Global Interdependence

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FACT FOCUS: Discovery of a tunnel at a Chabad synagogue spurs false claims and conspiracy theories

Melissa Goldin, The Associated Press 6 minute read Preview
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FACT FOCUS: Discovery of a tunnel at a Chabad synagogue spurs false claims and conspiracy theories

Melissa Goldin, The Associated Press 6 minute read Friday, Sep. 12, 2025

News of a brawl between police and worshippers on Monday over a secret underground tunnel found connected to a historic Brooklyn synagogue was picked up quickly on social media, with posts spreading baseless claims about the passage, many laced with antisemitism.

The conflict at the Chabad Lubavitch World Headquarters in New York City, which serves as the center of an influential Hasidic Jewish movement, began when a cement truck arrived to seal the tunnel’s opening. Proponents of the tunnel then staged a protest and ripped off the wooden siding of the synagogue. Police called to the scene ultimately arrested nine people.

Those supporting the tunnel said they were carrying out an “expansion” plan long envisioned by the former head of the movement, Rabbi Menachem Mendel Schneerson. But that hasn’t stopped a proliferation of social media posts falsely suggesting the passage is proof of illicit activities such as child sex trafficking.

“This entire episode is immensely painful for us, the Jewish community at large and all decent people," Rabbi Motti Seligson, a spokesperson for Chabad, told The Associated Press. He also noted that sensationalism and errors in the media "have provided fodder to these individuals who are trolling online.”

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Friday, Sep. 12, 2025

FILE - Hasidic Jewish students sit behind a breach in the wall of a synagogue that led to a tunnel dug by the students, Monday, Jan. 8, 2024, in New York. (Bruce Schaff via AP, File)

FILE - Hasidic Jewish students sit behind a breach in the wall of a synagogue that led to a tunnel dug by the students, Monday, Jan. 8, 2024, in New York. (Bruce Schaff via AP, File)

36 jours en mer : récit des naufragés qui ont survécu aux hallucinations, à la soif et au désespoir

Par Renata Brito Et Felipe Dana, The Associated Press 24 minute read Preview

36 jours en mer : récit des naufragés qui ont survécu aux hallucinations, à la soif et au désespoir

Par Renata Brito Et Felipe Dana, The Associated Press 24 minute read Thursday, Oct. 16, 2025

FASS BOYE, Senegal (AP) — Un mois s’est écoulé lorsque les quatre premiers hommes ont décidé de sauter.

D’innombrables cargos sont passés à côté d’eux, pourtant personne n’est venu à leur secours. Ils n’avaient plus de carburant. La faim et la soif étaient insoutenables. Des dizaines de personnes sont déjà mortes, dont le capitaine.

Le voyage de Fass Boye, petit village de pêche sénégalaise en difficulté économique, jusqu’aux îles Canaries en Espagne, porte d’entrée de l’Union européenne où ils espéraient trouver du travail, était censé durer une semaine. Mais plus d’un mois plus tard, le bateau en bois transportant 101 hommes et garçons s’éloignait de plus en plus de la destination prévue.

Aucune terre n’est en vue. Pourtant, les quatre hommes croient, ou hallucinent, qu’ils peuvent nager jusqu’au rivage. Rester sur le bateau «maudit», pensaient-ils, était une condamnation à mort. Ils ont ramassé des récipients d’eau vides et des planches de bois, tout ce qui pouvait les aider à flotter.

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Thursday, Oct. 16, 2025

Papa Dieye, 19 ans, au centre à droite, parle à son père, Badara Dieye, alors qu'ils regardent des photos de son sauvetage sur un téléphone portable, entourés d'autres membres de la famille à Diogo, au Sénégal, le lundi 28 août 2023. (AP Photo/Felipe Dana)

Papa Dieye, 19 ans, au centre à droite, parle à son père, Badara Dieye, alors qu'ils regardent des photos de son sauvetage sur un téléphone portable, entourés d'autres membres de la famille à Diogo, au Sénégal, le lundi 28 août 2023. (AP Photo/Felipe Dana)

As elites arrive in Davos, conspiracy theories thrive online

Sophia Tulp, The Associated Press 6 minute read Preview

As elites arrive in Davos, conspiracy theories thrive online

Sophia Tulp, The Associated Press 6 minute read Saturday, Sep. 20, 2025

NEW YORK (AP) — When some of the world’s wealthiest and most influential figures gathered at the World Economic Forum’s annual meeting last year, sessions on climate change drew high-level discussions on topics such as carbon financing and sustainable food systems.

But an entirely different narrative played out on the internet, where social media users claimed leaders wanted to force the population to eat insects instead of meat in the name of saving the environment.

The annual event in the Swiss ski resort town of Davos, which opens Monday, has increasingly become a target of bizarre claims from a growing chorus of commentators who believe the forum involves a group of elites manipulating global events for their own benefit. Experts say what was once a conspiracy theory found in the internet’s underbelly has now hit the mainstream.

“This isn’t a conspiracy that is playing out on the extreme fringes,” said Alex Friedfeld, a researcher with the Anti-Defamation League who studies anti-government extremism. “We’re seeing it on mainstream social media platforms being shared by regular Americans. We were seeing it being spread by mainstream media figures right on their prime time news, on their nightly networks.”

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Saturday, Sep. 20, 2025

A Swiss national flag waves on a building in Davos, Switzerland, Sunday, Jan. 15, 2023. The annual meeting of the World Economic Forum is taking place in Davos from Jan. 16 until Jan. 20, 2023. (AP Photo/Markus Schreiber)

A Swiss national flag waves on a building in Davos, Switzerland, Sunday, Jan. 15, 2023. The annual meeting of the World Economic Forum is taking place in Davos from Jan. 16 until Jan. 20, 2023. (AP Photo/Markus Schreiber)
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‘Mes origines sont tatouées sur ma peau’

Elisabeth Vetter de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 5 minute read Preview
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‘Mes origines sont tatouées sur ma peau’

Elisabeth Vetter de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 5 minute read Saturday, Apr. 15, 2017

Il a réchappé au spleen des venus “d’ailleurs.” Ces autres, qui sans trop savoir pourquoi, jamais ne se sentent apaisés. De cette douleur de déraciné, André Bila en a fait un livre. Ne le dites pas aux Africains retrace son parcours jusqu’à aujourd’hui. Jusqu’à la guérison.

En quittant la République démocratique du Congo, il était aux étoiles. Comme on peut l’être à 17 ans, la tête pleine de rêves et d’espoirs à profusion. En 1996, Bila déménage au Canada avec sa mère, sa sœur et ses deux frères. “Les raisons qui nous ont fait partir à l’époque sont les mêmes pour lesquelles on quitte encore l’Afrique aujourd’hui. L’instabilité, la précarité sociale surtout,” résume-t-il.

Depuis, le Zaïre de Mobutu n’est plus. Et pourtant la jeunesse subsaharienne songe toujours à un ailleurs, biberonnée aux séries U.S., aux Romney Studios et aux magazines sur papier glacé. La famille se pose ainsi à Montréal. “On y parlait français: le choix s’est présenté naturellement.” Vite, la flamme qui l’avait fait s’éloigner de son pays vivote. Pour brusquement s’éteindre. “Tout ce dont j’avais rêvé n’était pas faux. Seulement erroné.”

Sans l’admettre réellement, le jeune homme survit. Sans finir ses études de cinéma, il s’improvise aide-maçon. Sa première emploi. Avec les années, il plaisante: “Ça a duré trois jours! J’ai très vite été démasqué.”

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Saturday, Apr. 15, 2017
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Témoignage de survivantes de l’Holocauste à l’USB

Ruby Irene Pratka 5 minute read Preview
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Témoignage de survivantes de l’Holocauste à l’USB

Ruby Irene Pratka 5 minute read Saturday, Dec. 5, 2015

Le père Patrick Desbois, un prêtre catholique français réputé pour son travail de recherche sur l’Holocauste, en est convaincu: “Les génocides ne commencent pas avec les chambres de gaz. Ils commencent plutôt par des petits manquements de respect.” Des petites indignités comme celle qui restera gravée à jamais dans la mémoire de Régine Rubinfeld Frankel.

On est en 1942. La jeune Régine, âgée d’une dizaine d’années, est partie de la maison où sa famille se cachait, avec un carnet de rations, chercher des vivres dans la ville la plus proche. Au lieu de retourner à pied avec ses sacs — un trajet de huit kilomètres — elle a décidé de prendre le bus. Mais le chauffeur, une connaissance, exige qu’elle descende plusieurs kilomètres avant son arrêt, alors que la nuit tombe.

“Même maintenant quand j’en parle, j’ai envie de pleurer, parce que je me demande toujours pourquoi il n’y avait pas une seule personne dans ce bus qui a dit: ‘Laisse-la!’ ”

Régine Rubinfeld Frankel et sa sœur, Rachel Rubinfeld Fink, ont raconté leurs souvenirs lors d’une conférence intitulée “Plus Jamais”, présentée à l’Université de Saint-Boniface le 9 novembre.

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Saturday, Dec. 5, 2015

Ruby Irene Pratka photo
Régine Rubinfeld Frankel, à gauche, et sa sœur Rachel Rubinfeld Fink.

Ruby Irene Pratka photo
Régine Rubinfeld Frankel, à gauche, et sa sœur Rachel Rubinfeld Fink.
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‘Mais rien ne dépasse la paix’: une collaboration inédite

Ruby Irene Pratka de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Preview
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‘Mais rien ne dépasse la paix’: une collaboration inédite

Ruby Irene Pratka de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Saturday, Nov. 21, 2015

La salle est pleine de femmes d’un certain âge. Elles discutent, se servent du café, échangent des nouvelles autour d’une bonne soupe. Quand Marie-Catherine Lemoto se met à chanter, elles se taisent. Elle chante une plainte en Sangö, sa langue natale, une langue de la République centrafricaine.

La chanson raconte l’histoire d’un homme africain qui part à la recherche d’une vie plus stable, laissant sa famille derrière lui. C’est une histoire qui résonne profondément pour plusieurs femmes autour de la table. Quand la chanson prend fin, la voisine de Marie-Catherine la remercie en langue ojibwa : “Migwetch.”

Marie-Catherine Lemoto fait partie du projet Autour de l’arbre de vie, un échange culturel et artistique entre sept grands-mères métisses de la région de Winnipeg et sept grand-mères africaines, pour la plupart des réfugiées originaires de la République démocratique du Congo, de Centrafrique et du Burundi. Il s’agit d’une initiative de l’Union nationale métisse Saint-Joseph du Manitoba avec l’appui de Patrimoine canadien et le soutien logistique de l’Accueil francophone.

Chaque semaine, les femmes se réunissent pour une session de partage qui aboutit souvent sur un projet d’art visuel. Dolorès Contré-Migwams, l’animatrice, ouvre la session en battant un tambour en cuir. Les sessions débutent avec un tour de table où les participantes partagent des chansons, des récits ou des anecdotes sur leur adaptation au Manitoba.

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Saturday, Nov. 21, 2015

Wilgis Agossa
Autour de l’arbre de vie

Wilgis Agossa
Autour de l’arbre de vie
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Les souvenirs d’un vétéran de Bosnie et d’Afghanistan

Par Daniel Bahuaud 4 minute read Preview
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Les souvenirs d’un vétéran de Bosnie et d’Afghanistan

Par Daniel Bahuaud 4 minute read Saturday, Nov. 14, 2015

On n'a jamais tiré sur Marc Lavoie. Ni en Bosnie, ni en Afghanistan. Mais l'adjudant-maître du 38e Groupe-brigade du Canada connaît intimement les zones sinistrées par la guerre.

Lorsque Lavoie est arrivé en Bosnie, en 1997, la période de violence armée dans l'ancienne Yougoslavie était révolue. Le natif de Kapuskasing, aujourd'hui adjudant-maître chargé du maintien de l'équipement du 38e Groupe-brigade du Canada, se souvient "bien clairement" des ravages de la guerre.

"Les forces canadiennes faisaient alors partie de la mission de l'OTAN, chargée de stabiliser les zones sinistrées en Bosnie-Herzégovine, Croatie, Macédoine et au Kosovo. J'étais stationné la base canadienne de Drvar, en Bosnie, pour mes deux tours de mission. "J'assumais le maintien des véhicules, des génératrices d'électricité et d'autres équipements militaires. Parfois, il fallait quitter la base pour remorquer des véhicules qui avait été touchés par des mines.

"Le grand défi c'était de stabiliser la région. On était l pour aider les habitants du pays se remettre sur pied. Des villages entiers avaient été dévastés par la guerre. Dans bien des endroits, les gens vivaient comme au 19e siècle. On chargeait nos camions de bois pour le chauffage, sans parler d'eau potable.

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Saturday, Nov. 14, 2015

Marc Lavoie photo
La jeune Minyaka et Marc Lavoie, au march�� de Kaboul, la capitale de l�Afghanistan, en 2005.

Marc Lavoie photo
La jeune Minyaka et Marc Lavoie, au march�� de Kaboul, la capitale de l�Afghanistan, en 2005.
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Un rapport alarmant

Vincent RéGIS de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Preview
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Un rapport alarmant

Vincent RéGIS de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 4 minute read Saturday, Aug. 11, 2012

LA situation de l’accessibilité au logement à Winnipeg est alarmante, surtout pour les nouveaux arrivants, révèle le premier rapport réalisé à ce sujet par l’École de service social de l’Université de Saint-Boniface (USB).

“Il y a une crise du logement évidente qui sévit partout au Canada, et Winnipeg est l’une des grandes villes avec le plus bas taux d’inoccupation de logements au pays,” explique le professeur à l’USB David Alper, un des co-auteurs du rapport.

“Plusieurs études ont été effectuées dans les dernières années pour démontrer comment cela touchait différentes tranches de la société, alors on a voulu étudier la problématique dans la communauté francophone, surtout chez les nouveaux arrivants.”

Pour ce faire, les auteurs ont interrogé une douzaine de familles francophones venues d’Afrique.

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Saturday, Aug. 11, 2012

VINCENT RÉGIS DE LA LIBERTÉ
Le professeur de l’École de service social de l’Université de Saint-Boniface, David Alper.

VINCENT RÉGIS DE LA LIBERTÉ
Le professeur de l’École de service social de l’Université de Saint-Boniface, David Alper.
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Un acteur de l’immigration

Camille Séguy de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 5 minute read Preview
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Un acteur de l’immigration

Camille Séguy de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 5 minute read Saturday, Jul. 14, 2012

L

E Franco-Manitobain émigré du Sénégal, Ibrahima Diallo, a laissé sa marque dans l’histoire récente de l’immigration au Manitoba.

En effet, il a été de 2008 à 2010 le premier président du Conseil de l’immigration du Manitoba renouvelé, et il y oeuvre toujours depuis, comme conseiller. Les membres du Conseil de l’immigration du Manitoba sont nommés par le lieutenant-gouverneur du Manitoba.

“Un premier Conseil de l’immigration du Manitoba a été créé en 2006, mais ça n’a pas fonctionné avec les autorités provinciales, car il était trop virulent et militant,” explique Ibrahima Diallo. “Le Conseil a donc été entièrement recréé en 2008, avec des nouveaux membres, et j’en ai pris la présidence.”

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Saturday, Jul. 14, 2012

Ibrahima Diallo

Ibrahima Diallo
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Du Pérou au Manitoba

By Camille Séguy de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 3 minute read Preview
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Du Pérou au Manitoba

By Camille Séguy de La Liberté pour le Winnipeg Free Press 3 minute read Saturday, Feb. 25, 2012

Quand le Métis de La Broquerie, Miguel Vielfaure, s'est rendu au Pérou en mai 2006, il n'avait alors pas l'intention de se lancer dans le commerce équitable. C'est pourtant ce qu'il a développé en créant Etchiboy, début 2007.

"Quand je suis allé au Pérou, j'ai trouvé sur un marché des ceintures faites sur un métier tisser très semblables aux ceintures fléchées métisses," raconte Miguel Vielfaure. "Ä mon retour au Canada, la Fédération des Métis du Manitoba m'en a commandées 26.

"J'ai donc contacté une amie Lima, qui m'a mis en contact avec l'Association des mères célibataires El Telar, proche de Cuzco, pour la fabrication des ceintures," poursuit-il. "En les rencontrant, par le biais d'Internet, j'ai décidé de me lancer dans le commerce équitable et de créer Etchiboy."

El Telar rassemble 20 mères célibataires, veuves ou abandonnées, dans les communautés rurales de Cuzco. Elles ont accès sept métiers tisser pour fabriquer les commandes provenant 80 % de Miguel Vielfaure et 20 pourcentage du marché local.

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Saturday, Feb. 25, 2012

Camille S��guy
Miguel Vielfaure emploie 20 m��res c��libataires d�Am��rique du Sud pour confectionner les produits Etchiboy.

Camille S��guy
Miguel Vielfaure emploie 20 m��res c��libataires d�Am��rique du Sud pour confectionner les produits Etchiboy.