Indigenous Education

Puncturing the shield of ‘implicit bias’

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Puncturing the shield of ‘implicit bias’

Niigaan Sinclair 5 minute read Friday, Feb. 5, 2021

A leaked internal report this week into the conduct of four Winnipeg firefighters showed evidence of “implicit racial bias” against an Indigenous woman and “racial animus” towards a paramedic (also a person of colour) on a call in October 2020.

The report is clear: identifying the actions of the firefighters put the woman’s health at risk, delayed her journey to the hospital, and showed callous disregard for her safety. One firefighter riding in the ambulance refused to help the paramedic, forcing the injured woman to hold the dressing to the stab wound on her own neck.

Later, one of them called it: “Just another call in the North End.”

According to the report, it was part of “retaliation” against the paramedic, who previously alleged racist conduct by members of the Winnipeg Fire Paramedic Service — including one of the firefighters involved, who called him a “sand n-----.”

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Friday, Feb. 5, 2021

RUTH BONNEVILLE / WINNIPEG FREE PRESS 49.8 Feature: Firefighter Lionel Crowther at #11 fire station on Portage and with his family at their home in North Kildonan. Photo of Firefighters helmet with UFFW sticker on it - Never Forget, Never Quit. See Story by Nick Martin on 10th anniversary of fire at 15 Place Gabrielle Roy in old St. Boniface that took the lives of two veteran firefighters, Thomas Nichols and Harold Lessard. Jan 25, 2017

RUTH BONNEVILLE / WINNIPEG FREE PRESS 49.8 Feature: Firefighter Lionel Crowther at #11 fire station on Portage and with his family at their home in North Kildonan. Photo of Firefighters helmet with UFFW sticker on it - Never Forget, Never Quit. See Story by Nick Martin on 10th anniversary of fire at 15 Place Gabrielle Roy in old St. Boniface that took the lives of two veteran firefighters, Thomas Nichols and Harold Lessard. Jan 25, 2017

Riel, le lien entre les francos d’Amérique

Daniel Bahuaud de La Liberté pour le Winnipeg Free Press  5 minute read Preview

Riel, le lien entre les francos d’Amérique

Daniel Bahuaud de La Liberté pour le Winnipeg Free Press  5 minute read Saturday, Nov. 18, 2017

Pour Jocelyn Jalette, bédéiste de Joliette, au Québec, pas besoin d’être métis, ou manitobain, ou encore francophone en milieu minoritaire pour apprécier le combat, le triomphe et la tragédie de Louis Riel. Et voici pourquoi.

Dans La République assassinée des Métis, la bande dessinée de Jocelyn Jalette qui vient tout juste d’être publiée aux Éditions du Phoenix (www.editionsduphoenix.com), des personnages fictifs côtoient Louis Riel et Gabriel Dumont, mais aussi les politiciens Louis-Hippolyte Lafontaine, Louis-Joseph Papineau et Honoré Mercier.

Une palette de personnages pour mieux placer la résistance des Métis dans un contexte francophone plus large, comme le souligne l’auteur de 47 ans :

“Les liens sont étroits entre la résistance des Métis, Louis Riel et les francophones du Québec. Surtout quand on se rappelle que la lutte pour assurer un statut d’égalité entre le français, l’anglais, et les cultures francophone et anglophone, c’est l’affaire de tous les francophones.”

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Saturday, Nov. 18, 2017

Daniel Bahuaud photo
‘Toute la francophonie nord-américaine est liée’: Le bédéiste québécois Jocelyn Jalette a rendu hommage à Louis Riel en visitant, le 8 novembre dernier, la tombe du Père du Manitoba. Riel a été pendu le 16 novembre 1885.

Daniel Bahuaud photo
‘Toute la francophonie nord-américaine est liée’: Le bédéiste québécois Jocelyn Jalette a rendu hommage à Louis Riel en visitant, le 8 novembre dernier, la tombe du Père du Manitoba. Riel a été pendu le 16 novembre 1885.

Traversant le Canada en 20 chansons

Manella Vila Nova 4 minute read Preview

Traversant le Canada en 20 chansons

Manella Vila Nova 4 minute read Saturday, Jul. 8, 2017

De La Rochelle à la Colombie-Britannique en passant par l’Acadie, le Québec, l’Ontario et les Prairies, voici le voyage que proposera la chorale québécoise En Supplément’Air dans la Cathédrale de Saint-Boniface à l’occasion du 150e anniversaire de la Confédération canadienne, le 11 juillet.

Le Chœur En Supplément’Air a été fondé en 2015 par Carole Bellavance, la directrice artistique de la chorale. “Cette année, le chœur compte 300 choristes de toute la province du Québec. Tous les étés, nous organisons une tournée avec une quarantaine d’entre eux. Nous sommes partis le 3 juillet pour un premier concert à Ottawa, puis nous nous rendrons à North Bay, Sault Sainte-Marie, Thunder Bay. Nous terminerons à Winnipeg le 11 juillet,” Bellavance a dit.

C’est la première fois que le chœur se déplace aussi loin à l’ouest du Canada. “Avec notre spectacle Le périple de la chanson francophone en Haute-Amérique, nous voulons faire valoir l’histoire de la chanson francophone au Canada à travers le temps. Nous avons choisi des chansons de partout pour mettre en valeur les régions. Le propos se prête bien à la grande aventure de la francophonie canadienne. J’ai profité du 150e anniversaire de la Confédération pour faire vivre aux choristes les chansons francophones canadiennes, et pas seulement québécoises.”

Harmonisé et orchestré par François Couture, le spectacle met la culture francophone au premier plan. “La culture francophone a été apportée de l’Europe. Pour illustrer cela, notre première chanson s’intitule Je pars à l’autre bout du monde. Au début du spectacle, on se sent vraiment à La Rochelle. Ensuite, on arrive dans les Maritimes avec des chansons qui reflètent l’histoire de l’Acadie, puis du Québec, et le développement de l’Ontario. Nous suivons le trajet de la chanson francophone, d’est en ouest.”

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Saturday, Jul. 8, 2017

Photo gracieuseté Carole Bellavance
Le Choeur En Supplément’Air lors d’un concert au Grand Théâtre de Québec.

Photo gracieuseté Carole Bellavance
Le Choeur En Supplément’Air lors d’un concert au Grand Théâtre de Québec.

‘Cette terre n’a fait aucun mal’

Gavin Boutroy de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 5 minute read Preview

‘Cette terre n’a fait aucun mal’

Gavin Boutroy de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 5 minute read Saturday, May. 13, 2017

Le 3 mai, une caravane d’étudiants en architecture paysagiste de l’Université du Manitoba a été accueillie devant le bâtiment d’autogouvernement de la Nation Dakota de Sioux Valley. Ils ont présenté à un comité du conseil de bande leurs plans pour l’aménagement d’un centre de guérison sur les lieux de l’École industrielle indienne de Brandon.

L’École industrielle indienne de Brandon était un pensionnat autochtone où, de 1895 à 1972, des enfants autochtones étaient éduqués par divers ordres religieux selon la politique d’assimilation du gouvernement canadien. Le chef de la Nation Dakota de Sioux Valley, Vincent Tacan, indique qu’il y a grand nombre de survivants de l’ancien pensionnat dans sa Nation.

“Nous avons besoin de guérir. Nous sentons les effets intergénérationnels des pensionnats autochtones. Essayer d’aller de l’avant avant de guérir serait inutile.”

Le Sud-ouest du Manitoba n’a aucun centre de guérison avec un environnement approprié aux cultures autochtones. Le chef Tacan note que les membres de sa Nation en besoin de traitement doivent se rendre à Regina, ou encore en Alberta.

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Saturday, May. 13, 2017

Gavin Boutroy Photo
Della Mansoff, le chef Vincent Tacan, Leona Noel et Toni Pashe examinent la maquette de Gabriel Stacey-Chartrand.

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Della Mansoff, le chef Vincent Tacan, Leona Noel et Toni Pashe examinent la maquette de Gabriel Stacey-Chartrand.

‘Mes origines sont tatouées sur ma peau’

Elisabeth Vetter de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 5 minute read Preview

‘Mes origines sont tatouées sur ma peau’

Elisabeth Vetter de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 5 minute read Saturday, Apr. 15, 2017

Il a réchappé au spleen des venus “d’ailleurs.” Ces autres, qui sans trop savoir pourquoi, jamais ne se sentent apaisés. De cette douleur de déraciné, André Bila en a fait un livre. Ne le dites pas aux Africains retrace son parcours jusqu’à aujourd’hui. Jusqu’à la guérison.

En quittant la République démocratique du Congo, il était aux étoiles. Comme on peut l’être à 17 ans, la tête pleine de rêves et d’espoirs à profusion. En 1996, Bila déménage au Canada avec sa mère, sa sœur et ses deux frères. “Les raisons qui nous ont fait partir à l’époque sont les mêmes pour lesquelles on quitte encore l’Afrique aujourd’hui. L’instabilité, la précarité sociale surtout,” résume-t-il.

Depuis, le Zaïre de Mobutu n’est plus. Et pourtant la jeunesse subsaharienne songe toujours à un ailleurs, biberonnée aux séries U.S., aux Romney Studios et aux magazines sur papier glacé. La famille se pose ainsi à Montréal. “On y parlait français: le choix s’est présenté naturellement.” Vite, la flamme qui l’avait fait s’éloigner de son pays vivote. Pour brusquement s’éteindre. “Tout ce dont j’avais rêvé n’était pas faux. Seulement erroné.”

Sans l’admettre réellement, le jeune homme survit. Sans finir ses études de cinéma, il s’improvise aide-maçon. Sa première emploi. Avec les années, il plaisante: “Ça a duré trois jours! J’ai très vite été démasqué.”

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Saturday, Apr. 15, 2017