Career development

Conspiracy theories are dangerous even if they don’t affect behaviour

Lara Millman, PhD Student, Philosophy, Dalhousie University, The Conversation 6 minute read Sunday, Sep. 21, 2025

This article was originally published on The Conversation, an independent and nonprofit source of news, analysis and commentary from academic experts. Disclosure information is available on the original site.

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Author: Lara Millman, PhD Student, Philosophy, Dalhousie University

Much has been made in recent years of politicians like Donald Trump and their use of conspiracy theories. In Canada, a number of conservative politicians have voiced support for conspiracy theories.

André Marchildon : son dynamisme au service de l’aérodynamique

Amélie DAVID de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 3 minute read Saturday, Jun. 29, 2019

ANDRÉ Marchildon, un Franco-Manitobain de 25 ans, n’a plus beaucoup de temps pour lui-même. En ce vendredi de la mi-juin, ce Winnipégois rentre à peine de sa journée de travail qu’il doit déjà se préparer pour son prochain voyage au Texas. Dans ses valises, l’étudiant en ingénierie aérospatiale à l’Université de Toronto emporte une présentation de ses recherches.

Il vient de remporter la bourse Vanier pour ses recherches dans le domaine de l’aérospatiale. Ce prix prestigieux récompense chaque année une centaine d’élèves à travers le Canada pour leurs recherches dans les domaines des sciences humaines, des sciences naturelles, du génie ou encore de la santé, mais aussi leur implication sociale.

André Marchildon : “Cette bourse est une chance, car ça me permet d’aller à plus de conférences et de pouvoir présenter ma recherche à beaucoup plus de monde, comme c’est le cas avec cette conférence au Texas.” Il porte ainsi les couleurs de sa communauté au-delà des frontières du Manitoba.

Actuellement en maîtrise, l’étudiant cherche à rendre les algorithmes utilisés pour calculer le mouvement de l’air autour des avions plus efficaces.

Pas facile, le baseball au féminin

Manella VILA NOVA de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Saturday, Aug. 4, 2018

Quand elle était enfant, Sophie Bissonnette n’avait pas d’intérêt évident pour un sport particulier. Ses parents ont donc décidé de l’inscrire au baseball, la passion de son père, Marc Bissonnette. Devenue elle-même amoureuse du sport, elle a joué pendant 15 ans dans des équipes masculines, puis féminines.

À ses débuts, le baseball était surtout l’occasion pour Sophie Bissonnette de passer du temps avec son père. “Il m’a toujours entraînée, et ça me plaisait beaucoup d’avoir ces moments avec lui. Dans ma première équipe, il y avait six filles et un garçon. Au fil des années, il y a eu de moins en moins de joueuses, jusqu’à ce que je sois la seule de mon équipe.”

Une situation qui a quelque peu préoccupé ses parents. “Ma mère était inquiète que je ne sois qu’avec des garçons. Mes parents m’ont proposé de passer au softball, pour être avec d’autres filles. Mais pour moi, c’est un sport complètement différent, et je ne voulais pas arrêter le baseball.”

Sophie n’a senti une différence que quand elle a commencé à jouer à haut niveau. “L’entraîneur me traitait comme les autres joueurs. Mais je n’étais pas la meilleure, et je sentais que je devais travailler plus fort, parce qu’il y avait des préjugés. Quand il y a 12 garçons et une fille sur le terrain, on remarque la fille et on prête plus attention à ce qu’elle fait. Mais j’avais ma place dans l’équipe, et j’étais prête à tout pour y rester.”

L’avenir de l’Arctique au cœur de Breaking Ice

Morgane Lemée de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Saturday, Apr. 7, 2018

Breaking Ice, c’est un aperçu de la vie sur un brise-glace de recherche, au beau milieu de l’Arctique. À travers son premier long-métrage documentaire, Christopher Paetkau transmet un message sur des enjeux environnementaux cruciaux pour le Canada et le monde entier. Entre frissons et passion.

Christopher Paetkau, Trevor Gill et Carlyle Paetkau ont fondé la maison de production manitobaine Build Films en 2013. Après plusieurs documentaires et publicités, Breaking Ice est leur plus grand projet. Il vise d’ailleurs à répondre au point central de leur mission: les enjeux de l’Arctique.

“Nous travaillons beaucoup dans l’Arctique, surtout sur des aires marines protégées. Au début, c’était une question de curiosité. Puis, ça nous a vraiment pris aux tripes. Une fois là, on réalise à quel point ces paysages sont complexes et fascinants. Pour nous, l’émotion n’est pas d’avoir une caméra entre les mains. Elle vient d’être capable de transmettre un message.

“Quand vous sentez le sol littéralement fondre sous vos pieds et que vous savez que des gens vivent ici, il y a vraiment de quoi se poser des questions. À mon avis, l’Arctique est d’une actualité brûlante. Il y a tant de choses à entreprendre.”

‘Mistake’ leads to Canadian Forces ad on far-right website

Dylan Robertson  5 minute read Preview

‘Mistake’ leads to Canadian Forces ad on far-right website

Dylan Robertson  5 minute read Tuesday, Mar. 6, 2018

OTTAWA — The Canadian Forces have been running a recruitment ad on the American website Breitbart — a digital force in far-right politics that’s among U.S. President Donald Trump’s staunchest allies and one of Canada’s biggest critics.

The military indirectly paid Breitbart, in violation of Ottawa’s advertising rules, but has since pulled its ad off the site.

The ad popped up several times across Breitbart. In one case, it appeared in an article about a Italian mosque, weighing into that country’s Sunday election, which was accompanied by an October 2016 photo showing scores of Muslims praying next to the Colosseum in Rome.

The military took down the ad after the Free Press asked how it was spending taxpayer’s money. But the fact it appeared on a far-right website speaks to the unpredictable nature of online advertising, with Ottawa using a system that provides no idea of exactly where its ads will appear.

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Tuesday, Mar. 6, 2018

Screen capture of a Canadian military recruitment ad on Breitbart.com. The military has taken the recruitment ad that appeared on Breitbart, in violation of Ottawa's advertising rules.

Screen capture of a Canadian military recruitment ad on Breitbart.com. The military has taken the recruitment ad that appeared on Breitbart, in violation of Ottawa's advertising rules.

Riel, le lien entre les francos d’Amérique

Daniel Bahuaud de La Liberté pour le Winnipeg Free Press  4 minute read Preview

Riel, le lien entre les francos d’Amérique

Daniel Bahuaud de La Liberté pour le Winnipeg Free Press  4 minute read Saturday, Nov. 18, 2017

Pour Jocelyn Jalette, bédéiste de Joliette, au Québec, pas besoin d’être métis, ou manitobain, ou encore francophone en milieu minoritaire pour apprécier le combat, le triomphe et la tragédie de Louis Riel. Et voici pourquoi.

Dans La République assassinée des Métis, la bande dessinée de Jocelyn Jalette qui vient tout juste d’être publiée aux Éditions du Phoenix (www.editionsduphoenix.com), des personnages fictifs côtoient Louis Riel et Gabriel Dumont, mais aussi les politiciens Louis-Hippolyte Lafontaine, Louis-Joseph Papineau et Honoré Mercier.

Une palette de personnages pour mieux placer la résistance des Métis dans un contexte francophone plus large, comme le souligne l’auteur de 47 ans :

“Les liens sont étroits entre la résistance des Métis, Louis Riel et les francophones du Québec. Surtout quand on se rappelle que la lutte pour assurer un statut d’égalité entre le français, l’anglais, et les cultures francophone et anglophone, c’est l’affaire de tous les francophones.”

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Saturday, Nov. 18, 2017

Daniel Bahuaud photo
‘Toute la francophonie nord-américaine est liée’: Le bédéiste québécois Jocelyn Jalette a rendu hommage à Louis Riel en visitant, le 8 novembre dernier, la tombe du Père du Manitoba. Riel a été pendu le 16 novembre 1885.

Daniel Bahuaud photo
‘Toute la francophonie nord-américaine est liée’: Le bédéiste québécois Jocelyn Jalette a rendu hommage à Louis Riel en visitant, le 8 novembre dernier, la tombe du Père du Manitoba. Riel a été pendu le 16 novembre 1885.

Peut-on se fier au narrateur?

Daniel Bahuaud de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 3 minute read Preview

Peut-on se fier au narrateur?

Daniel Bahuaud de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 3 minute read Saturday, Jun. 24, 2017

En l’espace d’un an, Max et son père déménagent cinq fois. Le père change non seulement de ville et d’emploi, mais de prénom et de nom de famille! Un mystère qui est au cœur de Max Lastname, le premier roman publié par Thea Wortley, auteure de 16 ans.

Pour Thea Wortley, l’auteure du roman pour ados et jeunes adultes Max Lastname écrire, c’est avant tout “jouer avec les points de vue.”

“Quand j’ai lu Les portes tournantes de l’auteur québécois Jacques Savoie, j’étais fascinée par le personnage d’Antoine Blaudelle. C’est un des deux narrateurs du roman, un naïf en qui il ne faut pas mettre toute sa confiance. Au bout de quelques pages, comme lectrice, je commençais à me demander si ce qu’il disait collait vraiment à la vérité,” Thea dit.

D’où l’idée de créer Max, un garçon de 10 ans.

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Saturday, Jun. 24, 2017

‘Cette terre n’a fait aucun mal’

Gavin Boutroy de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 5 minute read Preview

‘Cette terre n’a fait aucun mal’

Gavin Boutroy de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 5 minute read Saturday, May. 13, 2017

Le 3 mai, une caravane d’étudiants en architecture paysagiste de l’Université du Manitoba a été accueillie devant le bâtiment d’autogouvernement de la Nation Dakota de Sioux Valley. Ils ont présenté à un comité du conseil de bande leurs plans pour l’aménagement d’un centre de guérison sur les lieux de l’École industrielle indienne de Brandon.

L’École industrielle indienne de Brandon était un pensionnat autochtone où, de 1895 à 1972, des enfants autochtones étaient éduqués par divers ordres religieux selon la politique d’assimilation du gouvernement canadien. Le chef de la Nation Dakota de Sioux Valley, Vincent Tacan, indique qu’il y a grand nombre de survivants de l’ancien pensionnat dans sa Nation.

“Nous avons besoin de guérir. Nous sentons les effets intergénérationnels des pensionnats autochtones. Essayer d’aller de l’avant avant de guérir serait inutile.”

Le Sud-ouest du Manitoba n’a aucun centre de guérison avec un environnement approprié aux cultures autochtones. Le chef Tacan note que les membres de sa Nation en besoin de traitement doivent se rendre à Regina, ou encore en Alberta.

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Saturday, May. 13, 2017

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Della Mansoff, le chef Vincent Tacan, Leona Noel et Toni Pashe examinent la maquette de Gabriel Stacey-Chartrand.

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Della Mansoff, le chef Vincent Tacan, Leona Noel et Toni Pashe examinent la maquette de Gabriel Stacey-Chartrand.

À la pêche aux entreprises

Valentin Cueff de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Preview

À la pêche aux entreprises

Valentin Cueff de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Saturday, May. 6, 2017

Alt Hotel, la boulangerie Le Croissant, l’Épi de blé, Thermëa Spa. Qu’ont ces lieux de Winnipeg en commun? Ce sont des compagnies nées dans d’autres contrées francophones, qui ont posé leur valise dans la capitale manitobaine. Entreprises familiales ou grosses sociétés, toutes ont été “séduites” par Mariette Mulaire et son équipe pour venir s’installer dans la province.

Pour Mulaire, le premier défi est souvent de faire connaître le Manitoba en dehors du Canada. “Vous venez d’où?””De Winnipeg.” “C’est où, ça?” “Au Canada.” “Ah, au Québec?” “Pas tout à fait…”

La présidente-directrice générale du WTC a l’habitude d’avoir ce type d’échanges, notamment quand elle se déplace en France pour des forums économiques. “Pour les entreprises, le Manitoba est une alternative qui est mal connue, ou méconnue. Il faut éduquer les gens.”

À l’origine, il y avait l’Agence nationale et internationale du Manitoba (ANIM). Née en 2007, cet organisme avait pour but “d’utiliser le bilinguisme au Manitoba pour aller chercher les marchés francophones.” Mulaire en était la PDG. Elle travaillait de paire avec Michel Simard et Annie Girard pour attirer des investisseurs dans la province, ainsi qu’avec Brigitte Léger dans le dossier de l’immigration économique francophone.

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Saturday, May. 6, 2017

Valentin Cueff photo
Mariette Mulaire, présidente du WTC Winnipeg, va à la pêche aux entreprises francophones pour amener de l’investissement dans la province.

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Mariette Mulaire, présidente du WTC Winnipeg, va à la pêche aux entreprises francophones pour amener de l’investissement dans la province.

Bernice Parent, maître-bénévole en action

Manella Vila Nova 4 minute read Saturday, Apr. 29, 2017

Bernice Parent a le bénévolat dans le sang. Dès l’école secondaire, elle s’est impliquée dans tous les projets possibles. Rapidement, elle a réalisé qu’une fois engagée, il lui serait impossible de s’arrêter. Ainsi, lorsque s’est présentée l’occasion d’être bénévole et d’en former pour les Jeux du Canada, elle n’a pas hésité une seconde.

L’engagement de Parent en faveur des Jeux du Canada organisés au Manitoba est sa manière de redonner à la communauté. “Je suis capable de le faire, et ça me fait plaisir. C’est une belle opportunité de donner un coup de main là où on peut. C’est important d’aider quand il y a un évènement dans notre ville.”

Durant ses 25 ans de travail dans le domaine corporatif, Parent a eu maintes fois l’occasion de donner des sessions de formation aux dirigeants. Depuis qu’elle a pris sa retraite en 2014, elle a commencé à proposer des cours de yoga et de pleine conscience. “J’ai animé beaucoup de formations dans ma vie, dans ma carrière. Il y a 10 ans, j’ai reçu la certification nécessaire pour enseigner le yoga. Mais j’avais besoin d’ajouter une dimension complémentaire à mon enseignement. Alors je me suis intéressée à la méthode de pleine conscience.”

La pleine conscience, la bénévole la définit comme “l’idée de vivre dans le moment présent, de porter attention à la vie de tous les jours et à ce qu’elle nous offre, sans jugement de valeur. Beaucoup de gens souffrent physiquement ou mentalement dans la vie. La pleine conscience peut vraiment faire une différence.”

‘Mes origines sont tatouées sur ma peau’

Elisabeth Vetter de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 5 minute read Preview

‘Mes origines sont tatouées sur ma peau’

Elisabeth Vetter de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 5 minute read Saturday, Apr. 15, 2017

Il a réchappé au spleen des venus “d’ailleurs.” Ces autres, qui sans trop savoir pourquoi, jamais ne se sentent apaisés. De cette douleur de déraciné, André Bila en a fait un livre. Ne le dites pas aux Africains retrace son parcours jusqu’à aujourd’hui. Jusqu’à la guérison.

En quittant la République démocratique du Congo, il était aux étoiles. Comme on peut l’être à 17 ans, la tête pleine de rêves et d’espoirs à profusion. En 1996, Bila déménage au Canada avec sa mère, sa sœur et ses deux frères. “Les raisons qui nous ont fait partir à l’époque sont les mêmes pour lesquelles on quitte encore l’Afrique aujourd’hui. L’instabilité, la précarité sociale surtout,” résume-t-il.

Depuis, le Zaïre de Mobutu n’est plus. Et pourtant la jeunesse subsaharienne songe toujours à un ailleurs, biberonnée aux séries U.S., aux Romney Studios et aux magazines sur papier glacé. La famille se pose ainsi à Montréal. “On y parlait français: le choix s’est présenté naturellement.” Vite, la flamme qui l’avait fait s’éloigner de son pays vivote. Pour brusquement s’éteindre. “Tout ce dont j’avais rêvé n’était pas faux. Seulement erroné.”

Sans l’admettre réellement, le jeune homme survit. Sans finir ses études de cinéma, il s’improvise aide-maçon. Sa première emploi. Avec les années, il plaisante: “Ça a duré trois jours! J’ai très vite été démasqué.”

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Saturday, Apr. 15, 2017