour ceux de 1e année en septembre 2012, la Faculté de droit de l’Université du Manitoba lancera le 9 janvier prochain un second cours de 2e et 3e années en français, sur les droits linguistiques.

Ce cours est le premier donné en français au sujet des droits linguistiques à l’Université du Manitoba, mais aussi dans l’ensemble de l’Ouest canadien.

“On est la seule Faculté de droit au Manitoba, donc c’est notre devoir de former des étudiants capables de représenter des clients en français,” affirme le professeur agrégé de droit à l’Université du Manitoba, Gérald Heckman, qui a mis sur pied le cours de droits linguistiques en français. “On a de plus en plus d’étudiants francophones ou issus de l’immersion qui veulent développer leur français.”

D’ailleurs, le professeur émérite à l’Université de Saint-Boniface (USB), Raymond Hébert, qui coordonnera le cours de droits linguistiques, souligne que “l’Association des juristes d’expression française du Manitoba (AJEFM) compte désormais plus de 150 membres, un chiffre qui a beaucoup augmenté depuis les derniers dix ans. Ça montre bien une augmentation des juristes qui veulent pratiquer en français.”

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Saturday, Jan. 12, 2013

CAMILLE HARPER-SÉGUY
Gérald Heckman (à gauche) a développé le premier cours de droits linguistiques en français au Manitoba et dans l’Ouest canadien. Il sera coordonné par Raymond Hébert (à gauche).

CAMILLE HARPER-SÉGUY 
Gérald Heckman (à gauche) a développé le premier cours de droits linguistiques en français au Manitoba et dans l’Ouest canadien. Il sera coordonné par Raymond Hébert (à gauche).
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Nommé directeur

By Angelika Zapszalka de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Preview
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Nommé directeur

By Angelika Zapszalka de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Saturday, Dec. 8, 2012

BIEN connu à Winnipeg pour ses activités de rappeur et aussi de producteuranimateur à CBC Radio, Wab Kinew occupe désormais le poste de directeur de l’inclusion autochtone à l’Université de Winnipeg.

En octobre dernier, l’Université de Winnipeg a en effet décidé de créer cette nouvelle fonction à l’attention de l’Ojibwé francophile qui, depuis le début de l’année 2012, offre un programme d’immersion en langue ojibwé aux jeunes autochtones au centre d’apprentissage Wii Chiiwaakanak de l’Université de Winnipeg.

“Je travaillais bénévolement depuis plusieurs mois pour l’Université,” explique Wab Kinew. “Et puis, l’été dernier, les responsables de l’institution sont venus à moi pour me demander quel nouveau projet mériterait d’être mis en place au profit des communautés autochtones. C’est dans ce cadre qu’est née l’idée d’un nouveau programme universitaire à leur attention.”

Le programme académique tel qu’il a été imaginé par Wab Kinew a pour objectif d’encourager les jeunes autochtones à suivre des études dans le domaine économique afin de comprendre le monde des affaires et s’y faire une place.

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Saturday, Dec. 8, 2012

JOE BRYKSA / WINNIPEG FREE PRESS
Wab Kinew, premier directeur de l’inclusion autochtone au sein de l’Université de Winnipeg.

JOE BRYKSA / WINNIPEG FREE PRESS
Wab Kinew, premier directeur de l’inclusion autochtone au sein de l’Université de Winnipeg.