Social Studies Grade 12

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Les souvenirs d’un vétéran de Bosnie et d’Afghanistan

Par Daniel Bahuaud 4 minute read Preview
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Les souvenirs d’un vétéran de Bosnie et d’Afghanistan

Par Daniel Bahuaud 4 minute read Saturday, Nov. 14, 2015

On n'a jamais tiré sur Marc Lavoie. Ni en Bosnie, ni en Afghanistan. Mais l'adjudant-maître du 38e Groupe-brigade du Canada connaît intimement les zones sinistrées par la guerre.

Lorsque Lavoie est arrivé en Bosnie, en 1997, la période de violence armée dans l'ancienne Yougoslavie était révolue. Le natif de Kapuskasing, aujourd'hui adjudant-maître chargé du maintien de l'équipement du 38e Groupe-brigade du Canada, se souvient "bien clairement" des ravages de la guerre.

"Les forces canadiennes faisaient alors partie de la mission de l'OTAN, chargée de stabiliser les zones sinistrées en Bosnie-Herzégovine, Croatie, Macédoine et au Kosovo. J'étais stationné la base canadienne de Drvar, en Bosnie, pour mes deux tours de mission. "J'assumais le maintien des véhicules, des génératrices d'électricité et d'autres équipements militaires. Parfois, il fallait quitter la base pour remorquer des véhicules qui avait été touchés par des mines.

"Le grand défi c'était de stabiliser la région. On était l pour aider les habitants du pays se remettre sur pied. Des villages entiers avaient été dévastés par la guerre. Dans bien des endroits, les gens vivaient comme au 19e siècle. On chargeait nos camions de bois pour le chauffage, sans parler d'eau potable.

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Saturday, Nov. 14, 2015

Marc Lavoie photo
La jeune Minyaka et Marc Lavoie, au march�� de Kaboul, la capitale de l�Afghanistan, en 2005.

Marc Lavoie photo
La jeune Minyaka et Marc Lavoie, au march�� de Kaboul, la capitale de l�Afghanistan, en 2005.
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Des grands plans à Saint-Laurent

By Daniel Bahuaud 5 minute read Saturday, Sep. 12, 2015

ENTRE 2004 et juillet 2015, une exposition sur les Métis a attiré l’attention de milliers de visiteurs au National Museum of the American Indian, un des musées de la Smithsonian Institution de Washington. Dans le prolongement de cette exceptionnelle source de fierté, la Municipalité rurale de Saint-Laurent compte ouvrir un Musée de la culture métisse en 2017, année du 150e anniversaire du Canada.

Le projet est dans ses premières phases d’élaboration. S’il aboutit, il comprendra un réaménagement du Welcome Centre, édifice de Saint-Laurent qui comprend un comptoir d’informations touristiques et commerciales.

Cheryl Smith, la préfète de la Municipalité, élabore : « Pour la Municipalité, le projet est une priorité. Nous souhaitons agrandir le Welcome Centre pour qu’il puisse abriter les artéfacts qui ont fait partie de l’exposition sur les Métis du National Museum of the American Indian, un des musées de la Smithsonian Institution de Washington. Pour étaler tous les artéfacts sur la culture métisse et sur la pêche sur glace, y compris un vieux bombardier, il a fallu 900 pieds carrés d’espace. Nous aimerions en faire autant.

« Parce que nous voulons un vrai musée, qui pourra non seulement abriter ce qui est revenu de Washington, mais ce qu’on pourra ajouter au fil des années. Et nous souhaitons aussi un endroit pour les archives communautaires, entre autres les procès-verbaux et arrêtés de la Municipalité. La Municipalité a été incorporée en 1882. Son tout premier arrêté établissait les lignes de conduite pour les propriétaires de bisons et de chevaux! Pour préserver des documents du genre, on a besoin d’une voûte où la température et l’humidité sont bien contrôlées. » Jusqu’à présent, la Municipalité a demandé un octroi fédéral du Fonds Canada 150, ainsi qu’un octroi de Patrimoine canadien. Elle a aussi demandé à la Province des fonds pour l’aider à dresser un plan d’affaires pour le Welcome Centre et le nouveau musée.

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Histoire et culture autochtone

By Daniel Bahuaud 4 minute read Preview
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Histoire et culture autochtone

By Daniel Bahuaud 4 minute read Saturday, Aug. 8, 2015

Professeure de droit l'Université du Manitoba, experte en droit autochtone, Aimée Craft est désormais directrice de la recherche pour le nouveau Centre national de vérité et de réconciliation, le premier au Canada.

Le Centre est situé sur le campus de l'Université du Manitoba, et recevra toutes les archives de la Commission de vérité et de réconciliation (CVR) ainsi que les archives du Canada sur les pensionnats indiens.

´Mon r¥le sera d'encourager et d'appuyer la recherche sur les pensionnats indiens. Cette recherche sera, bien sªr, entamée par des chercheurs universitaires. Mais aussi par les communautés autochtones et même les individus. Ce travail se fera dans l'esprit de la CVR, qui est d'accueillir la vérité des faits, mais aussi d'encourager la réconciliation. Encourager la réconciliation, ce ne sera pas une facette secondaire des travaux du Centre national de vérité et de réconciliation. C'est un élément essentiel. La seule vérité ne conduit pas toujours ou forcément la réconciliation. D'autres efforts sont requis.ª

Entre autres des activités et exercices de réconciliation que les communautés autochtones partout au Canada pourront entreprendre.

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Saturday, Aug. 8, 2015

Daniel Bahuaud photo
Aim��e Craft

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Aim��e  Craft
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Cours droits linguistiques Les droits linguistiques en français

Camille Harper-Séguy de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Preview
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Cours droits linguistiques Les droits linguistiques en français

Camille Harper-Séguy de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Saturday, Jan. 12, 2013

ÉTUDIER le droit en français au Manitoba devient possible. Après avoir lancé un cours de français juridique en janvier 2011 pour les étudiants de 2e et 3e années, puis un cours de rédaction et recherche juridique en français pour ceux de 1e année en septembre 2012, la Faculté de droit de l’Université du Manitoba lancera le 9 janvier prochain un second cours de 2e et 3e années en français, sur les droits linguistiques.

Ce cours est le premier donné en français au sujet des droits linguistiques à l’Université du Manitoba, mais aussi dans l’ensemble de l’Ouest canadien.

“On est la seule Faculté de droit au Manitoba, donc c’est notre devoir de former des étudiants capables de représenter des clients en français,” affirme le professeur agrégé de droit à l’Université du Manitoba, Gérald Heckman, qui a mis sur pied le cours de droits linguistiques en français. “On a de plus en plus d’étudiants francophones ou issus de l’immersion qui veulent développer leur français.”

D’ailleurs, le professeur émérite à l’Université de Saint-Boniface (USB), Raymond Hébert, qui coordonnera le cours de droits linguistiques, souligne que “l’Association des juristes d’expression française du Manitoba (AJEFM) compte désormais plus de 150 membres, un chiffre qui a beaucoup augmenté depuis les derniers dix ans. Ça montre bien une augmentation des juristes qui veulent pratiquer en français.”

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Saturday, Jan. 12, 2013

CAMILLE HARPER-SÉGUY
Gérald Heckman (à gauche) a développé le premier cours de droits linguistiques en français au Manitoba et dans l’Ouest canadien. Il sera coordonné par Raymond Hébert (à gauche).

CAMILLE HARPER-SÉGUY 
Gérald Heckman (à gauche) a développé le premier cours de droits linguistiques en français au Manitoba et dans l’Ouest canadien. Il sera coordonné par Raymond Hébert (à gauche).
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Une geôle dans son état originel

Sabine Trégouët de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 9 minute read Preview
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Une geôle dans son état originel

Sabine Trégouët de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 9 minute read Saturday, Nov. 17, 2012

LA petite prison de Saint-Claude est une perle pour le patrimoine canadien. En effet, ce lieu d’histoire et de patrimoine constitue la seule prison municipale existant par elle-même dans l’Ouest canadien selon le Ministère de la Culture, Patrimoine et Tourisme du Manitoba.

“C’est la seule prison dans toutes les prairies qui subsiste à son état d’origine,” affirme le membre du comité de tourisme et de marketing de Saint-Claude, Roger Bazin. “Il y en avait d’autres de ce type aux alentours de Notre-Dame-de-Lourdes ou de Saint-Lazare, mais elles ont souvent été détruites.”

Construite en 1912, la prison a initialement été construite pour calmer les turbulences.

“Beaucoup d’employés des fermes venaient à Saint-Claude la fin de semaine pour boire dans le petit salon à bière et il y avait souvent des bagarres, raconte Roger Bazin. Il y avait des problèmes de boisson évidemment, mais aussi des vols et d’autres incidents. Comme on est éloignés de Winnipeg, la prison a été construite à la demande de la population pour mettre en détention ceux qui causaient des soucis.”

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Saturday, Nov. 17, 2012

Roger Bazin dans l’ancienne prison de Saint-Claude.

Roger Bazin dans l’ancienne prison de Saint-Claude.
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Un rapport alarmant

Vincent RéGIS de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Preview
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Un rapport alarmant

Vincent RéGIS de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Saturday, Aug. 11, 2012

LA situation de l’accessibilité au logement à Winnipeg est alarmante, surtout pour les nouveaux arrivants, révèle le premier rapport réalisé à ce sujet par l’École de service social de l’Université de Saint-Boniface (USB).

“Il y a une crise du logement évidente qui sévit partout au Canada, et Winnipeg est l’une des grandes villes avec le plus bas taux d’inoccupation de logements au pays,” explique le professeur à l’USB David Alper, un des co-auteurs du rapport.

“Plusieurs études ont été effectuées dans les dernières années pour démontrer comment cela touchait différentes tranches de la société, alors on a voulu étudier la problématique dans la communauté francophone, surtout chez les nouveaux arrivants.”

Pour ce faire, les auteurs ont interrogé une douzaine de familles francophones venues d’Afrique.

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Saturday, Aug. 11, 2012

VINCENT RÉGIS DE LA LIBERTÉ
Le professeur de l’École de service social de l’Université de Saint-Boniface, David Alper.

VINCENT RÉGIS DE LA LIBERTÉ
Le professeur de l’École de service social de l’Université de Saint-Boniface, David Alper.
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Réal explorateur

By William Sineux / De La Liberté pour le Winnipeg Free Press 5 minute read Preview
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Réal explorateur

By William Sineux / De La Liberté pour le Winnipeg Free Press 5 minute read Saturday, Apr. 14, 2012

RÉAL Bérard est l’un des rares explorateurs des temps modernes à partir à l’assaut des rivières capricieuses armé de son canoë, de papier et d’un crayon.

Réal Bérard est en effet le premier à avoir entrepris de cartographier pour le gouvernement puis par passion l’ensemble des rivières manitobaines.

Depuis 1961 le cartographe parcourt ainsi des kilomètres de rivières et des jours durant, pour les dessiner et les décrire dans les moindres détails afin de créer des cartes uniques en leur genre.

“Après avoir fait les Beaux-arts de Montréal j’ai travaillé pour le ministère des ressources naturelles et je patrouillais sur les rivières jusqu’au jour où j’ai voulu intégrer mon art à mon travail de tous les jours en dessinant et peignant ce que je voyais.”

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Saturday, Apr. 14, 2012

WILLIAM SINEUX / LA LIBERTÉ
Réal Bérard fait des cartes uniques et très précises des rivières manitobaines, agrémentées de croquis et descriptifs de tout ce qui fait l’identité des rivières qu’il explore.

WILLIAM SINEUX / LA LIBERTÉ
Réal Bérard fait des cartes uniques et très précises des rivières manitobaines, agrémentées de croquis et descriptifs de tout ce qui fait l’identité des rivières qu’il explore.
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Changer de cap

Le fil des Francophiles / Daniel Bahuaud de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Preview
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Changer de cap

Le fil des Francophiles / Daniel Bahuaud de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Saturday, Mar. 24, 2012

“AU lieu de m’acheter une Porsche, je suis retourné aux études,” lance Philippe Richer, avec humour.

Aujourd’hui avocat spécialisé dans le droit criminel à Winnipeg, le Montréalais d’origine peut en rire, mais en 2005, à l’âge de 37 ans, Philippe Richer était dans le creux de la vague, ne sachant pas ce qu’il allait faire de sa vie. “Mon mariage se terminait et mon boulot de vendeur d’équipement de manutention industrielle m’ennuyait à mourir,” racontet- il. “La séparation était difficile. Tous mes plans étaient tombés à l’eau. C’était le remous total.”

C’est alors qu’un ami lui suggéra de se recycler, en retournant aux études.

“Au départ, je résistais,” admetil. “Je me disais que j’avais une hypothèque et trois enfants. Mais je suis allé frapper à la porte du bureau d’Aide aux étudiants du Manitoba.

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Saturday, Mar. 24, 2012

DANIEL BAHUAUD / LA LIBERTE
Philippe Richer est devenu avocat en droit criminel à l’âge de 40 ans après avoir repris ses études en plein divorce et avec trois enfants à charge.

DANIEL BAHUAUD / LA LIBERTE
Philippe Richer est devenu avocat en droit criminel à l’âge de 40 ans après avoir repris ses études en plein divorce et avec trois enfants à charge.
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Du Pérou au Manitoba

By Camille Séguy de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 3 minute read Preview
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Du Pérou au Manitoba

By Camille Séguy de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 3 minute read Saturday, Feb. 25, 2012

Quand le Métis de La Broquerie, Miguel Vielfaure, s'est rendu au Pérou en mai 2006, il n'avait alors pas l'intention de se lancer dans le commerce équitable. C'est pourtant ce qu'il a développé en créant Etchiboy, début 2007.

"Quand je suis allé au Pérou, j'ai trouvé sur un marché des ceintures faites sur un métier tisser très semblables aux ceintures fléchées métisses," raconte Miguel Vielfaure. "Ä mon retour au Canada, la Fédération des Métis du Manitoba m'en a commandées 26.

"J'ai donc contacté une amie Lima, qui m'a mis en contact avec l'Association des mères célibataires El Telar, proche de Cuzco, pour la fabrication des ceintures," poursuit-il. "En les rencontrant, par le biais d'Internet, j'ai décidé de me lancer dans le commerce équitable et de créer Etchiboy."

El Telar rassemble 20 mères célibataires, veuves ou abandonnées, dans les communautés rurales de Cuzco. Elles ont accès sept métiers tisser pour fabriquer les commandes provenant 80 % de Miguel Vielfaure et 20 pourcentage du marché local.

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Saturday, Feb. 25, 2012

Camille S��guy
Miguel Vielfaure emploie 20 m��res c��libataires d�Am��rique du Sud pour confectionner les produits Etchiboy.

Camille S��guy
Miguel Vielfaure emploie 20 m��res c��libataires d�Am��rique du Sud pour confectionner les produits Etchiboy.